Paddington.

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Résumé.

Après un drame familial, l’ourson Paddington se rend à Londres pour trouver une famille d’accueil. Il tombe sur les Brown qui vont le recueillir.

Casting.

Paddington : Ben Whishaw (VF : Guillaume Gallienne).
Henry Brown : Hugh Bonneville (VF : Patrick Bonnel).
Mary Brown : Sally Hawkins (VF : Véronique Desmadryl).
Millicent Clyde : Nicole Kidman (VF : Danièle Douet).
Pastuzo : Michael Gambon (VF : Gérard Dessalles).
Lucy : Imelda Staunton (VF : Marion Game).
Jonathan Brown : Samuel Joslin (VF : Jules Timmerman).
Judy Brown : Madeleine Harris (VF : Camille Timmerman).
Monsieur Curry : Peter Capaldi (VF : Patrick Osmond).

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Paddington est tiré des romans de Michael Bond publiés de 1958 à 2012.

Le tournage s’est déroulé de septembre 2013 à juin 2014 en Angleterre.

Notre critique de Paddington.

Les adaptations de roman jeunesse ne sont pas toujours de haute qualité mais une belle aventure peut se profiler.

C’est le genre de film qui dépendra d’où vous placez votre curseur de satisfaction. En effet, le scénario est très enfantin à coup de gags très classiques, de situations gênantes… sans oublier bien sûr tous les bons sentiments à la limite de la guimauve sur la confiance, la solidarité… Alors si vous êtes adultes, vous pourriez avoir du mal à rentrer dans l’histoire qui se veut en plus trop simpliste. Il y avait pourtant matière à faire avec le fait de se retrouver seul dans un endroit inconnu, de se sentir rejeté, d’avoir envie de retrouver ses origines, de s’adapter à un monde très différent… Par conséquent, le scénario ne procure aucune émotion, probablement pour ne pas trop choquer un jeune public. On passera bien évidemment outre que personne ne semble surpris de voir un ours qui parle gambader à Londres. La structure de l’intrigue est aussi déjà-vu et on n’a donc rien de consistant à se mettre sous la dent.

Paddington est sans doute le personnage le mieux construit du film. C’est un enfant mais pas si gamin que ça. Il a déjà une certaine maturité malgré les bêtises qu’il fait d’être dans un lieu où il a tout à découvrir. Peiné d’être loin de chez lui, devoir être accepter des autres en voulant bien faire, touchant et attendrissant… C’est la valeur sûre car on compatit rapidement à lui. Concernant la famille, les deux enfants sont très peu exploités si ce n’est la fille qui va s’ouvrir aux autres là où le garçon n’évolue pas. Mary est la mère adorable qui a le cœur sur la main, à l’opposé de son mari Henry qui ne cesse de voir le danger partout. Chez les méchants, on est dans la caricature. Millicent collectionne les animaux en tant que taxidermiste et elle voit en Paddington un morceau de choix mais elle n’a pas d’autres motivations et ne se veut pas si effrayante. Elle sera aidée par Monsieur Curry qui est tombée amoureux d’elle mais qui n’a pas les bonnes notions pour séduire.

La réalisation a son charme car si elle reste globalement sur quelque chose de classique, elle a néanmoins de très bonnes idées de mise en scène pour certaines séquences avec une approche artistique. On profitera en revanche beaucoup moins du cadre londonien peu mis en avant. Faire un ours qui parle, il y a forcément besoin du numérique et les effets visuels sont particulièrement convaincants. Le rendu est bluffant concernant les interactions et on a vraiment l’impression de voir un vrai animal parlant. Quant à la bande originale, on a droit à des musiques entraînantes avec l’utilisation de quelques chansons du plus bel effet.

Paddington est une aventure très enfantine mais peu originale. De quoi passer le temps sans trop se fouler.