Réalisation : Ridley Scott.
Scénario : David Scarpa.
Production : Lucy Fisher, David Franzoni, Michael A. Pruss, Ridley Scott et Douglas Wick.
Musique : Harry Gregson-Williams.
Société de production : Paramount Pictures, Scott Free Productions et Red Wagon Films.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 22 novembre 2024.
Date de sortie française : 13 novembre 2024.
Titre original : Gladiator II.
Durée : 2h28.
Budget : 250 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnu.
Box-office USA : Inconnu.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Rome est dirigée par des empereurs tyranniques. Afin de rendre sa gloire à la cité, Lucius, fils de Maximus, suit les traces de son père et entre dans le Colisée et devient un gladiateur avec l’appui de l’ambitieux Macrinus.
Casting.
Lucius Verus : Paul Mescal (VF : Inconnue).
Macrinus : Denzel Washington (VF : Emmanuel Jacomy).
Marcus Acacius : Pedro Pascal (VF : Inconnue).
Lucilla : Connie Nielsen (VF : Inconnue).
Geta : Joseph Quinn (VF : Inconnue).
Caracalla : Fred Hechinger (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Gladiator II est la suite de Gladiator.
Le projet débute en 2001.
Dans les ébauches de scénario, l’un d’eux offrait un film fantastique où Maximus apparaissait sous forme de fantômes dans la mythologie romaine et traversant les âges.
Austin Butler, Timothée Chalamet, Richard Madden et Miles Teller ont été envisagés pour le rôle de Lucius ; Barry Keoghan pour celui de Geta.
Le tournage s’est déroulé du 8 mai au 13 juillet 2023 au Maroc et Angleterre.
Notre critique de Gladiator II.
Film qui avait redonné sa gloire au péplum en marquant les esprits, l’idée d’une suite est quelque chose de très risquée surtout si le concept est le même.
L’attente était haute, les craintes aussi et il faut reconnaître que cela ne marquera pas autant les esprits. Si on commence par l’originalité, on apprécie vraiment cette histoire de complot pour renverser les deux empereurs de Rome. Chacun y va de ses manigances, de ses stratagèmes afin de rendre la gloire à la cité en mettant fin à la tyrannie. Pour autant, ce n’est pas assez poussé pour entrer clairement dans la politique antique. Les enjeux ne sont pas aussi prenants malgré un peuple qui veut se révolter. Il y avait là de quoi vraiment approfondir la société de cette époque et la souffrance des habitants. Puis si on quitte l’originalité, car cela est quand même dans le titre du film, on retrouve l’univers des gladiateurs. Malheureusement, l’effet de surprise n’est plus là. On a du mal à être captif face à cette intrigue un peu poussive. Le scénario manque ainsi d’émotions et de grands moments. En revanche, on notera une certaine noirceur sur certains passages, misant davantage sur la violence.
Si l’histoire n’est pas la plus grande des réussite, le casting est très convaincant. Lucius est un très bon guerrier, cultivé et qui est motivé par une rage de vengeance. Il va pour cela devoir grimper les échelons de gladiateurs pour atteindre son objectif. Oui, cela vous rappellera sûrement le parcours de Maximus mais en moins bien. On ne voit pas une réelle évolution du personnage et si l’acteur s’en sort plus que bien, son personnage manque de charisme. Le général est plus intéressant car il veut sauver Rome à sa façon mais c’est dommage qu’il ne soit pas plus exploité. Ce qui n’est pas le cas de Macrinus. Ce propriétaire de gladiateurs est excellent, éclipsant même son poulain. Il a tout un plan en tête et est un manipulateur impressionnant, le tout avec le sourire qui cache sa noirceur. On retrouve également Lucilla qui va se retrouver empêtrée entre son passé et son avenir. Quant aux antagonistes, les empereurs sont des tyrans, totalement fou dont l’un est posé tandis que l’autre est hors de contrôle, n’ayant aucune notion du bien et du mal.
Même réalisateur et ça se ressent à l’image. Le style est identique, que ce soit dans le cadrage que dans la colorimétrie. Mais justement, c’est également le défaut du film. On a trop un effet de recyclage jusqu’à retrouver certains plans identiques, presque comme si c’était du fan service trop appuyé… ou un manque d’originalité visuelle. Côté immersion, les décors sont toujours aussi magnifiques jusque dans les costumes et toute la vie qui tourne autour. Le temps a aussi passé et les effets visuels sont davantage utilisés… mais pas pour le mieux. Si on aime beaucoup la diversité des jeux du cirque ainsi que la séquence d’ouverture du film assez dantesque, on regrette que tous les animaux du film soient numériques et donc un manque de naturel. On terminera sur la bande originale qui reprend par moment des mélodies emblématiques du premier film et le compositeur parvient aussi à poser sa patte pour garder la même ambiance. Pour autant, n’espérez pas avoir des frissons avec les musiques qui sont certes épiques mais pas du niveau de Hans Zimmer.
Gladiator II est un bon film mais ne donne pas une suite mémorable, la faute à un scénario peu profond et une réalisation recyclée. Le détour est en revanche à faire pour la performance de Denzel Washington.