Dead Man.


affiche poster dead man

Réalisation : Jim Jarmusch.
Scénario : Jim Jarmusch.
Production : Demetra J. MacBride et Karen Koch.
Musique : Neil Young.
Société de production : Pandora Filmproduktion, JVC Entertainment Networks, Newmarket Capital Group et 12 Gauge Productions.
Distributeur : Bowjapan / Pandora Film Verleih / Miramax.
Première mondiale : 26 mai 1995 (Cannes).
Date de sortie japonaise : 23 décembre 1995.
Date de sortie USA : 10 mai 1996.
Date de sortie française : 3 janvier 1996.
Titre original : Dead Man.
Durée : 2h01.
Budget : 9 million de dollars.
Box-office mondial : Inconnu.
Box-office USA : 1 million de dollars.
Entrées françaises : 270 833 entrées.

Résumé.

Après avoir perd un poste de comptable et avoir assassiné un homme, William Blake prend la fuite et fait la rencontre de Personne, un amérindien qui va le conduire dans un monde spirituel.

Casting.

William « Bill » Blake : Johnny Depp (VF : Jean-Pierre Michaël).
Personne : Gary Farmer (VF : Marc François).
John Scholfield : John Hurt (VF : Bernard Tiphaine).
John Dickinson : Robert Mitchum (VF : Jean-Claude Michel).
Cole Wilson : Lance Henriksen (VF : Bernard-Pierre Donnadieu).
Conway Twill : Michael Wincott (VF : Jean-Claude Sachot).
Johnny « The Kid » Pickett : Eugene Byrd (VF : Damien Boisseau).
Salvatore « Sally » Jenko : Iggy Pop (VF : Inconnue).
Thel Russell : Mili Avital (VF : Rafaèle Moutier).
Missionnaire : Alfred Molina (VF : Jean-Luc Kayser).

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Le tournage s’est déroulé d’octobre à novembre 1994 en Oregon, Washington, Nevada, Californie et Arizona.

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Notre critique de Dead Man.

Un western en noir et blanc, une drôle de curiosité.

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Il est intéressant quand les westerns ne s’orientent pas vers le format assez caricatural de duel au coucher du soleil. Ici, on est dans deux registres à la fois… pour un résultat plus que bancal. Le premier se concentre sur la spiritualité, les croyances amérindiennes, une sorte de quête personnelle et psychologique pour un long voyage… Mais c’est vraiment soporifique. Il n’y a rien de prenant ni qui amène à une réflexion plus profonde. Le second est la traque des pisteurs, chasseurs de prime… mais ça ne donne aucune tension. Pire, on tourne en rond avec des péripéties qui n’apportent rien si ce n’est meubler. Tout le scénario est plutôt ennuyeux et sans émotions. On ne sait même pas vers quoi on se dirige. Il y avait presque un espoir d’y trouver une intrigue sur un chemin vers la mort et une analyse de sa vie personnelle mais ce n’est pas le cas.

William Blake est donc celui qui va vivre une aventure qui est censé le métamorphoser. Dans un sens, c’est le cas tant il évolue d’un comptable chétif et un peu coincé à un meurtrier endurci sans âme. Pourtant, il n’y a rien de très convaincant chez lui car il change bien trop vite pour que ce soit crédible. Toute sa personnalité évolue en un rien de temps et ce ne sont pas les obstacles sur sa route qui peuvent lui retirer sa nature. Ce n’est même pas une naissance d’un nouvel homme. Quant à Personne, il a trop le cliché de l’amérindien qui parle par énigmes et qui use de citations littéraires après une passion pour des romans. Rien d’attachant le concernant. Concernant les traqueurs, on reste là aussi dans une caricature avec des hommes sans foi ni loi.

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On le disait en introduction, on a un western récent en noir et blanc. Malheureusement, cela n’apporte strictement rien en terme artistique. La réalisation n’en joue jamais et on ne voit pas trop ce que cela apporte. Cette même mise en scène qui mise sur une lenteur trop prononcée car elle ne se veut même pas contemplative. Tout le rythme est monotone que c’est pratique pour s’endormir. On aurait alors pu espérer que l’immersion avec les décors et les costumes donne une plus-value mais à part sur le début, on passe notre temps en pleine nature et ça ne permet pas de plonger dans une autre époque avec les contrées sauvages. Puis pour la bande originale, elle porte bien son nom « d’original » avec des mélodies qui ont une consonnance western mais avec de la guitare électrique, donnant un effet très sympathique.

Dead Man ne met pas un pied dans la tombe mais s’en rapproche à cause d’un scénario sans profondeur et d’un rythme qui fait dormir.

La note de Fabien
Réalisation : Jim Jarmusch.Scénario : Jim Jarmusch.Production : Demetra J. MacBride et Karen Koch.Musique : Neil Young.Société de production : Pandora Filmproduktion, JVC Entertainment Networks, Newmarket Capital Group et 12 Gauge Productions.Distributeur : Bowjapan / Pandora Film Verleih / Miramax.Première mondiale : 26 mai 1995...Dead Man.