Ali.

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Résumé.

Cassius Clay, boxeur en puissance, se convertit et devient Mohamed Ali. Il va devoir surmonter plusieurs obstacles aussi bien dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle.

Casting.

Cassius Clay, Jr. / Mohamed Ali : Will Smith (VF : Jean-Paul Pitolin).
Howard Cosell : Jon Voight (VQ : Marc Bellier).
Drew « Bundini » Brown : Jamie Foxx (VF : Christophe Peyroux).
Malcolm X : Mario Van Peebles (VF : Lucien Jean-Baptiste).
Angelo Dundee : Ron Silver (VQ : Hubert Fielden).
Howard Bingham : Jeffrey Wright (VF : Dominik Bernard).
Belinda Ali : Nona Gaye (VQ : Johanne Garneau).
Sonji : Jada Pinkett Smith (VF : Annie Milon).

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Ali est un biopic sur la vie du boxeur Mohamed Ali.

Spike Lee a été approché pour le poste de réalisateur.

Denzel Washington a été envisagé pour le rôle de Mohamed Ali.

Will Smith a pris 17 kilos pour le rôle après un entraînement intensif pour se muscler.

Angelo Dundee, entraîneur d’Ali, a servi de consultant sur le film.

Le tournage s’est déroulé du 11 janvier au 27 mai 2001 en Illinois, Mozambique, Californie, Floride, Texas et Ghana.

Notre critique de Ali.

Découvrir la vie du plus célèbre des boxeurs, cela peut ravir à la fois et les fans et donner un intérêt pour ceux qui aiment les biopics.

Peut-être avions-nous de trop grandes attentes tant le scénario ne nous aura pas emballé. Non pas qu’il est mal écrit ou totalement inintéressant, mais il n’a rien de transcendant permettant de nous captiver du début à la fin. Il y a toujours ce risque avec les biopics de ne pas toucher suffisamment et c’est le cas ici. Les émotions ne sont pas au rendez-vous malgré les différentes épreuves que traversent Ali. Entre la lutte des droits civiques, la place de la religion, le regard des autres, la rage de vaincre, la perte de son droit d’exercer… rien n’est clairement approfondi. Par conséquent, on traverse sa vie sans avoir de quoi marquer les esprits. On ne profite pas non plus du lien familial qu’il entretient, ni la place de sa Foi dans sa vie. On aurait donc pu se consoler avec la boxe mais manque de pot, ce n’est pas très palpitant.

Will Smith s’en sort bien mais pas suffisamment pour être percutant. Ali est ainsi quelqu’un a des convictions et c’est ce qu’on retiendra de lui. En effet, il est prêt à tout perdre pour ne pas se renier et c’est admirable. Pour autant, le personnage n’est pas davantage exploité. On a l’impression qu’il n’évolue pas entre le début et la fin du film, comme s’il n’y avait pas d’autres facettes à montrer en lui. De ce fait, on n’arrive pas à s’attacher à lui et c’est dommageable pour un biopic. Reste alors les personnages secondaires et… ce n’est pas mieux. On reconnait même qu’on n’arrive pas à retenir leurs noms car ils sont là sans être là.

Avec une telle durée, il faut espérer qu’on va en prendre plein les yeux et non, tout est très académique. Pourtant avec les biopics, il y a possibilité de proposer une originalité dans la mise en scène. Le souci est lié au rythme. Le film a trop de séquences qui traînent en longueur sans un réel intérêt artistique. Même les séquences de combats ne sont pas des plus réussies à cause d’une caméra qui ne fait que bouger tout le temps et en plus en gros plan, ne permettant pas de vraiment profiter de la rencontre des boxeurs. Du point de vue technique, c’est donc simple et même la bande originale n’arrive pas à se démarquer.

Ali n’est pas passionnant pour un biopic et on avait hâte d’entendre la cloche de fin.