Réalisation : Len Wiseman.
Scénario : Danny McBride.
Production : Tom Rosenberg, Gary Lucchesi et Richard S. Wright.
Musique : Paul Haslinger.
Société de production : Screen Gems, Sony Pictures Entertainment, Lakeshore Entertainment, Screen Gems, Lakeshore Entertainment, Subterranean Productions UK Ltd., Underworld Produktions GmbH et Laurinfilm et.
Distributeur : Screen Gems.
Date de sortie USA : 19 septembre 2003.
Date de sortie française : 24 septembre 2003.
Titre original : Underworld.
Durée : 2h14.
Budget : 22 millions de dollars.
Box-office mondial : 95,7 millions de dollars.
Box-office USA : 51,9 millions de dollars.
Entrées françaises : 621 697 entrées.
Résumé.
Depuis des siècles la guerre fait rage entre les vampires et les lycans. Selene est une vampire qui se demande pourquoi les loups-garous sont si intéressés par Michael, un humain. Elle va alors découvrir quelque chose de plus grand que la guerre.
Achats.
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Casting.
Selene : Kate Beckinsale (VF : Laura Blanc).
Michael Corvin : Scott Speedman (VF : Rémi Bichet).
Viktor : Bill Nighy (VF : Georges Claisse).
Lucian : Michael Sheen (VF : Joel Zaffarano).
Kraven : Shane Brolly (VF : Bruno Choël).
Erika : Sophia Myles (VF : Rafaèle Moutier).
Adam Lockwood : Wentworth Miller (VF : Tanguy Goasdoué).
Singe : Erwin Leder (VF : Patrick Raynal).
Kahn : Robbie Gee (VF : Daniel Lobé).
Raze : Kevin Grevioux (VF : Saïd Amadis).
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Kate Beckinsale a tout d’abord refusé le rôle quand elle a appris que c’était un film de vampires mais lorsqu’elle vit les dessins préparatoires de son personnage, elle décida de lire le scénario et de s’engager.
Rhona Mitra, Halle Berry et Milla Jovovich ont été envisagées pour le rôle de Selene.
En plus d’images de synthèse, les loups-garous étaient pour certaines scènes des costumes et des animatroniques.
Le tournage s’est déroulé du 2 septembre au 23 novembre 2002 en Hongrie.
Notre critique de Underworld.
Encore un film de vampires et de loups-garous, très original…
On va être honnête, il y a quelques petites particularités qui permettent de donner effectivement un peu d’originalité. Ici, l’origine des vampires et des loups-garous se veut plus « scientifique » que mythologique et c’est assez correct comme approche. Ensuite, il y a ce projet de fusion des espèces même si ça manque clairement de profondeurs et d’enjeux. Enfin, on évite surtout tous les clichés du genre avec l’ail, le crucifix… De quoi dépoussiérer un peu le genre.
Pour autant, le scénario n’a rien de très porteur et ne se veut pas non plus marquant. On est orienté dans l’action et le fantastique sans trop se prendre la tête pour vraiment renouveler pleinement le concept. L’histoire n’est pas trop ennuyeuse et le complot n’est pas très subtil malheureusement.
Selene est l’héroïne du film et la vampire en tête d’affiche. Fidèle à son vrai chef, elle est intelligente, grande guerrière mais elle est aussi indépendante et veut protéger les siens. Si l’origine de sa rage envers les lycans est classique, on apprécie qu’elle cherche une autre approche pour résoudre cette guerre ancestrale. Kate Beckinsale livre une belle prestation qui colle bien au personnage.
Michael est l’humain courtisé par les loups-garous pour un drôle de projet. Il n’est pas vraiment un cliché car il va vite accepter la situation en restant un homme simple malgré les enjeux. Côté « chefs », Kraven dirige les vampires mais son ego est fort et il veut garder le pouvoir à tout prix tandis que Lucian contrôle les loups-garous et se veut vif d’esprit.
Le réalisateur mise clairement sur une ambiance gothique et ça rend plutôt bien vu le sujet. On pourrait même dire que c’est assez modernisé avec les costumes. C’est juste dommage que les lycans ne bénéficient pas d’une garde robe bien spécifique. Le style visuel du film est aussi dans des teintes grises et bleues, donnant ce caractère froid et nocturne propre à chacune des deux espèces. Ainsi, ne vous attendez pas à voir beaucoup la lumière du jour.
De ce fait, il y a donc un travail sur l’éclairage d’apporté mais on espérait bien mieux pour jouer avec les ombres et les lumières. Les effets visuels sont plutôt bons pour cette époque mais on regrette que la réalisation n’apporte pas plus de folie. Enfin, la bande originale souffre de manquer d’âme pour donner une ambiance sonore bien spécifique à ce genre.
Underworld s’en sort tout juste entre action et fantastique pour apporter un peu de fraîcheur dans le genre vampirique.
