Réalisation : Chris Renaud et Kyle Balda.
Scénario : Ken Daurio et Cinco Paul.
Production : Janet Healy et Christopher Meledandri.
Musique : John Powell.
Société de production : Universal Pictures, Illumination Entertainment et Dr. Seuss Enterprises.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 2 mars 2012.
Date de sortie française : 18 juillet 2012.
Titre original : Dr. Seuss’ The Lorax.
Durée : 1h26.
Budget : 70.
Box-office mondial : 349,3.
Box-office USA : 214,5.
Entrées françaises : 611 658 entrées.
Résumé.
Afin de conquérir le coeur d’Audrey, Ted quitte sa ville artificielle où le plastique est roi afin de trouver un vrai arbre naturel. Pour cela, il doit trouver le Gash-pilleur qui va lui raconter l’histoire du Lorax, le gardien de la forêt.
Casting.
Lorax : Danny DeVito (VF : François Berléand).
Gash-pilleur : Ed Helms (VF : Jean-Christophe Dollé).
Ted Wiggins : Zac Efron (VF : Kev Adams).
Audrey : Taylor Swift (VF : Mélodie Orru).
Norma : Betty White (VF : Paulette Frantz et au chant Evelyne Grandjean).
Aloïs O’Hare : Rob Riggle (VF : Jean-Claude Leguay).
La mère de Ted : Jenny Slate (VF : Alexandra Lamy).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le Lorax est l’adaptation du roman The Lorax de Dr Seuss publié en 1971.
Notre critique de Le Lorax.
Un concept plutôt original qui pourrait délivrer des messages sympathiques.
On part confiance avec le début du film où on comprend qu’on va nous parler d’écologie, de protection de l’environnement, de la surconsommation de plastique… Puis très vite ça va s’éloigner au profit d’un scénario qui passionne de moins en moins. La thématique initiale n’est plus approfondie et on a tendance à s’enliser dans le n’importe quoi pour meubler le vide. Alors oui, par moment le respect de la nature fait son retour et la dénonciation de l’appât du profit au détriment de la planète mais pas de quoi être suffisamment percutant. Si au moins c’était compensé par le reste. L’humour est à peine présent et ne se veut pas très drôle. Reste alors les émotions qui ne sont pas présentes. Par conséquent, on finit par s’ennuyer et nous ne sommes pas sûrs que les enfants y trouveront également leur compte.
Ted est amoureux et part dans une noble cause pour retrouver un écrin de verdure. Dommage que cette intrigue soit mise de côté et mise un peu en arrière-plan au profit de l’histoire du Lorax. Le petit garçon était pourtant sympathique. Ce fameux Lorax, ce gardien de la nature, est intéressant mais pas suffisamment marquant malgré son potentiel. Il sert de porte-parole mais pas assez convaincant malheureusement. Il reste trop gentil dans le fond. Quant au Gash-pilleur, il était à l’origine simple avant d’être pris par le goût du pouvoir de l’argent au point de tout saccager et de s’en rendre que trop tard. Pour autant, il n’est pas une caricature de l’antagoniste car c’est pour mieux montrer l’avidité de l’Homme qui en veut toujours plus sans se poser de questions. Quant au réel méchant, on le voit si peu qu’il n’a pas trop d’importance au final.
Si on commence par le négatif sur le plan technique, l’utilisation de chansons interprétées par les personnages est vraiment inutile. On aurait pu se passer de cette approche comédie musicale afin de rester dans quelque chose de plus sérieux et savoureux. Heureusement, le graphisme est convaincant et nous offre de jolis décors aussi bien dans l’avant très nature que dans l’après très détruit et en plastique. La réalisation est propre mais n’ose pas beaucoup de folies créatives.
Le Lorax avait un bon message écologique à mettre en avant mais ne parvient pas à se sublimer pour devenir mémorable.