Réalisation : John McTiernan.
Scénario : David Arnott et Shane Black.
Production : John McTiernan et Stephen J. Roth.
Musique : Michael Kamen.
Société de production : Columbia Pictures et Oak Productions.
Distributeur : Columbia Pictures.
Date de sortie USA : 18 juin 1993.
Date de sortie française : 11 août 1993.
Titre original : Last action hero.
Durée : 2h11.
Budget : 85 millions de dollars.
Box-office mondial : 137,3 millions de dollars.
Box-office USA : 50 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 844 301 entrées.
Résumé.
Grand passionné de cinéma et de film d’action, Danny se trouve en possession d’un ticket magique qui va le propulser au cœur d’un long-métrage avec son idole Jack Slater.
Casting.
Jack Slater : Arnold Schwarzenegger (VF : Daniel Beretta).
Danny Madigan : Austin O’Brien (VF : Adrien Antoine).
Benedict : Charles Dance (VF : Gérard Berner).
Tony Vivaldi : Anthony Quinn (VF : Michel Vocoret).
John Persévère : F. Murray Abraham (VF : Jean-Pierre Moulin).
Dekker : Frank McRae (VF : Sady Rebbot).
Le tueur : Tom Noonan (VF : Patrick Floersheim).
Whitney Slater : Bridgette Wilson (VF : Françoise Dasque).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le projet a eu pour titre Extremely Violent durant son développement.
Alan Rickman et Timothy Dalton ont été envisagés pour le rôle de Benedict.
Le tournage s’est déroulé du 2 novembre 1992 au 1er avril 1993 en Californie.
Notre critique de Last action hero.
Parodie et film d’action, cela ne sent pas bon.
Si on retient le positif, il est amusant de voir les références à plusieurs films d’action célèbres et qu’il y a une sorte d’auto-dérision de l’univers cinématographique en montrant les différentes incohérences possibles. Et… c’est tout. En effet, on est vraiment dans un style très kitch avec une écriture de dialogues catastrophiques. Certes, on pourrait se dire que c’est pour appuyer sur la caricature du genre de l’action mais l’équilibre est trop bancal entre film d’action sérieux et comédie lourdingue. Il faut attendre la seconde moitié du métrage pour que l’histoire aborde un peu de sérieux sur ce qui fait qu’on peut devenir un héros et que la vie n’est pas comme dans les films. Malheureusement, c’est trop bref pour être approfondi à sa juste valeur. Quant à l’intrigue au global, c’est brouillon et peu palpitant.
Schwarzenegger va donc devoir jouer une parodie… de lui-même. Dans un sens, c’est courageux de montrer qu’il fait toujours la même chose et que ça peut devenir ridicule. Ce n’est donc pas une grande surprise de voir que son jeu n’est toujours pas convaincant et que ça le rend trop clown de vouloir se la jouer drôle entre deux séquences de testostérone. Danny quant à lui est passionné de cinéma (uniquement dans un genre évidemment) et va prendre plaisir à être intégré dans un film. Il est aux côtés de son idole et s’il commence comme une sorte de comique de service insupportable, il va finir par être plus crédible dans la seconde moitié. On ne va pas trop développer les méchants caricaturaux.
Forcément, comme on est dans une parodie dénonçant certains aspects du film d’action, on s’interroge sur la réalisation choisie. On est parfois dans le grotesque absolue avec une mise en scène sans queue ni tête accompagnée d’effets visuels la plupart du temps raté. Mais on pourrait se dire que c’est volontaire pour servir le propos initial et donc dans ce cas c’est convaincant. Malheureusement, cela forme un tout indigeste proche du nanar fait de bric et de broc.
Last action hero cherche à être drôle sans l’être et veut divertir en se ratant. Une certaine souffrance alors que le potentiel était là pour proposer quelque chose de plus abouti et moins grotesque.