Réalisation : Robert Zemeckis.
Scénario : Kenya Barris, Guillermo del Toro et Robert Zemeckis.
Production : Alfonso Cuarón, Guillermo del Toro, Jack Rapke, Steve Starkey et Robert Zemeckis.
Musique : Alan Silvestri.
Société de production : Warner Bros., ImageMovers, Canadian Film or Video Production Tax Credit, Double Dare You, Esperanto Filmoj, Necropia Entertainment et The Jim Henson Company.
Distributeur : HBO Max.
Date de sortie USA : 22 octobre 2020.
Date de sortie française : 17 mars 2021.
Titre original : The Witches.
Durée : 1h45.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : 29,3 millions de dollars.
Box-office USA : 203 000 dollars.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Un jeune garçon apprend par sa grand-mère l’existence des sorcières. Se réfugiant dans un hôtel, ils vont tomber sur tout un groupe de sorcières qui détestent les enfants.
Casting.
Le garçon : Jahzir Kadeem Bruno (VF : Soren Chouillet).
La grand-mère : Octavia Spencer (VF : Virginie Emane).
La Grande Sorcière : Anne Hathaway (VF : Caroline Victoria).
Monsieur Stringer : Stanley Tucci (VF : Bernard Alane).
Le narrateur : Chris Rock (VF : Jean-Baptiste Anoumon).
Bruno Jenkins : Codie-Lei Eastick (VF : Aloïs Agaësse-Mahieu).
Daisy/Mary : Kristin Chenoweth (VF : Emmylou Homs).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Sacrées sorcières est l’adaptation du roman de même nom de Roald Dahl publié en 1983.
Le projet débute en 2008 avec Guillermo Del Toro qui voulait réaliser le film en stop motion.
Uma Thurman, Kate Winslet, Naomie Harris, Halle Berry, Charlize Theron, Keira Knightle, Christina Ricci et Helena Bonham Carter ont été envisagées pour le rôle de la Grande Sorcière.
Le tournage s’est déroulé du 8 mai au 25 juin 2019 en Angleterre.
Notre critique de Sacrées sorcières.
Un bon réalisateur, un bon casting, un romancier reconnu, on part confiant.
Puis parfois, la confiance peut être brisée et c’est le cas avec ce film. L’histoire n’a vraiment rien de passionnant tant on tourne en rond. On est dans une intrigue familiale proche trop enfantin et le côté fantastique est très mal exploité. On a droit à quelques gags pas drôles et une absence de péripéties qui permettraient de nous réveiller un peu. Même la sorte de morale qui est donnée semble se faire une place comme ça car il faut en mettre une mais l’effet ne prend absolument pas. Il est vraiment dommage que le scénario n’ait pas été plus abouti pour donner quelque chose de différent car à part des sorcières qui détestent les enfants et des enfants tentant de sortir de leur situation, c’est bien vide.
Heureusement, deux grands nom au casting permettent d’apporter un peu plus de consistance au film. Octavia Spencer jour une grand-mère adorable, câline et autoritaire, très juste et qui s’y connait en sorcière suite à une expérience d’enfance. Puis on a Anne Hathaway en Grande Sorcière. L’actrice se lâche complètement dans son rôle et l’incarne correctement et on sent qu’elle s’amuse. Pour autant, ça ne lui donnera pas une interprétation qui restera dans les mémoires. Pour les trois enfants, un peu trop caricaturaux entre le garçon gentillet qui a le cœur sur la main, la petite orpheline touchante et le garçon gourmand qui ne pense qu’à manger.
On a Robert Zemeckis à la manœuvre et pourtant on ne reconnait pas vraiment son style. N’importe quel autre réalisateur aurait pu proposer pareil en terme de mise en scène. Malgré l’orientation fantastique, le film ne fait pas rêver. On salue néanmoins la façon dont les sorcières sont représentées qui tranchent avec l’image cliché qu’on peut avoir. Bien évidemment, il y a son lot d’effets visuels et on reconnait qu’ils sont plutôt de bonne qualité, en particulier les trois souris qui sont vraiment convaincantes. Quant à la bande originale, le compositeur nous a déjà proposé plus probant que ce qu’il nous offre ici, bien loin d’une immersion magique.
Sacrées sorcières n’est pas un sacré ratage mais n’en est pas trop loin tant il y avait les bonnes cartes mais mal disposées.
