Réalisation : Bong Joon-ho.
Scénario : Bong Joon-ho et Han Jin-won.
Production : Jang Yeong-hwan et Kwak Sin-ae.
Musique : Jung Jae-il.
Société de production : CJ Entertainment et Barunson E&A.
Distributeur : CJ Entertainment.
Date de sortie sud-coréenne : 30 mai 2019.
Date de sortie USA : 8 novembre 2019.
Date de sortie française : 5 juin 2019.
Titre original : Gisaengchung.
Durée : 2h12.
Budget : 12 millions de dollars.
Box-office mondial : 262,1 millions de dollars.
Box-office USA : 53,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 886 760 entrées.
Résumé.
La famille Kim est très pauvre. Par différents subterfuges, ils deviennent les domestiques des Park, une famille très aisée.
Casting.
Ki-taek Kim : Song Kang-ho (VF : Loïc Houdré).
Chung-sook Kim : Jang Hye-jin (VF : Aurélie Fournier).
Ki-woo Kim : Choi Woo-shik (VF : Théo Frilet).
Ki-jung Kim : Park So-dam (VF : Kelly Marot).
Dong-ik Park : Lee Sun-kyun (VF : Thierry Ragueneau).
Yeon-gyo Park : Cho Yeo-jeong (VF : Garance Thénault).
Da-hye Park : Jung Ziso (VF : Clara Quilichini).
Da-song Park : Jung Hyeon-jun (VF : Ethan Waku).
Moon-gwang : Lee Jung-eun (VF : Marie-Madeleine Burguet-Le Doze).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le projet débute en 2013.
Le film a connu en 2020 une sortie en noir et blanc sous le titre Parasite: Black-and-White Edition.
Le tournage s’est déroulé du 27 mai au 19 septembre 2018 en Corée du Sud.
Notre critique de Parasite.
Rien ne semble très attirant au premier abord et le titre est intrigant.
Deux grosses parties dans le scénario. La première est légère, sur le ton de la comédie et on s’amuse de tous les stratagèmes trouvés pour prendre la place des domestiques existants. On y voit alors les dénonciations avec la lutte des classes entre les riches qui sont dans un autre monde et les pauvres qui tentent tant bien que mal de survivre avec les moyens du bord. On comprend alors le sens du titre qui est à prendre dans les deux sens. Les Kim deviennent des parasites en s’incrustant dans la famille Park mais les membres de cette dernière le sont également en ne pouvant vivre sans domestiques, parasitant la vie des autres. Puis le deuxième acte, sans qu’on rentre dans les détails, met à mal le secret et on bascule dans quelque chose de plus pesant, sous tension et bien plus dangereux. Comme si les parasites se réveillaient pour attaquer pleinement. En revanche, on regrette clairement le dernier acte qui part très loin, trop loin même, comme s’il n’était pas possible d’offrir autre chose de plus surprenant.
Casting excellent qui montre bien l’évolution des Kim, de pauvres à stratèges, en passant par l’usurpation et le jeu. Chaque membre a une vraie personnalité et pouvant s’adapter facilement en incarnant des rôles. Ils sont très solidaires entre eux et goûtent enfin au luxe et au confort, voyant une porte de sortie à leur misère. Les Park ne sont pas des caricatures de riches prétentieux. Ils sont certes très aisés mais restent humbles, simples mais sont incapables de vivre par eux-mêmes. Ils ont besoin de domestiques pour tout faire. Ils partagent rarement des moments ensemble au final.
La réalisation se veut très sobre, très simple mais efficace. S’il n’y a pas d’effets de styles artistiques à proprement parler, c’est plus le travail sur les décors qui sont intéressants. Ne vous attendez pas à quelque chose d’exceptionnel à voir mais c’est plus le traitement qui leur est donné. On voit bien une différence entre les deux habitats avec la symbolique qui les entoure. Les Kim vivent dans un appartement en sous-sol, symbolisant la misère, là où les Park vivent dans une villa à deux étages avec beaucoup plus de lumière. Cela renforce le propos initial. La bande originale est très bonne également, se voulant discrète mais parvenant à créer des ambiances.
Parasite est un magnifique film qui ne cesse de surprendre.
