Réalisation : Martin Scorsese.
Scénario : Richard Price.
Producteurs : Irving Axelrad et Barbara De Fina.
Musique : Robbie Robertson.
Société de production : Touchstone Pictures et Silver Screen Partners II.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Première USA : 8 octobre 1986 (New York)
Date de sortie USA : 17 octobre 1986.
Date de sortie française : 11 mars 1987.
Titre original : The Color of Money.
Durée : 1h59.
Budget : 13,8 millions de dollars.
Box-office USA : 52 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 167 887 entrées.
Résumé.
Eddie Felson est un ancien joueur talentueux de billard qui a arrêté sa passion. Lorsqu’il rencontre Vincent, un jeune joueur prometteur, il lui enseigne ce qu’il sait en faisant la tournée des bars pour gagner de l’argent.
Casting.
Eddie Felson : Paul Newman (VF : Jean-Claude Michel).
Vincent Lauria : Tom Cruise (VF : Patrick Poivey).
Carmen : Mary Elizabeth Mastrantonio (VF : Marie-Christine Darah).
Janelle : Helen Shaver (VF : Perette Pradier).
Julian : John Turturro (VF : José Luccioni).
Amos : Forest Whitaker (VF : Med Hondo).
Orvis : Bill Cobbs (VF : Robert Liensol).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
La couleur de l’argent s’inspire du livre de Walter Trevis The Color of Money publié en 1984.
Ce film est la suite d’un premier opus sorti en 1961, L’arnaqueur, avec Paul Newman en vedette. L’histoire se déroule ici 20 ans après.
Paul Newman a remporté l’Oscar du meilleur acteur pour ce film.
Plusieurs joueurs de billards dans le film jouent leur propre rôle : Grady Mathews, Steve Mizerak et Keith McCready.
Le réalisateur Martin Scorcese fait un cameo dans le film en promenant un chien. Iggy Pop en fait également en tant que joueur.
Tom Cruise s’est installé une table de billard chez lui afin de s’entraîner pendant des heures. C’est ainsi lui qui réalise les performances dans le film.
En regardant La couleur de l’argent, des concepteurs de jeux vidéo cherchaient un titre pour leur nouvelle production. Lorsque Tom Cruise marche dans la rue et quelqu’un lui demande ce qu’il a dans son sac, sa réponse donna le nom au jeu vidéo culte de 1993 : Doom.
Notre critique de La couleur de l’argent.
Un réalisateur de talent pour deux acteurs doués pour une partie de billard, l’enjeu est gros.
Le vieux briscard qui veut apprendre au jeune prodigue, du déjà-vu plein de fois. Pourtant le film n’est pas en soi un enseignement de billard mais comment berner les gens pour obtenir de plus gros gains lors des paris. Mais au final, cela reste quand même en retrait. Curieusement, il ne se passe pas grand chose dans La couleur de l’argent mais on arrive à être captivé. On se demande jusqu’où vont aller les protagonistes pour associer argent et talent dans une compétition de haut niveau. Evidemment, plus l’intrigue avance et plus l’élève et le maître vont chercher à s’affronter. On regrette quand même la fin aussi brutale et qui nous laisse un peu en suspens.
Il faut dire que les parties de billard apportent suffisamment de dynamisme grâce au talent de Scorcese. C’est juste une belle prouesse visuelle avec les gros plans et les mouvements rapides de caméra au ras du tapis pour mieux apprécier le déplacement des boules. Le réalisateur sait donner de la tension là où il n’y en a pas en temps normal. La bande originale de La couleur de l’argent tient à peu près la route en alternant chansons et musiques douces.
Paul Newman est excellent en ancien joueur qui a son passé et son expérience. Tom Cruise est également à la hauteur même s’il ne peut s’empêcher de fanfaronner mais c’est son personnage qui veut ça. Juste dommage qu’on n’arrive pas à s’attacher suffisamment à lui car au final il ne progresse pas beaucoup dans le film. Il est doué depuis le début, il sait juste mieux gérer les paris. Enfin, Carmen est le personnage féminin qui ne fait pas juste « la copine du héros » mais qui prend vraiment part au stratagème d’arnaquer les participants.
La couleur de l’argent est un film de qualité, qui aurait pu pousser encore plus loin son scénario mais qui s’en sort quand même très bien.