Réalisation : Franck Mancuso.
Scénario : Franck Mancuso.
Production : Patrick Gimenez, Eric Hubert et Romain Le Grand.
Musique : Krishna Levy.
Société de production : Pathé Renn Productions, Ephème Productions, M6 Films, Canal+ et CinéCinéma.
Distributeur : Pathé.
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 7 mars 2007.
Titre original : Contre-enquête.
Durée : 1h25.
Budget : 7,6 millions d’euros.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : 960 119 entrées.
Résumé.
Après le viol et le meurtre de sa fille, le policier Richard Malinowski commence à avoir des doutes sur la culpabilité de l’agresseur emprisonné. Il mène une nouvelle enquête pour retrouver le véritable meurtrier de son enfant.
Casting.
Richard Malinowski : Jean Dujardin.
Daniel Eckmann : Laurent Lucas.
Claire Malinowski : Agnès Blanchot.
Stéphane Josse : Aurélien Recoing.
Michel Arnalde : Jacques Frantz.
Docteur Delmas : Jean-Pierre Cassel.
Armand Salinas : Jean-François Garreaud.
Charlène Kraus : Virginie Ledieu.
Émilie Malinowski : Alexandra Goncalvez.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Contre-enquête est l’adaptation de la nouvelle Une arête en travers du gosier de Lawrence Block publié en 1999.
Le tournage s’est déroulé en France.
Notre critique de Contre-enquête.
Un synopsis qui nous oriente vers un très bon thriller avec un fond de vengeance, très intéressant.
C’est effectivement un scénario très prenant. Après un début dramatique qui ne laisse pas indifférent, on trouve enfin du repos avec l’arrestation. Puis commence alors le film avec la contre-enquête. Plus on avance, plus on commence nous aussi à douter sur la véracité des faits. C’est d’autant plus touchant car ce n’est pas juste un policier qui mène l’investigation, c’est aussi un père qui ne parvient pas à faire son deuil et qui veut rétablir la justice. On n’est pas vraiment dans une pure vengeance mais ça n’en est pas loin. Si on peut regretter une histoire un peu trop lisse par moment en terme d’intensité et de gravité, on est surtout surpris et même choqué par la conclusion qui va clairement marqué les esprits. On apprécie également la correspondance entre le policier et le prisonnier, donnant une sorte d’écoute et de respect qui se veut même malsaine d’un point de vue extérieur car on se demande s’il n’y a pas une forme de manipulation pour être libéré.
Jean Dujardin est absolument épatant. On voit clairement le père brisé qui n’arrive pas clairement à avancer. Il cherche à avoir les idées claires mais on voit aussi qu’il est en réalité plutôt confus. Son obsession pour la recherche de la vérité en devient très maladive que ça en impacte son couple mais aussi sa relation avec ses collègues. On s’interroge sur ses facultés mentales avec un prisonnier habile dans l’écriture et qui pourrait lui retourner le cerveau en profitant de son désespoir. Daniel, le prisonnier, est quelqu’un de posé et de calme mais il est aussi bien mystérieux. Même si on ne va pas jusqu’à sympathiser pour lui, on se demande nous aussi s’il est vraiment le coupable.
La mise en scène mise sur une certaine noirceur de l’image, reflétant l’ambiance très glauque de l’affaire. Le rythme se veut aussi très lent, très monotone. C’est ce qui va aussi donner une certaine lourdeur car on sent le temps de l’affaire qui passe, un deuil interminable… Néanmoins, on n’aurait pas refusé une réalisation un peu plus poussé encore pour bien marquer le coup. Quelques effets de styles auraient été une plus-value. Pareil pour la bande originale trop discrète et pas assez sur l’émotion.
Contre-enquête donne une histoire sombre et glauque d’un père prêt à tout pour son enfant et la vérité.
