Réalisation : Patty Jenkins.
Scénario : Patty Jenkins, Geoff Johns et Dave Callaham.
Production : Charles Roven, Deborah Snyder, Zack Snyder, Patty Jenkins, Gal Gadot et Stephen Jones.
Musique : Hans Zimmer.
Société de production : Atlas Entertainment, DC Entertainment, The Stone Quarry et Warner Bros..
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie anglaise : 16 décembre 2020.
Date de sortie USA : 25 décembre 2020.
Date de sortie française : 31 mars 2021 (VOD).
Titre original : Wonder Woman 1984.
Durée : 2h31.
Budget : 200 millions de dollars.
Box-office mondial : 196,6 millions de dollars.
Box-office USA : 46 millions de dollars.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Un artefact des temps anciens permet de réaliser n’importe quel vœu. Tandis que Diana souhaite retrouver Steve, Barbara veut obtenir la force et Max souhaite dominer le monde. Mais chaque souhait a ses conséquences néfastes et il faut en payer le prix.
Casting.
Diana Prince / Wonder Woman : Gal Gadot (VF : Ingrid Donnadieu).
Steve Trevor : Chris Pine (VF : Emmanuel Garijo).
Barbara Ann Minerva / Cheetah : Kristen Wiig (VF : Marie Diot).
Maxwell « Max » Lord : Pedro Pascal (VF : Stéphane Ronchewski).
Hippolyte : Connie Nielsen (VF : Marjorie Frantz).
Antiope : Robin Wright (VF : Juliette Degenne).
Alistair Lord : Lucian Perez (VF : Timothée Bardeau).
Simon Stagg : Oliver Cotton (VF : Jean Barney).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Wonder Woman 1984 est la suite de Wonder Woman.
Le projet débute en 2017.
Le titre de travail du film était Magic Hour.
Emma Stone a été envisagée pour le rôle de Barbara/Cheetah.
Le film devait initialement sortir le 20 décembre 2019.
L tournage s’est déroulé en Espagne, Virginie et Angleterre.
Notre critique de Wonder Woman 1984.
Alors que le premier opus était une splendeur, voir sa suite à de quoi rassurer pour rehausser le niveau d’un DCEU en perte gravissime de qualité.
Après une séquence d’ouverture prenante, on entre dans le vif du sujet et autant le dire, la douche froide se fait sentir au point de devenir glacial au fil du visionnage. Le scénario a perdu toute maturité au profit d’un humour trop présent. Mais le véritable souci ne vient pas d’une ambiance très légère mais plutôt par des raccourcis d’écritures plutôt catastrophiques, à commencer par le retour de Steve. Alors qu’il aurait pu être un miroir du premier film avec cette fois-ci lui qui découvre un nouveau monde, il sert juste de soutien à l’héroïne. Il faut dire que l’artefact qui permet d’exaucer tous les souhaits est vraiment une idée très bête et jamais le scénario ne parvient à décoller. Si au moins le film traitait d’un thème en particulier car le deuil de Diana est trop survolé alors que ça aurait pu apporter quelque chose. De ce fait, il y a aussi un cruel manque d’émotions à travers l’histoire.
En plus d’avoir un scénario qui ne vole pas bien haut en terme de qualité, on constate la même chose sur le traitement des personnages. Diana a perdu tout charisme. Elle s’est habituée à notre monde et donc il n’y a plus ce regard d’exploratrice. Retrouver Steve la rend toute gaga et on ne voit plus vraiment la guerrière. Pourtant, le fait qu’elle perde progressivement ses pouvoirs alors que son amour grandit aurait pu la montrer bien plus faillible mais encore une fois, le concept n’est pas exploité. Steve justement, qui est en réalité incarné dans le corps d’un autre (et Diana n’a aucun doute d’être en couple avec le corps de quelqu’un qui est possédé), est amusant quand il découvre l’évolution de la technologie aérienne et on voit l’amour qu’il a pour les avions. Mais il n’a plus autant d’intérêt que dans le premier film. Concernant les antagonistes, Barbara est la caricature de la fille discrète, maladroite que personne ne voit à celle qui va devoir presque femme fatale qui écrase tout sur son passage. Le pire est qu’elle devient Cheetah qu’à la fin du film donc manquant d’intérêt notable. Quant à Max Lord, c’est le grand méchant avide de pouvoir qui veut tout contrôler mais le jeu de Pedro Pascal manque de crédibilité et on a plus souvent tendance à rire quand on le voit.
Patty Jenkins reprend son poste de réalisatrice mais c’est à se demander où est passé son talent. Le film n’a rien à offrir de percutant. Déjà, vu qu’on est dans les années 1980, tout est très coloré mais même si ca colle avec l’époque (en jouant à fond sur les clichés), le contraste est trop fort par rapport au premier opus. Il n’y a plus grand chose à retenir en terme de visuel car tout est devenu très simple, se greffant dans le moule de film d’actions. Même les décors manquent d’immersion. Reste alors la bande originale qui arrive à apporter des mélodies agréables avec certaines vraiment magnifiques à l’écoute qui insufflent de l’émotion.
Wonder Woman 1984 est terriblement décevant et ne fait que confirmer que le DCEU sombre de plus en plus.