Réalisation : Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett.
Scénario : Stephen Shields et Guy Busick.
Production : Paul Neinstein, William Sherak, James Vanderbilt, Chad Villella et Tripp Vinson.
Musique : Brian Tyler.
Société de production : Project X Entertainment, Québec Production Services Tax Credit, Radio Silence Productions et Wild Atlantic Pictures.
Distributeur : Universal Pictures.
Première mondiale : 12 avril 2024 (Bruxelles).
Date de sortie USA : 19 avril 2024.
Date de sortie française : 29 mai 2024.
Titre original : Abigail.
Durée : 1h50.
Budget : 28 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Des malfrats kidnappent une jeune fille contre une rançon. Leur commanditaire leur donne une journée à patienter dans une maison. L’enfant se révèle être bien plus qu’une simple ballerine.
Casting.
Abigail : Alisha Weir (VF : Inconnue).
Joey : Melissa Barrera (VF : Inconnue).
Frank : Dan Stevens (VF : Inconnue).
Sammy : Kathryn Newton (VF : Margaux Maillet).
Peter : Kevin Durand (VF : Guillaume Orsat).
Dean : Angus Cloud (VF : Inconnue).
Rickles : William Catlett (VF : Inconnue).
Lambert : Giancarlo Esposito (VF : Thierry Desroses).
Père d’Abigail : Matthew Goode (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le projet débute en 2023. Il eut pour titre envisagé au moment du développement Dracula’s Daughter.
Le tournage s’est déroulé du 15 mai au 14 décembre 2023 en Irlande.
Notre critique de Abigail.
Le film qui semble une accumulation de clichés avant même de l’avoir vu, ça n’augure rien de bon.
N’y allons pas par quatre chemins, c’est une catastrophe. Dès le début, on se dit que ça semble mal démarré mais on espère encore une surprise. Puis à partir de l’enlèvement, ça part de plus en plus en vrille. Tout est tellement classique que ça gâche tout effet de surprise. Le fait d’enfermer des gens dans une maison avec une vampire n’a rien de bien neuf et on sait que ça va être mort sur mort jusqu’à la fin. Cela aurait pu quand même être supportable s’il n’y avait pas eu le plus gros massacre du métrage : l’humour. Blagues débiles, dialogues écrits par des gamins, tout est là. Les moments de révélation sont d’une platitude sans nom et on passe notre temps à souffler d’ennui et de se demander jusqu’où le scénario va continuer de s’enfoncer.
On va dire que globalement le casting est passable. Malheureusement, les personnages sont à l’image du scénario : terriblement mauvais. Nous avons droit à toutes les caricatures : la bonne samaritaine avec une conscience, l’intelligent, la technophile rebelle, l’alcoolique, le défoncé, le militaire… Aucun développement, des actions prévisibles, on ne s’attache absolument pas à eux. Quant à Abigail, l’actrice n’est pas mauvaise en soi mais n’arrive pas à convaincre sur son côté effrayant. La petite vampire aime jouer avec sa nourriture et si l’idée d’une ballerine qui fait des pas de danse pour tuer aurait pu être un concept excellent, cela vire plus à la clownerie.
Soyons gentils, la réalisation n’est pas aussi horrible qu’on le pensait. Elle fait juste le travail du minimum syndical sauf pour un film d’horreur. L’ambiance est bien trop légère, les scènes censées être angoissantes font rire, le sentiment d’enfermement dans le manoir ne se fait pas sentir. Néanmoins, le cadre est sympathique pour les décors. Qui dit horreur avec vampire dit aussi du sang. Alors si le casting vantait que ce soit un film avec « énormément d’hémoglobine, du jamais vu », cela s’appelle une arnaque commerciale. Oui il y a du sang mais sans plus. Puis pour plaire au public ciblé, certains plans sont très gores mais pas si convaincants. Enfin, la bande originale est tout juste correct et abuse de l’emblématique « Le lac des cygnes ».
Abigail rate tous ses pas de danse et une horreur mais pas un film d’horreur.