Réalisation : Sean S. Cunningham.
Scénario : Victor Miller.
Production : Sean S. Cunningham.
Musique : Harry Manfredini.
Société de production : Paramount Pictures, Georgetown Productions Inc. et Sean S. Cunningham Films.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 9 mai 1980.
Date de sortie française : 11 février 1981.
Titre original : Friday the 13th.
Durée : 1h35.
Budget : 555 000 dollars.
Box-office mondial : 59,7 millions de dollars.
Box-office USA : 39,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 603 008 entrées.
Résumé.
En 1980, Steve décide de rouvrir un camp de vacances. Les moniteurs s’activent pour le rénover mais un tueur rode dans le secteur, décidé à tous les assassiner.
Casting.
Alice Hardy : Adrienne King (VF : Sylvie Feit).
Marcie Stanler Cunningham : Jeannine Taylor (VF : Nathalie Schmidt).
Annie Phillips : Robbi Morgan (VF : Maïk Darah).
Jack Marand Burrell : Kevin Bacon (VF : Inconnnue).
Bill Brown : Harry Crosby (VF : Éric Legrand).
Brenda Jones : Laurie Bartram (VF : Emmanuelle Bondeville).
Ned Rubinstein : Mark Nelson (VF : Frédéric Révérend).
Steve Christy : Peter Brouwer (VF : Jean-François Poron).
Pamela Voorhees : Betsy Palmer (VF : Paule Emanuele).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le camp Crystal Lake est en réalité le Camp No-Be-BoSco à Blairstown. Il est toujours en activité.
Betsy Palmer n’a fait ce film que pour s’acheter une voiture.
Malgré un film avec plusieurs maquillages d’effets spéciaux, le serpent tué était un vrai serpent. Le dresseur n’était pas au courant que la production voulait le tuer.
Si le nom de Jason est relié à cette franchise, dans le premier opus il avait pour nom Jacky.
Le tournage s’est déroulé du 4 septembre au 3 octobre 1979 au New Jersey.
Notre critique de Vendredi 13.
Nouveau film d’un tueur en série, espérons des surprises.
Raté sur ce point là tant le scénario est très fade. On a juste droit à des meurtres à la chaîne, certes avec de la diversité, mais c’est vraiment ennuyeux. Tout n’est là que pour meubler car entre chaque mort, on assiste à des scènes basiques de jeunes qui s’occupent. Mais curieusement, aucun ne semble s’inquiéter de ne plus voir les autres. Ce n’est donc pas une histoire avec enjeux ou messages cachés, juste des tueries. Forcément, on s’attend à avoir peur ou au moins ressentir de la tension mais c’est peine perdue. Les rares sursauts sont efficaces pour un public sensible mais rien qui renouvelle le genre. La seule grosse surprise du film repose sur la révélation de l’assassin qui vaut le détour.
Forcément, comme tout film de ce genre, les personnages ne sont juste que de futures victimes donc ce n’est pas surprenant de ne voir aucun développement les concernant ni aucune réelle personnalité. En effet, ils sont tous interchangeables et tellement peu profonds qu’on ne peut pas s’attacher à eux et encore moins s’y identifier. Même ceux qui survivent le plus longtemps ne gagneront pas en consistance. Sans compter un casting dont l’interprétation oscille entre passable et médiocre. Quant à l’assassin, sans qu’on en dise trop, on a au moins ici de l’originalité et une motivation convaincante. On apprécie aussi que ce ne soit pas quelque chose de surnaturel ou même d’indestructible, ce qui donne une gage de qualité supplémentaire pour un tueur.
Très petit budget, ça se ressent à l’image. Mais dans un sens, ce n’est pas un mal car ça donne un certain charme. On est concentré sur un camp avec ses cabanes, donc décors minimalistes et rudimentaires. La réalisation n’est pas très exceptionnelle et use trop des codes horrifiques avec la nuit et la pluie. Néanmoins, la seule idée prenante est qu’on ne voit jamais le tueur avant la toute fin du métrage. On est souvent à travers ses yeux ou bien à travers ceux de la victime. Concernant les morts, on le disait, c’est varié dans la mise en scène et les maquillages sont particulièrement convaincants. La bande originale tarde à se faire ressentir mais dispose d’un thème principal angoissant, la seule touche vraiment stressante du métrage.
Vendredi 13 est très basique et sans grande qualité si ce n’est la grosse surprise finale.