Le seigneur des anneaux : les deux tours.

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Résumé.

La communauté est dissoute. Frodon et Sam sont accompagnés du mystérieux Gollum pour détruire l’Anneau. Merry et Pippin ont été kidnappés. Legolas, Aragorn et Gimili veulent les sauver. Mais les forces de Sauron sont en marche et le Rohan, le royaumes des chevaux, est sa prochaine cible.

Casting.

Frodon Sacquet : Elijah Wood (VF : Alexandre Gillet).
Gandalf le Blanc : Ian McKellen (VF : Jean Piat).
Samsagace « Sam » Gamegie : Sean Astin (VF : Christophe Lemoine).
Gollum : Andy Serkis (VF : Sylvain Caruso).
Aragorn : Viggo Mortensen (VF : Bernard Gabay).
Peregrin « Pippin » Touque : Billy Boyd (VF : Pierre Tessier).
Meriadoc « Merry » Brandebouc : Dominic Monaghan (VF : Vincent Ropion).
Legolas : Orlando Bloom (VF : Denis Laustriat).
Gimli : John Rhys-Davies (VF : Vincent Grass).
Saroumane : Christopher Lee (VF : Michel Le Royer).
Arwen : Liv Tyler (VF : Marie-Laure Dougnac).
Galadriel : Cate Blanchett (VF : Déborah Perret).
Elrond : Hugo Weaving (VF : Féodor Atkine).
Sauron : Sala Baker (VF : Michel Vigné).
Sylvebarbe : John Rhys-Davies (VF : Vincent Grass).
Eowyn : Miranda Otto (VF : Barbara Tissier).
Eomer : Karl Urban (VF : Jean-Pierre Michaël).
Theoden : Bernard Hill (VF : Roger Mollien).
Gríma : Brad Dourif (VF : Jean-François Vlérick).
Faramir : David Wenham (VF : Jérôme Pauwels).
Gamelin : Bruce Hopkins (VF : Pascal Renwick).
Háma : John Leigh (VF : Pascal Casanova).

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Le seigneur des anneaux : les deux tours est la suite de Le seigneur des anneaux : la communauté de l’anneau. C’est l’adaptation du roman du même nom de J.R.R. Tolkien publié en 1954.

Andy Serkis n’avait été engagé que pour faire la voix de Gollum. Devant sa prestation, le réalisateur lui a demandé d’interpréter également les gestes du personnage.

Lorsque Viggo Mortensen tape violemment dans un casque d’orque et qu’il crie, c’était aussi une vraie douleur : il venait de se casser deux orteils. La scène fut gardée au montage final.

Le chant interprété par les Uruk-Hai lors de la bataille du gouffre de Helm est en réalité un enregistrement d’un public dans un stade de crickets où Peter Jackson leur a demandé de chanter les paroles orques.

Lorsque Viggo Mortensen flotte sur la rivière, l’acteur a un moment coulé et manqué de se noyer.

La cité d’Edoras a été conçu dans un parc national. La condition d’autorisation était de remettre à l’état naturel à la fin du tournage.

Lors de la course de Legolas, Aragorn et Gimli dans les montagnes, on peut voir un lever de soleil. C’est une idée de Viggo Mortensen qui a incité l’équipe a tourné à ce moment là.

L’explosion du mur dans le gouffre de Helm est la destruction d’une maquette. Cette cité a été conçu à différentes tailles selon les besoins du tournage.

La scène où Gollum veut attraper un poisson dans l’eau a créé une surprise au début du tournage : il avait neigé la nuit. Il a fallu faire fondre toute la neige et déglacer l’eau.

Kate Winslet et Uma Thurman ont été envisagées dans le rôle d’Eowyn ; Ethan Hawke pour celui de Faramir.

Une marionnette d’environ 5m de haut est utilisée pour donner vie à Sylvebarbe. Lorsque Merry et Pippin sont assez sur ses branches, en réalité les acteurs sont assis sur des selles de vélo. Autrement, c’est une création numérique de l’Ent où chaque image demandait près de deux jours de rendu.

Viggo Mortensen aimait tellement le cheval qu’il montait dans le film qu’il l’a racheté à ses propriétaires.

Le réalisateur Peter Jackson apparait durant la bataille au gouffre, jetant une lance sur l’ennemi.

La bataille du gouffre de Helm a nécessité quatre mois de tournage et comprend vingt heures de rushes.

Notre critique de Le seigneur des anneaux : les deux tours.

Après un premier opus impressionnant et avec une fin montrant la division du groupe, un second film a souvent la lourde tâche de faire aussi bien voire mieux.

