Réalisation : Andrew Niccol.
Scénario : Andrew Niccol.
Production : Nicolas Cage, Norman Golightly, Andreas Grosch, Christopher Eberts, Andrew Niccol, Chris Roberts, Teri-Lin Robertson et Philippe Rousselet.
Musique : Antonio Pinto.
Société de production : Entertainment Manufacturing Company, VIP 3 Medienfonds, Ascendant Pictures, Saturn Films, Rising Star, Copag V, Endgame Entertainment, Majority Entertainment et Metro-Goldwyn-Mayer.
Distributeur : Lionsgate Films.
Date de sortie USA : 16 septembre 2005.
Date de sortie française : 4 janvier 2006.
Titre original : Lord of war.
Durée : 2h02.
Budget : 50 millions de dollars.
Box-office mondial : 72,6 millions de dollars.
Box-office USA : 24,1 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 322 203 entrées.
Résumé.
Yuri Orlov devient trafiquant d’armes à travers le monde. Son ascension est fulgurante mais il erre en terrain risqué et il se trouve traqué par Interpol.
Casting.
Yuri Orlov : Nicolas Cage (VF : Dominique Collignon-Maurin).
Jack Valentine : Ethan Hawke (VF : Damien Boisseau).
Ava Fontaine : Bridget Moynahan (VF : Danièle Douet).
Vitaly Orlov : Jared Leto (VF : Cédric Dumond).
André Baptiste Sr. : Eamonn Walker (VF : Thierry Desroses).
Simeon Weisz : Ian Holm (VF : Roger Carel).
Oliver Southern : Donald Sutherland (VF : José Luccioni).
André Baptiste Jr. : Sammi Rotibi (VF : Lucien Jean-Baptiste).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Monica Bellucci a été envisagée pour le rôle d’Ava Fontaine.
Certains chars d’assauts appartenaient à un collectionneur privé et plus de 3000 armes dans le film sont réelles, coûtant moins chères que d’avoir des versions factices.
Le tournage s’est déroulé du 2 août au 2 novembre 2004 en République Tchèque, États-Unis et Afrique du Sud.
Notre critique de Lord of war.
Le parcours d’un trafiquant d’armes, une idée intéressante pour découvrir ce milieu plus ou moins légal.
Car oui, quand il s’agit d’armes, il y a la version officielle dans les règles et celle dans l’ombre sans documents. Et parfois, ça arrange aussi bien l’un que l’autre. La première partie du film se veut intéressante à ce sujet tant on voit une forme d’hypocrisie générale où on ferme les yeux sur les sources des armes du moment qu’on les a pour tué l’autre. Là où on pensait vraiment suivre tout un parcours de cette profession si particulière, on en ressort un peu déçu car l’ascension est très rapide et ensuite ce n’est qu’un lot de péripéties façon chat et la souris avec Interpol. Certes, on y trouve de l’ingéniosité pour toujours se sortir des mauvais pas mais ça devient vite redondant. C’est plaisant qu’un temps avant qu’on ne se lasse car le scénario n’a plus grand chose à raconter. On espérait aussi que la traque d’Interpol donne bien plus de tensions mais ce n’est pas le cas. En revanche, le film tend bien à dénoncer le danger des armes et cette folle politique d’armement à tout va pour résoudre des conflits.
Nicolas Cage prend tous les projecteurs et son personnage est intéressant au premier abord. Très manipulateur, intelligent, grand sens de l’improvisation, fin stratège, débrouillard, beau parleur… Il a tout du commercial qui veut vendre ses produits coûte que coûte. Mais il ne va jamais proposer autre chose. Le rôle reste donc trop lisse malgré les obstacles et on ne s’attache pas plus que ça à lui. Son frère semblait avoir une utilité au début du film avant de devenir un boulet sans intérêt dans une intrigue secondaire qui n’a aucun lien avec la principale. Ava joue trop le rôle de la femme matérialiste qui ne se demande pas comment tout son confort et son luxe sont financés. Quant à l’agent d’Interpol, il n’a pas de grande présence à l’écran et on le voit souvent échouer à chaque apparition.
La séquence d’ouverture est vraiment surprenant par son audace de tout filmer à travers le point de vue… d’une balle. On se dit alors qu’on va avoir droit à une mise en scène globale prenante mais non, au final on reste dans du très classique. Heureusement, c’est correct mais on espérait davantage pour mieux marquer les esprits. Il y a aussi un rythme parfois lent, cassant un peu pourtant la tension nécessaire car même les rares séquences d’action sont plutôt faiblardes. Sans compter que les musiques sont assez superflues et ne donnent pas d’ambiance notable. En revanche, l’utilisation de la narration par le héros est bien sympathique.
Lord of war démarre bien mais perd doucement sa guerre, ratant le fait de mieux approfondir son message.