Réalisation : Walt Dohrn et David P. Smith.
Scénario : Jonathan Aibel, Glenn Berger, Maya Forbes, Wallace Wolodarsky et Elizabeth Tippet.
Production : Gina Shay.
Musique : Theodore Shapiro.
Société de production : DreamWorks Animation et Dentsu.
Distributeur : Universal Pictures.
Date de sortie USA : 10 avril 2020.
Date de sortie française : 14 octobre 2020.
Titre original : Trolls World Tour.
Durée : 1h30.
Budget : 90 millions de dollars.
Box-office mondial : 49,3 millions de dollars.
Box-office USA : 450 000 dollars.
Entrées françaises : 1 038 565 entrées.
Résumé.
Poppy doit protéger son royaume lorsque Barb, la reine du rock, la défie dans un tournoi de musiques où elle espère récupérer les « cordes magiques » afin de dominer les différents royaumes.
Casting.
Poppy : Anna Kendrick (VF : Vitaa).
Branche : Justin Timberlake (VF : M. Pokora).
Reine Barb : Rachel Bloom (VF : Marie Tirmont).
Prince D : Anderson .Paak (VF : Diouc Koma).
Biggie : James Corden (VF : Joachim Salinger).
Guy Diamant : Kunal Nayyar (VF : Paolo Domingo).
Petit Diamant : Kenan Thompson (VF : Vegedream).
Cooper : Ron Funches (VF : Namakan Koné).
Satin : Icona Pop (VF : Alexia Papineschi).
Chenille : Icona Pop (VF : Kaycie Chase).
Delta Bella : Kelly Clarkson (VF : Diane Dassigny).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Les Trolls 2 : tournée mondiale est la suite de Les Trolls.
Le projet débute en 2017.
Notre critique de Les Trolls 2 : tournée mondiale.
Alors qu’on avait eu droit à un premier opus plutôt sympathique, une suite peut donner quelque chose de bien.
Et bien… non. C’est vraiment ennuyeux et surtout sans grands enjeux. Le scénario s’oriente énormément sur la musique et c’est beaucoup trop tant ça occupe tout. On a droit ainsi à différents chapitres qui se succèdent où on retrouve exactement le même problème sur la différence des autres et qu’il faudrait s’harmoniser, mais sans apporter une nouvelle approche à chaque fois. Il y a donc ce côté répétitif qui nuit grandement à l’élaboration d’une intrigue plus poussée. Il y avait aussi pourtant une idée plutôt intéressant sur le poste de Reine. En effet, en pensant que sa couronne lui suffit, elle en oublie ce que le poste signifie réellement. Malheureusement, ce n’est jamais clairement approfondi. On n’a donc rien à se mettre sous la dent tout au long du film et on sent que de vouloir trop partir dans un délire n’a pas été une grande réussite. Il n’y a même pas de séquences vraiment émouvantes, ce que le précédent opus avait pu faire. Même la morale est expédiée en proposant quelque chose de trop basique et guimauve.
Poppy n’a donc pas réellement changé. Elle est toujours dans sa joie musicale et pense qu’un simple câlin va tout arranger. En partant à l’aventure, elle va se rendre compte que d’être Reine n’est pas qu’un titre et que le poids des responsabilités l’accompagne. Faire des choix s’annonce plus difficile pour elle en voyant la noirceur du reste du monde. Elle est moins attachante et c’est regrettable pour une héroïne. Branche l’accompagne toujours. On a droit à une nouvelle facette du personnage qui se veut amoureux de Poppy sans que ce ne soit réciproque. Il est aussi bien plus responsable que son amie, sachant mieux analyser les situations. Ils sont cette fois-ci accompagnés d’autres Trolls. Cela permet d’étoffer un peu les seconds rôles mais sans que ne ce soit une franche réussite. L’antagoniste cette fois-ci est Barb, une rockeuse qui veut réunir tous les royaumes sous son aile en détruisant les autres styles. Extravertie, méprisant tous les autres, rien de bien original en somme.
Le visuel n’a pas bien changé et ne semble pas donner plus de finesse ou de gap graphique. C’est en revanche dans l’expansion de l’univers des Trolls qu’il y a eu un fort travail de fait. On n’est plus juste dans le royaume qu’on connait mais on en découvre d’autres avec chacun reflétant la musique qui l’habite. Country, classique, jazz, rock… On retrouve bien chaque ambiance avec son lot de clichés pour l’identifier plus vite. C’est plutôt réussi. Néanmoins, on le disait plus-haut, la musique est là, bien là, trop là. Alors encore une fois, peu de chansons originales et que des reprises trafiquées, mais c’est surtout que ça ne semble jamais s’arrêter. C’est usant pour les oreilles. La réalisation veut aussi aller encore plus dans le clip musicale et on a droit à des séquences loufoques et pas toujours du plus bel effet.
Les Trolls 2 : tournée mondiale ne fait pas salle comble où l’ennui et la surdose musicale sont trop présents sur scène.