Réalisation : Julius Onah.
Scénario : Oren Uziel.
Production : J. J. Abrams et Lindsey Weber.
Musique : Bear McCreary.
Société de production : Bad Robot et Paramount Pictures.
Distributeur : Netflix.
Date de sortie USA : 4 février 2018.
Date de sortie française : 5 février 2018.
Titre original : The Cloverfield Paradox.
Durée : 1h42.
Budget : 45 millions de dollars.
Résumé.
En 2028, la Terre manque de ressources et les pays sont en guerre. La station spatiale Cloverfield a pour tâche de trouver une solution mais l’expérience avec l’accélérateur de particules tourne mal et des phénomènes étranges apparaissent.
Casting.
Ava Hamilton : Gugu Mbatha-Raw (VF : Fily Keita).
Thomas Schmidt : Daniel Brühl (VF : Anatole de Bodinat).
Mina Jensen : Elizabeth Debicki (VF : Chloé Berthier).
Volkov : Aksel Hennie (VF : Yann Guillemot).
Mundy : Chris O’Dowd (VF : Fabien Jacquelin).
Monk Acosta : John Ortiz (VF : Loïc Houdré).
Kiel : David Oyelowo (VF : Jean-Baptiste Anoumon).
Tam : Zhang Ziyi (VF : Inconnue).
Michael : Roger Davies (VF : Diouc Koma).
Mark Stambler : Donal Logue (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
The Cloverfield Paradox fait partie de la saga Cloverfield.
Le projet débute en 2012 sous le titre God Particle.
Le tournage s’est déroulé en Californie.
Notre critique de The Cloverfield Paradox.
On cherche encore le rapport avec la franchise mais on aura peut-être des explications au fil du film.
Prenons le d’abord pour ce qu’il nous propose. On est clairement dans le genre de la science-fiction avec une station spatiale dernier cri, un futur dystopique et surtout des dimensions parallèles. Pour autant, plus on avance dans l’intrigue et plus on s’y perd à travers des péripéties peu fameuses où on sent que ce n’est qu’un enchaînement de séquences sans forcément de lien logique (à part des facilités scénaristiques). Les événements étranges sont assez clichés et on tombe par moment dans le film d’horreur. Maintenant, incorporons le comme le film l’est : à l’intérieur d’une saga. On ne voit strictement aucun rapport. C’est comme s’il fallait juste prendre une marque pour attirer le client. Par conséquent, cela dénature davantage l’histoire qui n’avait pas besoin de ça.
Beaucoup de personnages mais sans grand développement car certains ne sont là que pour devenir des victimes. On va donc se concentrer que sur quelques uns. Hamilton est une scientifique qui passe son temps à être triste et qui n’apporte rien au film, de plus son passif familial est là pour faire pleurer dans les chaumières. Schmidt est un autre scientifique spécialisé dans la physique qui tente de tout sauver malgré son caractère assez fort. Le capitaine de la station fait son boulot de chef et voilà. Les autres sont là pour faire quelques actions mais pas assez pour s’attacher à eux.
La réalisation est bonne mais rien de bien mirobolant pour marquer les esprits. Ce qui sauve un peu le tout est le design de la station spatiale qui nous plonge vraiment dans un futur (lointain) possible. Pour autant, rien qui va révolutionner le genre car on est dans du déjà-vu. Les effets visuels sont donc bien présents et si les vues de l’espace sont convaincantes, certains effets numériques de l’intérieur du vaisseau laissent parfois à désirer. On regrette aussi que la bande originale ne parvienne pas à se démarquer car malgré quelques belles mélodies, là encore on a l’impression d’avoir déjà entendu ça ailleurs.
The Cloverfield Paradox n’aurait pas du être intégrée à une saga car c’est ce qui va baisser une qualité déjà pas optimale.