Réalisation : Steven Spielberg.
Scénario : Tony Kushner et Steven Spielberg.
Production : Tony Kushner, Kristie Macosko Krieger et Steven Spielberg.
Musique : John Williams.
Société de production : Amblin Entertainment, Amblin Partners, Reliance Entertainment et Universal Pictures.
Distributeur : Universal Pictures.
Première mondiale : 10 septembre 2022 (Toronto).
Date de sortie USA : 11 novembre 2022.
Date de sortie française : 22 février 2023.
Titre original : The Fabelmans.
Durée : 2h31.
Budget : 40 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Après la Seconde Guerre Mondiale, dans l’Arizona, le jeune Sammy Fabelman découvre un secret de famille qui va tout changer. Pour accepter cette vérité et pour s’en sortir, il se tourne vers le cinéma pour s’évader et trouver des réponses.
Casting.
Samuel « Sammy » Fabelman : Gabriel LaBelle (VF : Inconnue).
Mitzi Fabelman : Michelle Williams (VF : Inconnue).
Burt Fabelman : Paul Dano (VF : Inconnue).
Benny Loewy : Seth Rogen (VF : Inconnue).
Natalie Fabelman : Keeley Karsten (VF : Inconnue).
Reggie Fabelman : Julia Butters (VF : Inconnue).
Samuel (enfant) : Mateo Zoryon Francis-DeFord (VF : Inconnue).
Natalie (enfant) : Alina Brace (VF : Inconnue).
Reggie (enfant) : Birdie Borria (VF : Inconnue).
Oncle Boris : Judd Hirsch (VF : Inconnue).
Lisa Fabelman : Sophia Kopera (VF : Inconnue).
Hadassah Fabelman : Jeannie Berlin (VF : Inconnue).
Tina Schildkraut : Robin Bartlett (VF : Inconnue).
Logan Hall : Sam Rechner (VF : Inconnue).
Chad Thomas : Oakes Fegley (VF : Inconnue).
Monica Sherwood : Chloe East (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
The Fabelmans est inspiré de la jeunesse de Steven Spielberg.
Le projet débute en 2021 même s’il avait été amorcé en 1999 avec pour titre I’ll be home.
Pour se préparer aux rôles, les membres du casting ont eu accès aux effets personnels de la famille Spielberg.
Le tournage s’est déroulé du 17 juillet au 27 septembre 2021 en Californie et en Arizona.
Notre critique de The Fabelmans.
Un film d’amour pour le cinéma par un grand réalisateur de cinéma, tout semble indiquer une vraie merveille.
Pour faire une merveille, il faut un scénario extrêmement prenant et malheureusement, il ne nous aura clairement pas captivé. On voit certes la passion d’un adolescent qui va grandir, ayant déjà un bon esprit créatif et fait de système de bric et de brocs pour réaliser ses premiers courts-métrages, mais contrairement à ce qu’on attendait, nous ne sommes pas dans une histoire à proprement parler sur le cinéma en lui-même. On aurait aimé justement que cette passion soit davantage prononcée car elle semble mise en retrait car ce qu’on va surtout suivre, c’est l’histoire d’une famille qui va se déchirer. Cela prend beaucoup le pas sur le reste et cela n’est pas pour autant à mettre de côté car ça va façonner l’esprit d’un jeune homme qui va trouver dans le cinéma une façon de s’échapper des difficultés familiales. Mais plus on avance dans le scénario et moins on s’en intéresse, créant un sentiment d’ennui là où on voulait être ému aux larmes. Même la conclusion se veut peu profonde et ne permet pas de finir sur une excellente note.
Le casting s’en sort plutôt bien mais on n’est pas non plus subjugué par leurs performances. Il faut dire que les personnages ne sont pas développés à leur juste mesure qui fait qu’on ne s’attache pas beaucoup à eux, surtout les parents. Alors qu’ils sont en train de s’éloigner, de ne plus se comprendre, de changer leur vie, ils ne voient pas l’impact que ça créé sur leurs enfants. Le jeune Sammy en revanche est vraiment tiraillé car il voit sa famille se perdre et il a besoin de s’évader. Ses courts-métrages l’aident à s’en sortir et surtout à développer son talent, usant de techniques très réussies pour l’époque. Néanmoins, on ne voit pas clairement la patte d’un futur réalisateur, il manque vraiment quelque chose pour marquer la transition.
Avec Spielberg à la réalisation de son propre « biopic », il y a de quoi être autant rassuré par sa maîtrise de la mise en scène que décontenancé par son parti pris. Le rendu est bon mais il nous avait habitué à bien mieux en terme de visuel. On aurait aimé plus de folie de sa part pour nous remettre pleinement dans l’époque avec par exemple un grain d’images plus prononcé ou des défauts sur la pellicule. Tout reste bien propre et même l’immersion de l’époque a du mal à se faire ressentir. Seules les reconstitutions de vieux courts-métrages sont prenantes à voir pour la créativité qu’il fallait. Bémol aussi sur la bande originale peu envoûtante de John Williams qui n’arrive pas à insuffler un thème mémorable.
The Fabelmans nous a clairement déçu sur ce qui devait être une ode à l’amour pour le cinéma.