Les visiteurs.

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Résumé.

En 1123, afin de réparer un meurtre qu’il a commis, Godefroy demande à un enchanteur de le ramener dans le temps avec son serviteur Jacquouille. Suite à une erreur, ils sont envoyés en 1992.

Casting.

Godefroy Amaury de Malefête / Hubert de Montmirail : Jean Reno.
Jacquouille la Fripouille / Jacques-Henri Jacquart : Christian Clavier.
Frénégonde de Pouille / Béatrice Goulard de Montmirail : Valérie Lemercier.
Ginette Sarcley : Marie-Anne Chazel.
Jean-Pierre Goulard : Christian Bujeau.
Fabienne Morlot : Isabelle Nanty.
Louis VI : Didier Pain.

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

La chanson emblématique du film est écrite dans une langue imaginaire proche du latin. Le groupe deviendra par la suite Era qui connaîtra un vif succès pour son premier album.

Pour la scène où on suit une flèche se planter dans la tête du Roi, le tournage s’est déroulé à l’envers sur une centaine de mètres. La caméra était disposé sur un travelling et les rails étaient retirés au fur et à mesure.

Le tournage s’est déroulé de juin à octobre 1992 en France. Le château de Montmirail du film est celui du château d’Ermenonville.

Notre critique de Les visiteurs.

Voyage dans le temps pour confrontation des époques et des coutumes, une idée très classique pour la comédie.

Ce n’est vraiment pas le scénario du siècle car c’est tellement exagéré dans l’humour que ça en devient assez insupportable. Certes, si vous êtes bon public vous prendrez beaucoup de plaisir à cause de toutes les confrontations, les quiproquos, deux univers qui s’affrontent avec l’aristocratie d’un côté et les miséreux de l’autre. Sans oublier bien sûr des échanges de dialogues assez savoureux avec là encore un « duel » avec le langage médiéval du vieux français, de l’autre le langage soutenu de la bourgeoisie. Néanmoins, tout est trop prononcé que ça en devient lourd. Quant à l’intrigue en elle-même, on n’a pas l’impression d’avancer vraiment, le scénario se contenant d’enchaîner les séquences à gags et délaissant presque son concept d’origine. Il n’y a pas vraiment de moments plus posés pour développer le voyage dans le temps et le moyen de rentrer à son époque.

Les deux acteurs comiques français des années 90 se retrouvent. Godefroy est un noble qui tient à retrouver son amour. Il se comporte de manière autoritaire, conquérant et ne comprenant pas le monde dans lequel il se trouve mais il reste valeureux. Jacquouille est le serviteur qui a tout du personnage vulgaire, irrespectueux et qui se satisfait de sa position. Il est celui qui va être le plus sujet aux blagues. Christian Clavier incarne également Jacques-Henri, quelqu’un qui se veut tellement distingué et fayot envers son supérieur qu’il n’est pas plus intéressant. Puis nous avons Béatrice, la descendante de la famille qui va chercher à résoudre cette affaire même si sans grande conviction. Il est regrettable qu’elle use tellement de parler de manière bourgeoise de façon exagérée que c’est parfois inaudible.

Il n’y a pas grand chose à dire sur la réalisation qui se veut basique. Si le début du métrage nous plonge dans l’époque médiévale avec pas une grande immersion, la suite n’est pas plus fameuse. Le rythme est également bien trop rapide qu’on a envie de souffler pour se reposer. Le film use aussi d’effets numériques qui ont mal vieillis mais qui auraient surtout pu être évités vu le résultat. Enfin, la bande originale n’a pas de grande saveur et se veut oubliable, à l’exception de la chanson devenue culte du film.

Les visiteurs est une comédie poussive avec trop de gags peu drôles.