Réalisation : Kasi Lemmons.
Scénario : Kasi Lemmons.
Production : William Horberg, Galt Niederhoffer, Celine Rattray et Trudie Styler.
Musique : Laura Karpman et Raphaël Saadiq.
Société de production : Bob Industries et Maven Pictures.
Distributeur : Fox Searchlight Pictures.
Date de sortie USA : 27 novembre 2013.
Date de sortie française : 27 août 2014.
Titre original : Black Nativity.
Durée : 1h33.
Budget : 17,5 millions de dollars.
Box-office mondial : 7,5 millions de dollars.
Box-office USA : 7 millions de dollars.
Entrées françaises : 469 entrées.
Résumé.
Passant les vacances de Noël à New York chez ses grands-parents qu’il connait à peine, Langston va voir la vie sous un autre angle et découvrir les secrets familiaux douloureux.
Casting.
Révérend Cornell Cobbs : Forest Whitaker (VF : Patrick Descamps).
Langston : Jacob Latimore (VF : Pablo Hertsens).
Naima : Jennifer Hudson (VF : Inconnue).
Aretha Cobbs : Angela Bassett (VF : Stéphane Excoffier).
Tyson « Loot » : Tyrese Gibson (VF : Claudio Dos Santos).
Joseph « Jo-Jo » : Luke James (VF : Boris Agondanou).
Le prêteur sur gages : Vondie Curtis-Hall (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Black Nativity est l’adaptation de la comédie musicale de Langston Hughes de 1961.
Le tournage s’est déroulé à New York.
Notre critique de Black Nativity.
On ne sent pas la grande originalité dans le pitch mais les émotions peuvent être au rendez-vous.
Quand on arrive à la fin du film, on se demande encore pourquoi tout ce temps pour rien. Le scénario peine vraiment à décoller tant il s’enlise dans le mélodramatique en en faisant des tonnes. Cette surenchère nuit à l’ensemble car on n’approfondit finalement pas grand chose. Les secrets familiaux sont caricaturaux, la pauvreté du quartier est en excès, la misère sociale justifie tout, la Foi est évoquée pour répondre aux archétypes… bref, rien à se mettre sous la dent. C’est dommage car il y avait du potentiel. Pourtant, l’écriture n’est pas mauvaise mais il y a trop de bons sentiments avec des valeurs moralisatrices qui ne font pas leur effet. On s’attendait à bien mieux. Surtout qu’on a droit à la fin heureuse très guimauve et trop prévisible.
Les différents membres du casting s’en sortent plutôt bien et c’est une des qualités de ce long-métrage. Là encore, même constat que le scénario. Rien n’est suffisamment travaillé en eux pour qu’on s’y attache pleinement. Ils sont trop superficiels et un peu caricaturaux. Le jeune qui commence dans la délinquance et joue son rebelle avec une vie familiale chaotique, une mère trop effacée, un grand-père très religieux et qui contrôle tout, une grand-mère trop gentille, un ex-délinquant qui s’est rangé et qui fait office de pseudo mentor… Pas grand chose à dire finalement.
Vu qu’on est dans un drame, la mise en scène s’oriente en ce sens et le rythme lent appuie fortement la lourdeur des souffrances. Sauf que trop c’est trop. Cette adaptation d’une comédie musicale reprend donc des chansons du spectacle et même si elles sont très belles à écouter, elles sont très déséquilibrées. On passe de beaucoup à rien selon les séquences. Enfin, la synchronisation labiale est souvent très décalée et casse la crédibilité de la scène. Mais les musiques sont quand même le gros atout de ce film.
Black Nativity verse trop dans la tristesse et les clichés pour être marquant.