Réalisation : Steven Quale.
Scénario : Eric Heisserer.
Production : Craig Perry et Warren Zide.
Musique : Brian Tyler.
Société de production : New Line Cinema, Practical Pictures, Parallel Zide et Jellystone Films.
Distributeur : Warner Bros..
Première mondiale : 4 août 2011 (Montréal).
Date de sortie USA : 12 août 2011.
Date de sortie française : 31 août 2011.
Titre original : Final Destination 5.
Durée : 1h32.
Budget : 40 millions de dollars.
Box-office mondial : 157,9 millions de dollars.
Box-office USA : 42,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 956 967 entrées.
Résumé.
En route pour un séminaire, Sam a une vision de l’effondrement du pont. Parvenant à s’en échapper avec ses amis, ils vont par la suite mourir l’un après l’autre, la Mort voulant terminer son travail.
Casting.
Sam Lawton : Nicholas D’Agosto (VF : Félicien Juttner).
Molly Harper : Emma Bell (VF : Marie Kauffmann).
Peter Friedkin : Miles Fisher (VF : Alexandre Zeff).
Nathan Sears : Arlen Escarpeta (VF : Benjamin Bollen).
Dennis Lapman : David Koechner (VF : Gérard Darier).
Olivia Castle : Jacqueline MacInnes Wood (VF : Noémie Dujardin).
Isaac Palmer : P. J. Byrne (VF : Martin Amic).
Candice Hooper : Ellen Wroe (VF : Magali Barney).
Jim Block : Courtney B. Vance (VF : Frantz Confiac).
William Bludworth : Tony Todd (VF : Thierry Desroses).
Roy Carson : Brent Stait (VF : Jacques Brunet).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Destination finale 5 est la suite de Destination finale, Destination finale 2, Destination finale 3 et Destination finale 4.
Certains des personnages ont des noms de réalisateurs de films d’horreur : Peter Friedkin pour William Friedkin ; Candice Hooper pour Tobe Hooper ; Olivia Castle pour William Castle.
Le tournage s’est déroulé du 13 septembre au 14 décembre 2010 au Canada.
Notre critique de Destination finale 5.
Maintenant que la franchise est au plus bas, est-ce que ce nouvel opus peut faire pire ?
Contre toute attente, non. L’histoire retire enfin son gros défaut : la comédie. On retrouve ainsi une ambiance plus angoissante même si ce n’est pas encore de haute qualité. Néanmoins, elle va innover sur quelques points pour redynamiser un peu la franchise. Tout d’abord, on évite les mentions à l’accident d’avion du premier film, permettant de tourner la page. Ensuite, on n’aura pas de visions des futurs morts. C’est donc plus intéressant dans le sens que ça donne plus de mystères et pas de possibilité de sauver tout le monde. Les deux cumulés, il n’y a donc pas non plus cette course contre la montre car les protagonistes ne comprennent pas ce qui arrivent. On ajoute aussi un peu de tension avec l’inspecteur qui veut résoudre ces différentes morts suspectes. Dommage encore une fois que le scénario ne questionne pas davantage sur la vie et la mort ou de donner un peu plus d’intérêt sur le sujet. À noter que la séquence finale est particulièrement réussie et surprend.
Autre amélioration, la fin des caricatures des personnages. On est sur quelque chose de plus simple. Même si aucun n’est vraiment développé, on arrive plus facilement à s’attacher un minimum à eux. De plus, ce ne sont plus des adolescents mais des jeunes adultes qui travaillent ensemble. Bien entendu, la grande majorité ne sert que de futures victimes. Le film se concentrera donc sur Sam qui a la vision. Il n’est ni trop apeuré ni trop confiant. Un juste équilibre de quelqu’un d’un peu perdu mais qui tient à trouver des réponses. L’autre nouveauté de cet opus, le fait que Sam ait pu sauver quelqu’un dans sa vision qui n’a pas été tué dans l’accident et qui se trouve donc bien en vie dans la réalité. Une idée pas si bête car on se demande si elle va avoir un intérêt scénaristique. Peter a aussi une certaine qualité car on va le voir s’enfoncer dans la dépression et la paranoïa, montrant ce qu’un traumatisme violent peu engendrer sur une personnalité.
On retrouve également une sobriété dans la réalisation. Si la séquence d’ouverture manque de crédibilité mais offre en revanche de l’intensité dans l’accident, le reste du film conserve sa structure classique de morts entrecoupée par l’avancée de l’intrigue. Ainsi, c’est plus équilibré que le précédent métrage. Néanmoins, si les « pièges » de la Mort sont tout aussi élaborés, il est regrettable que le film décide d’aller dans le gore pour satisfaire un public avide de sensations. Car évidemment, les effets visuels ne sont guères convaincants et ça gâche tout. La bande originale fait également bien son travail sans tomber dans les clichés habituels.
Destination finale 5 redresse la barre efficacement pour revenir davantage à la source de la saga avec quelques petites nouveautés intéressantes.