Réalisation : Hayao Miyazaki.
Scénario : Hayao Miyazaki.
Production : Toshio Suzuki.
Musique : Joe Hisaishi.
Société de production : Studio Ghibli.
Distributeur : Toho Company.
Sortie japonaise : 14 juillet 2023.
Sortie USA : 8 décembre 2023.
Date de sortie française : 1er novembre 2023.
Titre original : Kimi-tachi wa dō ikiru ka.
Titre anglais : The Boy and the Heron.
Durée : 2h05.
Budget : Inconnu.
Box-office mondial : 173,5 millions de dollars.
Box-office USA : 46,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 599 925 entrées.
Résumé.
Après le décès de sa mère, Mahito, un garçon de 11 ans, s’installe dans le village où elle a vécu avec son père. Il y fait la rencontre d’un héron cendré. Ce dernier va devenir son guide spirituel.
Casting.
Mahito Maki : Soma Santoki (VF : Gavril Dartevelle).
Le héron : Masaki Suda (VF : Padrig Vion).
Lady Himi : Aimyon (VF : Pauline Belle).
Natsuko Yoshino : Kimura (VF : Julie Pilod).
Shoichi Maki : Takuya Kimura (VF : Dimitri Rataud).
Grand oncle : Shōhei Hino (VF : François Marthouret).
Kiriko : Ko Shibasaki (VF : Juliette Allain).
Le Roi Péruche : Jun Kunimura (VF : Simon Volodine).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le garçon et le héron est l’adaptation du roman Le livre des choses perdues de John Connolly publié en 2006.
Le projet débute en 2016.
Notre critique de Le garçon et le héron.
Une touche de fantastique dans un drame, de quoi attirer.
Si la première partie du film est plutôt réussie, plaçant l’intrigue, les personnages et prédisposant la suite pour des émotions, les deux autres tiers du film… c’est vraiment tout autre chose. Malheureusement, elle ne nous aura pas du tout convaincu, bien au contraire. On pouvait se dire que ce monde que l’on visite est une métaphore du deuil, d’un enfant qui a perdu sa mère mais ce n’est pas le cas. Pire, on se demande même ce qu’on voit. L’intrigue part un peu dans tous les sens sans offrir une réelle cohérence. Certes, c’est un univers fantastique mais tout est très confus. Il aurait pu y avoir une approche poétique du scénario, hélas on en est loin. Restait alors les émotions… qui sont absentes. Ni joie, ni peine, ni angoisse, ni nostalgie… au contraire, c’est plutôt ennuyeux. On pourrait presque se croire dans un univers de Lewis Carroll version asiatique.
Mahito est donc le jeune héros du métrage. Au début, on s’attache à lui car on sent sa peine d’être orphelin de mère mais aussi qu’il n’est pas ravi de sa nouvelle vie. C’est via l’autre monde qu’il va s’ouvrir davantage. Pour autant, il est moins accrocheur et pour cause, il ne donne pas une sensation d’évoluer. Il cherche à sauver sa tête et à la rigueur, on peut mettre ça en parallèle qu’il ne veut pas perdre quelqu’un d’autre. Le héron, qui donne son nom au titre du film, est presque repoussant mais surtout son utilité est très amoindrie. Les rôles secondaires sont également en demi-teinte, aucun ne sortant vraiment du lot, la plupart ne faisant que passer dans le scénario.
Avec Miyazaki, on sait que le visuel a une grande importance. On retrouve bien son style. Si les personnages humains ne sont pas des plus originaux, tant on a l’impression de les avoir déjà vu ailleurs, ce sont bien les décors qui sont une réussite. Ils sont détaillés, vivants et semblent presque des peintures sur toiles encadrées. Ils dénotent cependant bien trop par rapport aux différents volatiles et autres créatures au design étrange. La réalisation offre une lenteur qui correspond au scénario, comme une sorte de solennité. La bande originale offre des mélodies douces et quasi oniriques, donnant cette immersion fantastique.
Le garçon et le héron offre de belles choses sur le plan visuel mais l’histoire ne nous aura clairement pas captivé car trop confuse.