Réalisation : F. Javier Gutiérrez.
Scénario : David Loucka, Jacob Aaron Estes et Akiva Goldsman.
Production : Laurie MacDonald et Walter F. Parkes.
Musique : Matthew Margeson.
Société de production : Macari/Edelstein, Parkes/MacDonald Image Nation, Quebec Film and Television Tax Credit, The Georgia Film Office, Vertigo Entertainment et Waddieish Claretrap.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 3 février 2017.
Date de sortie française : 1er février 2017.
Titre original : Rings.
Durée : 1h43.
Budget : 25 millions de dollars.
Box-office mondial : 83 millions de dollars.
Box-office USA : 27,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 458 561 entrées.
Résumé.
Afin de sauver son petit ami, Julia regarde la célèbre vidéo. Sa course contre la montre commence et elle a sept jours pour se sauver elle-même de la malédiction de Samara. Elle va devoir fouiller le passé de la jeune fille.
Casting.
Julia : Matilda Lutz (VF : Joséphine Ropion).
Holt : Alex Roe (VF : Stanislas Forlani).
Gabriel : Johnny Galecki (VF : Thierry Wermuth).
Burke : Vincent D’Onofrio (VF : Emmanuel Jacomy).
Skye : Aimee Teegarden (VF : Laura Felpin).
Samara : Bonnie Morgan (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le cercle – Rings est la suite de Le cercle – The Ring et Le cercle – The ring 2.
Le projet débute en 2014. Il était prévu de le diffuser en 3D, d’où son titre à ce moment là de The Ring 3D.
Le maquillage pour créer Samara demandait six heures de travail. Un dispositif permettant de toujours couler de l’eau se trouvait sous la tenue de l’actrice.
Le film devait initialement sortir en novembre 2015.
Le tournage s’est déroulé du 23 mars au 31 mai 2015 en Georgie.
Notre critique de Le cercle – Rings.
Troisième opus d’une saga qui a largement décliné lors du second, ce n’est pas encourageant.
Pire, c’est catastrophique. Déjà, car le scénario décide que le deuxième film n’existe pas donc côté cohérence, c’est déjà raté d’avance. Alors on va tenter de le prendre pour ce qu’il est mais ce n’est guère convaincant. En effet, comme bien souvent, tout est modernisé en reprenant les bons clichés du genre. Un casting rajeuni et de la technologie. Et oui, au revoir la cassette et bonjour le fichier numérique… rien que ça. Pire encore, voilà qu’il y a une vidéo cachée dans la vidéo numérique. Pourquoi ? Juste pour créer une suite sans intérêt. Car ici, encore une enquête pour explorer le passé de Samara. Pourquoi ? On ne sait pas trop en fait tant ça casse tout le mythe du personnage en voulant exploiter le filon à l’excès et se contredisant avec le premier film. Le métrage a aussi bien plus de phénomènes surnaturels avec des visions qui n’ont encore une fois aucune justification crédible. Ne vous attendez pas non plus à y trouver un sentiment d’angoisse car tout est trop basique.
Le casting n’est pas mauvais en soi et ça permet de ne pas trop rire de leurs interprétations. Ce sont plus les personnages qui manquent vraiment de profondeur. Julia mène l’enquête pour se sauver et elle tombe un peu dans la caricature d’héroïne de film d’horreur. Elle a des craintes mais elle les surmonte pour résoudre le mystère, n’hésitant pas à se battre s’il le faut. C’est ce qui va la maintenir lucide. Néanmoins, ce n’est pas assez pour la rendre mémorable. Son petit ami, Holt, ne sert pas à grand chose à l’intrigue. Dommage car les scénaristes ont voulu reprendre le principe du binôme du premier film sans succès. Les seconds rôles… il ne fallait pas en attendre beaucoup. À part un qui sert un peu d’antagoniste, son passif n’aide pas vraiment à le rendre captivant. Quant à Gabriel, qui mène des expériences avec les vidéos en condamnant à mort les spectateurs, c’est trop cliché que ça en devient drôle.
On continue dans les mauvais points avec une réalisation trop classique qui ne tente même pas de donner une tension palpable tout du long. Il n’y a pas cette ambiance nécessaire pour faire peur, se contentant du minimum. En effet, ce n’est pas parce qu’on est dans la pénombre que ça suffit. Il n’y a pas le style graphique du premier opus. Même la fameuse vidéo dans la vidéo est trop numérique, trop lisse, trop propre avec des effets presque kitch pour donner un aspect usé. Concernant la bande originale, là encore ce n’est pas suffisant pour de l’horreur et aucune mélodie ne reste vraiment en tête à donner des frissons.
Le cercle – Rings ne sert à rien dans la franchise, voulant trop tirer sur la corde avec des idées inintéressantes.