Réalisation : Chris Renaud et Yarrow Cheney.
Scénario : Brian Lynch.
Production : Janet Healy, Dave Rosenbaum et Chris Meledandri.
Musique : Alexandre Desplat.
Société de production : Universal Pictures, Illumination Entertainment, Dentsu et Fuji Television Network.
Distributeur : Universal Pictures.
Première mondiale : 16 juin 2016 (Annecy).
Date de sortie anglaise : 24 juin 2016.
Date de sortie USA : 8 juillet 2016.
Date de sortie française : 27 juillet 2016.
Titre original : The Secret Life of Pets.
Durée : 1h27.
Budget : 75 millions de dollars.
Box-office mondial : 875,7 millions de dollars.
Box-office USA : 368,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 745 575 entrées.
Résumé.
Max est un chien qui adore Katie, sa propriétaire. Lorsqu’elle ramène Duke, un nouveau chien, il le prend mal. Par un mauvais concours de circonstances, ils se retrouvent en liberté en plein New York. Ils découvrent que des animaux abandonnés ont prévu de se venger des humains.
Casting.
Max : Louis C.K. (VF : Philippe Lacheau).
Duke : Eric Stonestreet (VF : François Damiens).
Pompon : Kevin Hart (VF : Willy Rovelli).
Chloe : Lake Bell (VF : Florence Foresti).
Gidget : Jenny Slate (VF : Dorothée Pousséo).
Katie : Ellie Kemper (VF : Rachel Arditi).
Mel : Bobby Moynihan (VF : Charles Pestel).
Pops : Dana Carvey (VF : Inconnue).
Buddy : Hannibal Buress (VF : Jean-Baptiste Anoumon).
Tiberius : Albert Brooks (VF : François Siener).
Norman : Chris Renaud (VF : Laurent Morteau).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le film a dissimulé plusieurs clins d’oeil à d’autres de ses films : Gru qui marche dans le parc, plusieurs références aux Minions, une affiche de Tous en scène…
Notre critique de Comme des bêtes.
Que font nos animaux de compagnie quand on s’absente ? On part donc à la découverte de cette nouvelle aventure.
Avec les films d’animation mettant en scène des animaux, soit les studios en font quelque chose de très gamins pour public en très bas âge, soit pour le tout public. On est dans cette seconde catégorie car on y prend vraiment beaucoup de plaisir. Le scénario se renouvelle sans cesse pour apporter son lot de péripéties. Pour toucher davantage, le film va aborder quelques thématiques comme l’amour, la loyauté, le bien-être animal… On va ainsi avoir deux visions de son thème central : l’abandon. D’un côté, ceux qui sont toujours aimant de leurs maîtres et qui vont tout faire pour les retrouver. De l’autre, ceux qui ont perdu foi aux humains et tombent dans une forte colère. Cela donne plus de sensibilité à la cause animal et de voir comment rejeter son animal peut être mal perçu aussi. On regrettera juste que le scénario n’apporte pas davantage d’émotions tant il y avait matière à faire.
Max est ainsi le petit chien mignon qui sera d’abord jaloux avant de finir par accepter son nouveau compagnon. Il est loyal et débrouillard malgré qu’il se trouve dans une zone inconnue. Duke commence méchant mais va s’adoucir. En réalité, il va surtout montrer la souffrance qu’il a en lui, ne supportant pas d’avoir été abandonné et mis en fourrière. Il vit avec un espoir qui le ronge aussi de l’intérieur. Cela forme un bon binôme où chacun va aider l’autre. Le film regorge aussi d’autres animaux qui vont tenter de les retrouver. Gidget est ainsi la chienne vivant dans son confort mais qui va finalement bien cacher son jeu en partant à l’aventure retrouver celui qu’elle aime sans oser se l’avouer. Ses compagnons sont tout aussi amusants avec chacun son propre caractère. Quant à l’antagoniste, Pompon est un lapin tout mignon en apparence mais vraiment redoutable et machiavélique, voulant se venger des humains. Il est idéal comme méchant car il ne tombe pas dans la caricature.
Très grande qualité visuelle pour ce film. Les animaux sont parfaitement bien modélisés avec une touche cartoon fort appréciable. Même constat avec New York. Qu’on soit en intérieur comme en extérieur, on est en pleine immersion avec beaucoup de soins apportés dans les détails et les textures, donnant un cadre très vivant. La réalisation est aussi très bonne. On ne vire pas dans le film pour gamins où on ne peut jamais respirer. Ici, on alterne séquences d’action entraînantes et moments plus calmes propice aux dialogues pour mieux rebondir. La bande originale s’en sort correctement même si c’est l’utilisation de chansons célèbres qui va vraiment la faire entendre tant les autres mélodies sont assez oubliables.
Comme des bêtes est très sympathique et mettant en avant les conséquences de l’abandon d’un animal.