Réalisation : Henrik Martin Dahlsbakken.
Scénario : Fredrik Høyer et Mattis Herman Nyquist.
Production : Henrik Martin Dahlsbakken.
Musique : Tim Fain.
Société de production : Viaplay Group et The Film Company.
Distributeur : Splendid Film / Kinovista.
Date de sortie norvégienne : 27 janvier 2023.
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 20 décembre 2023.
Titre original : Munch.
Durée : 1h44.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : 770 000 dollars.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : 15 976 entrées.
Résumé.
Edvard Munch est un artiste rejeté par les siens et devant gérer son isolement.
Casting.
Edvard Munch (21 ans) : Alfred Ekker Strande (VF : Inconnue).
Edvard Munch (30 ans) : Mattis Herman Nyquist (VF : Inconnue).
Edvard Munch (45 ans) : Ola G. Furuseth (VF : Inconnue).
Edvard Munch (80 ans) : Anne Krigsvoll (VF : Inconnue).
Milly Thaulow : Thea Lambrechts Vaulen (VF : Inconnue).
Tante Karen : Gjertrud L. Jynge (VF : Inconnue).
Christian Munch : Per Frisch (VF : Inconnue).
Inger Munch : Ylva Fuglerud (VF : Inconnue).
Amalie : Hanna-Maria Grønneberg (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Munch retrace la vie du peintre Edvard Munch (1863 – 1944), célèbre pour son tableau « Le cri ».
Notre critique de Munch.
Un biopic sur un peintre, de quoi en découvrir davantage sur l’homme et l’artiste.
Alors si vous aviez envie de vraiment voir comment l’inspiration est venue, comme il a œuvré pour se faire une place, comment il a lutté avec ses propres démons, comment il est devenu si productif… et bien c’est raté. Le scénario nous entraîne à quatre époques avec une sorte de thématique à chaque fois même si rien n’est vraiment très clair. D’une déception amoureuse qui a laissé des traces à un tourment psychologique profond en passant par la protection de son patrimoine, on a du mal à voir à y voir vraiment une cohésion globale. Le comble est qu’au final on ne verra quasiment aucune peinture, si ce n’est à la toute fin du film. C’est donc une histoire aussi bancale que décousue qui peine à donner de l’émotion. Pire encore est la période contemporaine qui n’apporte strictement rien au métrage si ce n’est encore plus de confusion et ne sera pertinente que sur un échange de dialogues sur le traitement de l’art.
Quatre noms pour incarner Munch, cela semble logique vu les différentes époques. Si l’interprétation générale est bonne, cela n’est pas suffisant pour s’attacher au personnage. La faute à un scénario qui veut certes montrer le côté tourmenté de l’homme mais qui n’est pas suffisamment convaincant dans sa construction. Puis pourquoi est-ce que la version âgée de Munch est incarnée par une femme ? Mystère complet. Ce ne sont pas les personnages secondaires qui relèveront le niveau tant ils sont de passages et encore moins développés que son protagoniste principal.
Un film sur un artiste mérite donc une réalisation à la hauteur. On reconnait, ça va marquer les esprits mais pas dans le bon sens. Oubliez toute linéarité et subissez cet alternance incessante des époques qu’on en oublie à force où on se situe dans le temps. De plus, on pouvait espérer une démarche artistique dans la mise en scène mais ça se résume à une temporalité en noir et blanc. Le reste se veut bien académique et déçoit finalement. C’est tellement dommage car ça nuit encore plus à la compréhension de la vie de l’artiste.
Munch rate donc complètement sa possibilité de montrer la vie d’un peintre à travers une histoire et une réalisation chaotiques dont on en sort plus confus que satisfait. De quoi pousser un cri d’effroi.