Réalisation : Christopher Landon.
Scénario : Christopher Landon.
Production : Jason Blum, Samson Mucke, Oren Peli et Gregory Plotkin.
Musique : Inconnu.
Société de production : Paramount Pictures, Blumhouse Productions, Solana Films et Room 101.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 3 janvier 2014.
Date de sortie française : 1er janvier 2014.
Titre original : Paranormal activity : the marked ones.
Durée : 1h41.
Budget : 5 millions de dollars.
Box-office mondial : 90,9 millions de dollars.
Box-office USA : 32,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 562 392 entrées.
Résumé.
Jesse, Hector et Marisol sont témoins de phénomènes étranges qu’ils filment. Plus le temps passe et plus une présence surnaturelle tente de communiquer avec eux.
Casting.
Jesse Arista : Andrew Jacobs (VF : Gauthier Battoue).
Hector Estrella : Jorge Diaz (VF : Clément Moreau).
Marisol Vargas : Gabrielle Walsh (VF : Lutèce Ragueneau).
Irma Arista : Renée Victor (VF : Inconnue).
Evette Arista : Noemi Gonzalez (VF : Manon Azem) .
Cesar Arista : David Saucedo (VF : Sylvain Lemarié).
Ana Sanchez : Gloria Sandoval (VF : Inconnue).
Arturo Lopez : Richard Cabral (VF : Benjamin Penamaria).
Oscar Lopez : Carlos Pratts (VF : Olivier Martret).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Paranormal activity : the marked ones est un second spin-off de la saga Paranormal activity.
Le tournage s’est déroulé en Californie.
Notre critique de Paranormal activity : the marked ones.
Jusqu’où la franchise va s’effondrer ? Réponse avec ce film.
On ne sait même pas trop par où commencer pour commenter le ridicule du scénario. Tout d’abord, il n’a strictement rien d’effrayant, mais vraiment rien du tout. À part nous faire des bruits sourds, il n’y a rien à se mettre sous la dent. Si on dévie sur le paranormal, voilà maintenant l’arrivée de pouvoirs avec super force et tout le toutim. Aucun intérêt. De plus, l’écriture est du grand n’importe quoi. Blagues vaseuses, clichés de l’extrême… c’est un supplice. On ne comprend même plus le lien avec le reste de la saga car à part une évocation succincte de Katie et Kristie et un article de presse, ça s’arrête là. Le film est vraiment là pour jouer sur la marque mais n’a rien à offrir à part un véritable ennui. Concernant le dernier acte qui va bien plus loin dans le paranormal, cela fait plus rire que de provoquer une angoisse.
Dur de s’attarder aussi sur les personnages qui n’ont pas de réelles personnalités. On est presque dans le cliché des jeunes adultes à l’esprit très gamin. Il n’y a que Marisol qui sort du lot en étant raisonnable et réfléchie. Le trio n’arrive pas à se démarquer et on s’en moque un peu de ce qu’ils font et deviennent. Par conséquent, vu qu’on ne s’attache pas à eux, le film est d’autant plus long à regarder. En fait, ils ont du être écrit pour cocher les cases des latinos avec les caricatures les entourant (guerre de gangs, religieux…). Même la possession démoniaque de l’un d’entre eux est risible. On n’a pas le temps de voir une lente évolution tant c’est brutal et ça ne donne donc aucun impact.
Pour ne pas se démarquer, le found footage est de retour mais comme pour le reste de la saga, il n’y a pas de justification à toujours tout filmer. Pourtant au début c’était crédible mais plus on avance et plus ça ne sert à rien. Il n’y a pas non plus une ambiance pesante comme on était en droit d’attendre. En effet, c’est presque trop léger et ça ne colle pas du tout pour un film d’épouvante. Pire, le rythme est tellement lent qu’il ne fait que contribuer à une lassitude forte.
Paranormal activity : the marked ones ne sert à rien et use de la marque pour exister.