Réalisation : Dany Boon.
Scénario : Dany Boon, Alexandre Charlot et Franck Magnier.
Production : Claude Berri et Jérôme Seydoux.
Musique : Philippe Rombi.
Société de production : Pathé Renn Productions, Hirsch, Les Productions du Chicon, TF1 Films Production, Canal+, Centre Régional des Ressources Audiovisuelles, Centre national du cinéma et de l’image animée, CinéCinéma et Pathé.
Distributeur : Pathé.
Première mondiale : 17 janvier 2008 (Alpe d’Huez).
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 27 février 2008.
Titre original : Bienvenue chez les Ch’tis.
Durée : 1h46.
Budget : 12,5 millions d’euros.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : 20 489 303 entrées.
Résumé.
Philippe, sudiste assumé, est muté dans le Nord-Pas-De-Calais. Partant avec plein de clichés, il va découvrir sur place que tout n’est pas ce qu’il pensait être.
Casting.
Philippe Abrams : Kad Merad.
Antoine Bailleul : Dany Boon.
Julie Abrams : Zoé Félix.
Annabelle Deconninck : Anne Marivin.
Madame Bailleul : Line Renaud.
Jean : Stéphane Freiss.
Fabrice Canoli : Philippe Duquesne.
Yann Vandernoout : Guy Lecluyse.
Raphaël Abrams : Lorenzo Ausilia-Foret.
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le projet débute en 2006.
José Garcia, Daniel Auteuil, Jean Dujardin et Jean-Paul Rouve ont été envisagés pour le rôle de Philippe.
Le film détient le record du plus grand nombre d’entrées pour un film français en France. Il est également le second en prenant en compte le cinéma des autres pays, juste derrière Titanic.
Le tournage s’est déroulé du 20 mai au 13 juin 2007 en France.
Notre critique de Bienvenue chez les Ch’tis.
Comédie et plein de clichés, rien de bien rassurant.
Alors oui, le scénario énormément sur tous les clichés véhiculés sur le Nord. Mais justement, ici c’est pour mettre ça en auto-dérision et en jouer pour aller au-delà des idées préconçues. L’histoire est bien construite pour montrer l’évolution du personnage principal en passant en même temps sur le côté touristique de la région. On y découvre ainsi la culture du nord, son architecture, ses traditions, ses plats gastronomiques, son patois… Et forcément, les dialogues vont user (et parfois peut-être un peu trop) du chtimi. Ce serait la fausse note du film. Côté humour, on a des gags amusants et des situations loufoques. Néanmoins, là aussi par moment ça devient un peu lourd car on retrouve toujours les mêmes touches comiques et plus on avance dans le métrage, plus on va sombrer trop dans la caricature. Par chance, la fin redevient plus légère et plein de bons sentiments.
Bon casting car habitué des comédies alors on n’a pas de grosses surprises. Philippe vit et respire le Sud alors forcément, le Nord est un enfer glacial. Petit à petit, il va découvrir la culture locale et l’apprécier au point de l’adopter. C’est une évolution touchante du personnage qui va se retrouver piéger dans ses mensonges envers sa femme pour qu’il dépeint toujours le nord comme une catastrophe. Antoine répond à toute la caricature du ch’ti : vivant chez sa mère, parlant le chtimi de manière très forte, alcoolique, jouant du carillon… bref, ça en est même parfois de trop même s’il se veut attachant par sa gentillesse qui déborde constamment. Les autres collègues de la Poste sont sympathiques bien que peu développés à l’exception d’Annabelle. Quant à Julie, la femme du héros, elle soutient fortement son mari tant est trop attachée à son Sud.
On est dans une comédie donc la réalisation n’a rien de bien spécifique pour se lâcher. On reste dans un style conventionnel mais c’est une simplicité qui n’est pas à déplorer. Par chance, on évite le cliché météorologique en montrant le Nord toujours sous la pluie. On va donc profiter davantage du coin car la caméra va jouer au guide touristique avec le terroir et le patrimoine. Une bonne occasion pour montrer la région d’une autre façon. Dommage aussi que la bande originale ne donne pas une plus forte immersion et ne se montrera audacieuse que lors des scènes du carillon du beffroi.
Bienvenue chez les Ch’tis est une comédie amusante mais se perd au fil de son scénario pour tomber dans l’humour lourdingue.