Réalisation : Leonard Nimoy.
Scénario : Harve Bennett.
Production : Robert Sallin.
Musique : James Horner.
Société de production : Paramount Pictures et Cinema Group Ventures.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 1er juin 1984.
Date de sortie française : 13 février 1985.
Titre original : Star Trek III: The Search for Spock.
Durée : 1h45.
Budget : 16 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : 76,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 108 669 entrées.
Résumé.
L’Enterprise est retiré de Starfleet. En apprenant que Spock a peut-être survécu et se trouve sur Genesis, Kirk réunit son équipage, reprend son vaisseau et part le sauver.
Casting.
James Tiberius Kirk : William Shatner (VF : Sady Rebbot).
Spock : Leonard Nimoy (VF : Michel Bardinet).
Leonard McCoy : DeForest Kelley (VF : François Marié).
Montgomery Scott : James Doohan (VF : Georges Aubert).
Pavel Chekov : Walter Koenig (VF : Nicolas Brémont).
Hikaru Sulu : George Takei (VF : Tola Koukoui).
Nyota Uhura : Nichelle Nichols (VF : Laure Moutoussamy).
Saavik : Robin Curtis (VF : Sylvie Feit).
Kruge : Christopher Lloyd (VF : Roger Lumont).
David Marcus : Merritt Butrick (VF : William Coryn).
Monsieur Aventure : Scott McGinnis (VF : Franck Baugin).
Morrow : Robert Hooks (VF : Pierre Saintons).
Torg : Stephen Liska (VF : Mostéfa Stiti).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Star Trek III : à la recherche de Spock est la suite de Star Trek : le film et Star Trek II : la colère de Khan. C’est le troisième film de la franchise Star Trek.
À l’origine, les antagonistes devaient être les Romuliens mais les studios ont préféré utilisés les Klingons.
Edward James Olmos a été envisagé pour le rôle de Kruge.
Le tournage s’est déroulé du 15 août au 20 octobre 1983 en Californie.
Notre critique de Star Trek III : à la recherche de Spock.
Suite directe du précédent opus, on se demande comment ils vont réussir à s’en sortir.
En effet, avec la mort de Spock, faire une suite avec le personnage qui ne serait pas si mort a de quoi décontenancer. Pourtant, vu que c’est de la science-fiction, la raison est crédible et ce grâce au programme Genesis. Le scénario est vraiment réussi et dispose de bonnes péripéties grâce à ses différentes intrigues. On a bien sûr la mission de sauvetage sans autorisation et donc un équipage livré à lui-même. On y retrouve ainsi le thème de l’amitié et de la loyauté au mépris du danger. Puis il y a l’intrigue sur Genesis avec deux scientifiques qui découvrent le fruit de leurs travaux mais aussi les dérives. Cette fois-ci, c’est le thème de la vie et de la mort ainsi que de l’éthique qui sont mis en avant. Enfin, il y a l’intrigue sur les Klingons qui veulent prendre le contrôle du programme. Elle permet de donner de la tension et du danger à l’histoire. Cette dernière donne d’ailleurs aussi de l’émotion, même si pas encore très prononcée, mais cela a le mérite d’être là.
On suit l’équipage habituel et ça permet que chacun ait droit à son heure de gloire. On approfondi davantage la solidarité de chacun des membres et c’est ce qui manquait à la saga cinématographique jusque là. Kirk est donc bien plus attachant ici car son amitié avec Spock est bien marquée sans compter qu’il a du mal à faire son deuil. Il brise aussi clairement le règlement de Starfleet. Enfin, on le voit plein de colère. Ne vous attendez pas à voir Spock tel qu’on le connait car c’est justement l’objectif du métrage de le retrouver. Petit point litigieux concernant l’antagoniste. On voit les Klingons dont Kruge mais ce dernier manque de charisme. À part vouloir voler la technologie, il n’a pas de réelle motivation.
Point fort sur la réalisation (qui est celle de l’acteur de Spock) qui arrive à donner du rythme au métrage, tranchant aussi avec les deux précédents métrages. On ressent ainsi une tension palpable, une sorte de course contre la montre pour sauver des vies. On est ainsi bien plus captif et on ne voit pas le temps passer, sans compter une durée plus courte qui permet de ne pas donner de séquences tirant en longueur. On va aussi voyager aussi bien dans l’espace que sur Genesis, ajoutant de la variété sur le plan visuel entre le vaisseau et une planète. Les effets visuels sont aussi mis à l’honneur, mêlant habilement maquettes convaincantes et images de synthèse réussies. La bande originale a également droit à un lifting en proposant de belles mélodies.
Star Trek III : à la recherche de Spock est aussi réussi dans l’écriture que visuellement même s’il souffre de défauts mineurs.