Réalisation : Antoine Fuqua.
Scénario : Richard Wenk.
Production : Jason Blumenthal, Todd Black, Denzel Washington, Steve Tisch, Mace Neufeld, Alex Siskin et Tony Eldridge.
Musique : Harry Gregson-Williams.
Société de production : Columbia Pictures, Escape Artists, Hill District Media, Lonetree Entertainment, Mace Neufeld Productions, Sony Pictures Entertainment et ZHIV Productions.
Distributeur : Columbia Pictures.
Date de sortie USA : 20 juillet 2018.
Date de sortie française : 15 août 2018.
Titre original : The Equalizer 2.
Durée : 2h01.
Budget : 62 millions de dollars.
Box-office mondial : 190,4 millions de dollars.
Box-office USA : 102 millions de dollars.
Entrées françaises : 818 996 entrées.
Résumé.
Alors qu’il est devenu chauffeur de taxi, Robert apprend que sa seule amie a été assassinat. Il cherche à retrouver les meurtriers et s’associe avec un de ses anciens frères d’armes.
Casting.
Robert McCall : Denzel Washington (VF : Emmanuel Jacomy).
Dave York : Pedro Pascal (VF : Loïc Houdré).
Miles Whittaker : Ashton Sanders (VF : Diouc Koma).
Brian Plummer : Bill Pullman (VF : Renaud Marx).
Susan Plummer : Melissa Leo (VF : Marianne Basler).
Sam Rubinstein : Orson Bean (VF : Michel Leroyer).
Fatima : Sakina Jaffrey (VF : Behi Djamati Ataî).
Resnick : Jonathan Scarfe (VF : Damien Boisseau).
Ari : Kazy Tauginas (VF : Laurent Larcher).
Kovac : Garrett Golden (VF : Jean-Alain Velardo).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Equalizer 2 est la suite de Equalizer.
Le tournage s’est déroulé de septembre à novembre 2017 au Massachusetts et Turquie.
Notre critique de Equalizer 2.
Après un premier bon film, une suite emballe assez bien même si on peut avoir des réserves.
En effet, le concept était assez simple malgré un bon scénario alors le risque est de tomber dans la redite. Malheureusement, c’est le cas. On retrouve une vengeance mais avec une histoire moins passionnante. Déjà car elle se veut un plus confuse à lancer différentes intrigues qui n’ont pour la plupart pas de réels intérêts. Les passagers du taxi de Robert n’ont pas d’utilité et son amitié avec un jeune de son immeuble n’apporte pas grand chose finalement, si ce n’est donner une personne à protéger. La tension n’arrive pas vraiment à nous prendre au ventre et même si on ne ressent pas vraiment de l’ennui, on n’a pas l’impression d’avancer. Même les séquences d’action n’ont pas de quoi nous surprendre en se voulant plus calmes et moins fréquentes. De plus, on a droit à quelques solutions de facilités scénaristiques qui sont plutôt prévisibles.
Robert avait un énorme charisme dans le premier opus et il avait de quoi être attachant malgré ses méthodes. On le reconnait, il n’a pas la même prestance dans ce film. Il est à la fois le mec cool qui aide les autres et qui les écoutent et à côté le gars qui tue froidement. Sauf que là c’est presque devenu trop facile, il ne se cache plus trop et commet des assassinats sans trop se protéger et ça manque de crédibilité vu qu’il ne se fait jamais pourchasser par la police. On ressent aussi moins bien sa personnalité car il dégage moins d’expressions. L’autre seul personnage un tant soit peu développé est l’adolescent avec qui il se lie d’amitié. C’est un jeune qui cherche à s’en sortir et qui préfère la facilité du banditisme que la droiture de son talent pour l’art. Un peu cliché et ça ne favorise pas un renforcement du protagoniste principal. Quant aux antagonistes, ils ne sont pas du tout travaillés et ce sont juste des gros bras avec des armes.
Le même réalisateur est là donc vu qu’on avait apprécié son travail, on part avec confiance. Il est regrettable qu’il reste dans une certaine zone de confort, ne proposant pas le style qu’il avait proposé auparavant. Tout est très simple, sans grande mise en scène et on trouve même dommageable l’utilisation d’effets numériques sur certains plans concernant les décors, le rendu n’étant pas très propre. La marque de fabrique du personnage est sa palette de créativité pour les assassinats sauf qu’il semble l’avoir oublié. Les meurtres sont sobres et sans grandes recherches, comme si le personnage s’était adouci. Il y a toujours cette forme de violence mais amoindrie. La bande originale non plus ne parvient pas à réitérer l’exploit pour donner une ambiance dangereuse.
Equalizer 2 est simplement correct mais n’atteint pas du tout la qualité du premier opus.