C’est le principe d’une histoire unique en trois parties. Il sera difficile de saisir tous les enjeux si vous n’avez pas vu le film précédent. On se lance donc avec ce nouveau métrage usant de plusieurs intrigues en parallèles. C’est ce qui va donner un dynamisme plus fort car on les suit en alternance. Certes, cela peut en décontenancé quelques uns car si une des intrigues ne vous passionne pas, vous ne la vivrez pas intensément. On a donc d’un côté Frodon et Sam qui se lancent seuls en territoire dangereux et on commence à voir que l’Anneau tente de prendre le contrôle du hobbit. On découvre ainsi une part plus sombre de l’œuvre. De l’autre il y a Aragorn, Legolas et Gimli en mission de sauvetage et devant faire jouer les alliances pour protéger la Terre du milieu. Puis il y a Merry et Pippin, retenus prisionners, qui vont ainsi nous faire voir la préparation d’une guerre qui s’annonce explosive.

Et c’est le cas avec la dernière partie offrant une énorme bataille. Mais au-delà de ça, le film va aborder des thématiques plus fortes, comme la trahison, la manipulation, l’entraide, la solidarité… mais aussi des sujets d’actualité comme l’écologie, l’industrialisation, le besoin de s’étendre, la destruction, la manipulation génétique… C’est certes sous-jacent mais ce n’est pas à jeter. C’était des sujets chers à Tolkien au moment d’écrire les livres et le film rend hommage à cet aspect qui fait toujours écho aujourd’hui. Vous l’aurez compris, le scénario va encore plus loin et plus haut, donnant quelque chose de bien plus prenant et toujours avec son lot d’émotions. On notera encore moins de touches d’humour, montrant aussi une maturité des personnages dans une aventure qui les dépasse dont les enjeux sont cruciaux.

Ainsi, Frodon commence à sentir les effets de la perversion de l’Anneau qui veut s’emparer de lui. Le jeune hobbit va devoir puiser dans ses forces pour résister et son ami Sam veille toujours sur lui. Ils vont tous deux faire la rencontre de Gollum, l’ancien porteur de l’Anneau. Un être ayant deux personnalités en une, l’une étant attachante et reflétant ce qu’il était avant et l’autre plus fourbe voulant récupérer l’objet qui lui appartenait. On se doute qu’il ne les aide pas par pure gentillesse mais son pendant gentil est encore prépondérant. La relation entre Gimli et Legolas prend un nouveau tour car malgré la haine de leurs deux peuples, ils apprennent à se connaître et à s’apprécier, montrant que malgré les préjugés, il est possible de s’entendre. Ils forment un excellent binôme. Aragorn commence à comprendre qu’il va devoir assumer son héritage et son statut de meneur monte encore, voulant aider son peuple et devant faire preuve de diplomatie pour parvenir à ses fins. Merry et Pippin découvrent les dangers du monde mais ils s’endurcissent pour s’en sortir. On note aussi le retour de Gandalf qui a montré en grade. Une résurrection salutaire suite à son sacrifice car il va vraiment devoir sauver la Terre du Milieu.

C’est ainsi que Saroumane montre enfin sa vraie facette, celui d’un magicien corrompu et avide de pouvoirs. Il mène une grande bataille pour conquérir le monde selon ses besoins, détruisant toute la nature pour cela à l’aide de nouveaux orques améliorés. Concernant Sauron, c’est l’antagoniste un peu plus en retrait ici mais c’est toujours lui qui manipule à son avantage Saroumane. On a aussi de nouveaux personnages avec la découverte d’un nouveau peuple : le Rohan. Terre des chevaux, on voit le roi Theoden qui n’est que l’ombre de lui-même car pervertit par son conseiller Grima mais qui va finalement revenir dans la lumière et assurer le contrôle de son royaume. Un homme charismatique qui est un reflet d’Aragorn. Eomer est un chef des armées en disgrâce malgré sa forte volonté pour le bien de son roi. Il mène ainsi une grande armée de cavaliers agissant contre les ordres. Eowyn est le nouveau personnage féminin de la saga, se voulant combattive et qui veut protéger son peuple, devenant une figure d’autorité. On découvre enfin Faramir, le frère de Boromir, qui se veut plus posé et qui cherche à faire la gloire de son père qui le déteste.

Avec les suites, il y a parfois tendance à la surenchère visuelle. Par chance, le tournage ayant été fait simultanément, on reste dans quelque chose de toujours aussi grandiose mais propre. Avec des intrigues en parallèles, le rythme du film se veut donc plus rapide que le premier volet. On continue également le voyage avec la découverte du Rohan, puisant son inspiration dans les pays nordiques. C’est toujours aussi beau à voir et découvrir un nouveau peuple apporte un renouveau. Même chose avec la découverte des Ents, le peuple de la forêt. On a toujours des effets visuels saisissants mais le concret n’est toujours pas au rebut. Au contraire, les décors restent gigantesques et l’utilisation de maquette aide beaucoup. En effet, la bataille du gouffre de Helm, d’une durée affolante de 45 minutes, marque durablement les esprits et dispose d’une mise en scène exceptionnelle. Comme auparavant, on retrouve aussi des images magnifiques à voir, nous poussant à contempler chaque détail. La bande originale continue son œuvre avec de nouvelles mélodies envoûtantes.

Le seigneur des anneaux : les deux tours continue d’asseoir son statut de chef d’œuvre !