Réalisation : Joe Dante.
Scénario : Chris Columbus et Charles S. Haas.
Production : Michael Finnell.
Musique : Jerry Goldsmith.
Société de production : Warner Bros. et Amblin Entertainment.
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie USA : 15 juin 1990.
Date de sortie française : 22 août 1990.
Titre original : Gremlins 2: The New Batch.
Durée : 1h47.
Budget : 50 millions de dollars.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : 41,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 391 391 entrées.
Résumé.
Billy retrouve Gizmo dans un laboratoire génétique. Le Mogwai va être mouillé et les gremlins se répandent dans l’immeuble. La situation devient incontrôlable.
Casting.
William « Billy » Peltzer : Zach Galligan (VF : Luq Hamet).
Kate Beringer : Phoebe Cates (VF : Michèle Lituac).
Daniel Clamp : John Glover (VF : Michel Papineschi).
Grand-père Fred : Robert Prosky (VF : Jean-Pierre Delage).
Forster : Robert Picardo (VF : Roland Timsit).
Docteur Catheter : Christopher Lee (VF : Gabriel Cattand).
Marla Bloodstone : Haviland Morris (VF : Marie-Laure Beneston).
Murray Futterman : Dick Miller (VF : Serge Lhorca).
Sheila Futterman : Jackie Joseph (VF : Claude Chantal).
Marge Microwave : Kathleen Freeman (VF : Michèle Bardollet).
Monsieur Katsuji : Gedde Watanabe (VF : Philippe Peythieu).
Monsieur Wing : Keye Luke (VF : Jean Michaud).
Brain : Tony Randall (VF : Richard Darbois).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Gremlins 2 : la nouvelle génération est la suite de Gremlins.
En plus de Guizmo, les autres Mogwai se nomment George, Lenny et Daffy.
Le tournage s’est déorulé à new York.
Notre critique de Gremlins 2 : la nouvelle génération.
Y avait-il une raison particulière de faire une suite si ce n’est pour le box-office ?
Et bien non. Le scénario est vraiment mauvais du début à la fin. Déjà car on retrouve exactement la même structure que le film précédent avec la situation calme, Guizmo mignon, de l’eau, l’invasion et plein de problèmes. Du déjà-vu qui ne donne donc aucun intérêt à part de l’ennui. La marque de fabrique était aussi des touches d’humour noir mais elles sont occultées ici au profit de… rien. C’est vraiment très vite. Pire encore, l’histoire part dans l’auto-dérision en se moquant de son propre travail à travers la règle de manger après minuit ou encore le critique de film qui critique le film précédent. Il n’y a rien à retenir dans l’intrigue qui est mollassonne. Sans compter le grand n’importe quoi de l’immeuble hautement technologique à la limite de la blague et de son laboratoire génétique qui fait des expériences loufoques (jusqu’au clonage humain, rien que ça). Il y a une sorte de satyre sociétale mais c’est mal abordée qu’on ne comprend pas trop ce qu’il faut comprendre.
Les personnages ne sont clairement pas au niveau non plus. Billy n’a plus aucun intérêt et de toute façon pour le peu qu’on le voit… Pareil pour Kate qui se la joue jalouse (à raison) mais sans que ça influe sur son rôle ou même l’intrigue. Sur les dirigeants de l’immeuble, c’est encore pire et on est dans le risible oubliable. On pouvait donc espérer se rattraper avec les Mogwai et… c’est presque ça. Malheureusement, Guizmo n’est qu’un figurant dans son propre film. Reste donc les gremlins qui ont chacun leur personnalité propre et qui font toujours autant de problèmes.
On salue le travail des artistes qui justement donnent vie aux gremlins. Ils ont encore plus actifs ici à travers de nombreuses interactions crédibles mais surtout, on les voit enfin de plein pieds et même se déplacer. Une évolution technique appréciable qui rend le tout bien plus immersif. Pour le reste, la réalisation se veut décevante et n’est pas loin du nanar par moment. C’est une régression de la mise en scène. Par chance, la bande originale apporte enfin quelque chose même si on attend toujours un thème principal percutant.
Gremlins 2 : la nouvelle génération est mauvais et on sent que c’est une suite en roue libre limite forcée tant le film ne se prend même plus au sérieux.