Réalisation : Joel et Ethan Coen.
Scénario : Joel et Ethan Coen.
Production : Ethan Coen.
Musique : Carter Burwell.
Société de production : Polygram Filmed Entertainment et Working Title Films.
Distributeur : Gramercy Pictures.
Première mondiale : 18 janvier 1998 (Salt Lake City).
Date de sortie USA : 6 mars 1998.
Date de sortie française : 22 avril 1998.
Titre original : The Big Lebowski.
Durée : 1h57.
Budget : 15 millions de dollars.
Box-office mondial : 48,3 millions de dollars.
Box-office USA : 19,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 730 064 entrées.
Résumé.
Jeffrey Lebowski, surnommé le Duc, porte le même nom qu’un millionnaire. Il se fait agresser pour régler une dette qui n’est pas la sienne. Il contacte alors le riche Lebowski qui lui propose une mission à un million de dollars qui va finir par s’évader dans la nature.
Casting.
Jeffrey Lebowski « le Duc » : Jeff Bridges (VF : Jean-Yves Chatelais).
Walter Sobchak : John Goodman (VF : Claude Brosset).
Maude Lebowski : Julianne Moore (VF : Cécile Paoli).
Théodore Donald « Donny » Kerabatsos : Steve Buscemi (VF : Gérard Darier).
Jeffrey Lebowski : David Huddleston (VF : William Sabatier).
Brandt : Philip Seymour Hoffman (VF : Daniel Kenigsberg).
Bunny Lebowski : Tara Reid (VF : Stéphanie Murat).
Jesus Quintana : John Turturro (VF : Didier Brice).
L’étranger : Sam Elliott (VF : François Siener).
Knox Harrington : David Thewlis (VF : Laurent Natrella).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
The Big Lebowski est tiré librement du roman Le Grand Sommeil de Raymond Chandler publié en 1939.
Robert Duvall, Anthony Hopkins, Mel Gibson et Gene Hackman ont été envisagé pour le rôle de Jeffrey Lebowski.
Jeff Bridges porte certains de ses propres vêtements pour incarner le Duc.
Pour le Duc, les frères Coen se sont inspirés de Jeff Dowd qui les a aidé à distribuer leur film Sang pour sang en 1984.
Le tournage s’est déroulé du 27 janvier au 25 avril 1997 en Californie.
Notre critique de The Big Lebowski.
Argent disparu que tout le monde recherche, de bonnes idées pour offrir un divertissement réussi.
On a plutôt un sentiment mitigé sur la globalité du scénario. Par moment, il y a de bonnes idées car l’histoire se relance sans cesse avec de nouvelles personnes convoitant l’argent. Petit à petit, tout s’imbrique car chacun veut quelque chose de quelqu’un d’autre et on comprend alors le fil conducteur. Néanmoins, il y a cette sensation de confusion car ça ça part dans tous les sens. C’est bien une comédie car c’est amusant à regarder mais on pourrait regretter que le curseur d’humour a du mal à se stabiliser. Il y avait moyen de rendre ça encore plus hilarant. En effet, il y a une forme de retenue de ne pas trop en faire mais ça créé un blocage dérangeant. Il y a aussi un effet redondant d’avancer en forme de chapitrage sans trop mêler les différents protagonistes qui veulent l’argent.
Les personnages sont plutôt nombreux. Le Duc est bien évidemment le principal. Nonchalant, feignant et négligé, il va se retrouver au milieu d’une affaire qui le dépasse. Il se veut sympathique mais sa personnalité n’est pas davantage développé à part sa passion pour le bowling (qui ne sera pas exploité dans le film de toute façon). Au contraire de son ami Walter, bien plus râleur, plus « grande gueule » et qui use de méthodes rigoureuses dont il ne maitrise pas sa force. Les « antagonistes » sont trop effacés et pas suffisamment exploités. Soit ils sont de grands méchants brutaux, soit des têtes pensantes profiteuses. Trop classique malheureusement.
Si la mise en scène se veut très basique, c’est plus sur sa longueur que c’est discutable. Le film est en effet bien long pour ce qu’il raconte et certaines scènes se veulent inutiles. Le rythme est d’ailleurs trop régulier et ne parvient pas à changer pour amplifier quelques passages. L’autre bémol est les scènes de « rêve ». Elles sont loufoques et presque nanardesques et sans intérêt. C’est plus du côté des quelques scènes de bowling qu’il y a un peu de fantaisie de réalisation. En revanche, bon point pour la bande originale qui use de chansons très variées et qui se veut plutôt reposante.
The Big Lebowski est une comédie correcte mais pas de quoi marquer vraiment les esprits.