Réalisation : F. Gary Gray.
Scénario : Art Marcum et Matt Holloway.
Production : Walter F. Parkes et Laurie MacDonald.
Musique : Chris Bacon et Danny Elfman.
Société de production : Columbia Pictures, Tencent Pictures, Parkes/MacDonald Image Nation, Boies Schiller Entertainment, China Film Group Corporation, Hemisphere Media Capital, Sony Pictures Releasing et The Hideaway Entertainment.
Distributeur : Columbia Pictures.
Première mondiale : 11 juin 2019 (New York).
Date de sortie USA : 14 juin 2019.
Date de sortie française : 12 juin 2019.
Titre original : Men in black : International.
Durée : 1h55.
Budget : 110 millions de dollars.
Box-office mondial : 253,9 millions de dollars.
Box-office USA : 80 millions de dollars.
Entrées françaises : 967 040 entrées.
Résumé.
Molly est intégrée par les Men in black. Elle fait équipe avec l’Agent H à Londres afin de gérer une nouvelle menace : la Ruche.
Casting.
Agent H / Henry : Chris Hemsworth (VF : Adrien Antoine).
Agent M / Molly : Tessa Thompson (VF : Aurélie Konaté).
Grand T : Liam Neeson (VF : Frédéric van den Driessche).
Pionny : Kumail Nanjiani (VF : Ahmed Sylla).
Riza : Rebecca Ferguson (VF : Laura Blanc).
Agent C : Rafe Spall (VF : Arnaud Bedouët).
Agent O : Emma Thompson (VF : Frédérique Tirmont).
Les Jumeaux : Laurent et Larry Nicolas Bourgeois).
Vungus : Kayvan Novak (VF : Christophe Lemoine).
Frank : Tim Blaney (VF : Philippe Peythieu).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Men in black : International est un spin-off de la saga Men in black.
Le projet débute en 2015.
Le tournage s’est déroulé en Angleterre, Maroc et Italie du 9 juillet au 17 octobre 2018
Notre critique de Men in black : International.
Un spin-off de la saga, une idée risquée ou bien un renouveau salutaire ?
C’était effectivement risquée et ce n’est guère concluant. Côté nouveauté, on apprécie néanmoins le fait d’internationaliser l’agence, de voyager à travers le monde et de casser enfin cette facette « américaine ». Néanmoins, cela donne juste une sorte d’histoire d’espionnage où les méchants sont remplacés par des aliens. Le scénario n’a rien de bien original avec une nouvelle menace mondiale peu inquiétante et une infiltration des MIB par quelqu’un de néfaste mais cette idée là est peu exploitée. On retrouve également une ambiance humoristique mais peu drôle au final. On sent que c’est un peu le film qui ne sait pas trop où se placer en voulant relancer la saga sans parvenir à ses fins. Le résultat n’est pas une catastrophe mais se veut plus orientée action qu’émotion, là où la trilogie arrivait au moins à donner un petit quelque chose.
Nouveaux héros en costume donc on espère un vent de fraîcheur. L’Agent H est assez bon mais rien de bien inédit. Il est juste anti-conformiste et veut faire à sa façon. Ainsi, au revoir le costume noir une partie du film. C’est dommage car ça fait décrocher davantage de la franchise. Au contraire, l’Agent M est plus intéressante et elle a un sacré potentiel tant elle est intelligente, détachée de tout et fortement investie dans son travail. Juste dommage que son passif n’agit pas plus sur sa personnalité. L’antagoniste est au final très peu vu et on ne comprend pas trop son intérêt. Même les Jumeaux qui se veulent doter de grands pouvoirs ne sont là que pour donner de l’action. Enfin, la petite créature sert juste pour le côté mignon et amusant mais n’a au final aucun intérêt.
Relancement d’une saga donc sans doute une autre approche et… non. Au contraire, on s’éloigne vraiment de l’univers de science-fiction pour s’orienter vers l’espionnage. Différents pays, une intrigue de complot et de trahison, des courses poursuites, des fusillades… Bref, la panoplie habituelle et on ne sent même plus trop une menace réelle venant de l’espace. Heureusement, on apprécie de voir de la variété dans les aliens présentés. En revanche, le numérique est fortement présent jusque dans des séquences inutiles qui donnent une incrustation qui n’est vraiment pas belle à voir, en particulier dans les décors.
Men in black : International est une relance très mitigée de la saga et un filon qui se tarit.