Réalisation : Wolfgang Petersen.
Scénario : Wolfgang Petersen et Herman Weigel.
Production : Bernd Eichinger, Dieter Geissler et Bernd Schaefers.
Musique : Klaus Doldinger et Giorgio Moroder.
Société de production : Constantin Film, Bavaria Studios, Westdeutscher Rundfunk, Producers Sales Organization, Bavaria Film et Dieter Geissler Filmproduktion.
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie allemande : 6 avril 1984.
Date de sortie USA : 20 juillet 1984.
Date de sortie française : 21 novembre 1984.
Titre original : Die unendliche Geschichte.
Titre anglais : The NeverEnding Story.
Durée : 1h35.
Budget : 27 millions de dollars.
Box-office mondial : 100 millions de dollars.
Box-office USA : 20,2 millions de dollars.
Entrées françaises : 739 766 entrées.
Résumé.
Bastien trouve un livre fantastique qui va lui servir d’échappatoire. L’histoire se déroule à Fantasia où Atreyu, un jeune garçon, doit sauver l’Impératrice.
Casting.
Atreyu : Noah Hathaway (VF : Damien Boisseau).
Bastien : Barret Oliver (VF : Guillaume Boisseau).
Falkor : Alan Oppenheimer (Georges Aminel).
Karl Konrad Koreander : Thomas Hill (VF : Jacques Dynam).
Uckûck : Deep Roy (VF : Marc François).
Wuschwusul : Tilo Prückner (VF : Roger Crouzet).
Cairon : Moses Gunn (VF : Robert Liensol).
Engywook : Sydney Bromley (VF : Maurice Chevit).
Urgl : Patricia Hayes (VF : Monique Mélinand).
Impératrice de Fantasia : Tami Stronach (VF: Barbara Tissier).
Le golem : Alan Oppenheimer (VF : Georges Atlas).
Gmork : Alan Oppenheimer (VF : Marc De Georgi).
Morla : Robert Easton (Raymond Gérôme).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
L’histoire sans fin est l’adaptation du roman du même nom de Michael Ende publié en 1979.
L’auteur a désapprouvé le métrage, le jugeant trop éloigné de son roman.
Le dragon Falkor est un animatronique de 13 mètres de long, possédant 6 000 écailles.
Atreyu a la peau verte dans le film. L’acteur Noah Hathaway reçut du maquillage mais le résultat ne fut pas convaincant. C’est pourquoi il n’a pas cette teinte.
Le tournage s’est déroulé du 14 mars 1983 au 14 mars 1984 en Allemagne, Canada et Espagne.
Notre critique de L’histoire sans fin.
Un film de fantasy, de quoi s’émerveiller et découvrir tout un univers.
Plusieurs soucis se posent alors. Tout d’abord, c’est bien trop rapide. On n’a pas le temps de profiter des péripéties qu’elles sont déjà expédiées et même le fameux instant très dramatique ne procure pas grande émotion tant c’est soudain et mal amené. Des émotions qui seront d’ailleurs bien absentes tout au long du métrage. L’autre problème, on a du mal à être convaincu par les enjeux. Certes, c’est assez basique de devoir sauver le monde sauf qu’on enchaine les séquences sans de réels liens. Revenons quand même sur la réalité du jeune lecteur. Ce dernier peut influer le cours de l’histoire du roman. Idée qui est mal exploitée de la réunion de deux mondes et qui se veut plutôt ennuyeuse.
Un casting principal jeune dont les interprétations sont hasardeuses mais on peut à la rigueur pardonner. C’est plus les personnages qui manquent de charisme. Bastien est le lecteur qui ne fait pas grand chose à part lire (logique). La perte de sa mère n’affecte pas vraiment son rôle alors que ça aurait pu être mieux travaillé; Atreyu est le « grand guerrier » mais on se demande en quoi vu qu’il n’a pas l’air très compétent. Il doit pourtant sauver Fantasia mais rien n’est convaincant en lui et par conséquent, on ne s’attache pas à son personnage. Falcor, le grand dragon, sert plus de moyen de transport qu’autre chose. Les autres protagonistes font office de figuration et remplissent l’intrigue déjà pas très fameuse.
Point fort concernant les décors et la direction artistique. En effet, on se sent clairement dans un autre monde avec ses propres codes et son style bien à lui. On apprécie aussi également le travail sur les animatroniques et autres maquillages pour donner vie aux créatures. Alors oui, le film a un peu mal vieilli mais le résultat ne fait pas saigner des yeux. La bande originale propose aussi des mélodies assez envoûtantes et qui correspondent bien au genre auquel appartient le film. Concernant la réalisation, il y a vraiment ce souci de rythme où tout est rapide et ne procure pas la dimension épique nécessaire.
L’histoire sans fin n’a pas l’envergure d’un film de fantasy en voulant en faire beaucoup en très peu de temps. Un scénario peu palpitant mais un joli travail pour nous transporter ailleurs.