Sommaire.
- I – Tout a commencé avec une souris.
- II – Mickey au cinéma.
- III – Un héros de bandes dessinées.
- IV – La souris de télévision.
- V – L’emblème des parcs Disneyland.
- VI – Mickey en pixels.
- VII – La famille Mouse.
I – Tout a commencé avec une souris.
Qui ne connait pas Mickey Mouse ? Figure emblématique des studios Disney, Michael Theodore Mouse, de son nom de baptême, a su conquérir le cœur du public depuis des décennies et s’imposer comme un symbole du divertissement.
Les prémices du personnage.
Les années 1920 marquent le début de ce que deviendra l’empire Disney. En 1927, Walt Disney avait dans ses dessins le personnage d’Oswald le lapin chanceux (créé par Ub Iwerks) sous contrat avec le producteur Charles Mintz et distribué par le studio Universal Pictures. Le personnage rencontre le succès et évidemment de bonnes recettes.
Walt voulait un plus gros budget et une plus grosse part du gâteau ce à quoi Mintz s’y opposa car il voulait au contraire réduire les coûts. De plus, ce dernier voulait créer son propre studio en embauchant en plus des animateurs de Walt. Disney ne possédait alors plus les droits sur Oswald suite au contrat qui le liait, il quitte New York pour Los Angeles le 13 mars 1928.
La naissance d’une icône.
Sur le trajet du retour en train, Walt se met à imaginer un nouveau personnage dont cette fois-ci il fera en sorte de garder les droits, tellement déçu également de la trahison de son équipe, à l’exception de Ub Iwerks et Les Clark qui sont restés à ses côtés.
A son arrivée à Los Angeles, Disney décide avec sa femme Lillian, son frère Roy et son animateur Ub Iwerks de créer un tout nouveau personnage. Lors de son travail au sein des studios Laugh-O-Gram, les bureaux étaient souvent le lieu de passage de souris qui venaient chercher de la nourriture. Walt en avait même apprivoisé une qu’il avait appelé Mortimer.
« Les souris avaient l’habitude de se battre pour des miettes dans ma poubelle lorsque je travaillais seul tard dans la nuit. Je les prenais, les plaçais et les gardais dans des cages sur mon bureau. Je fus particulièrement attendri par une souris domestique brune. C’était un petit gars assez timide. En le tapotant sur le nez avec mon crayon, j’ai réussi à lui apprendre à aller dans un cercle noir que je traçais sur ma planche à dessin. Quand j’ai quitté le Kansas pour tenter ma chance à Hollywood, j’ai souffert de le laisser derrière moi. Alors je l’ai précautionneusement emmené dans un jardin, m’assurant que les alentours étaient agréables et laissé mon petit ami apprivoisé gambader vers la liberté ». (Walt Disney)
La souris devint alors l’animal choisi pour devenir le remplaçant d’Oswald. Différents designs furent envisagés comme en témoigne cette photo mettant en évidence les concepts. On y voit même la première ébauche de Minnie.
Lillian Disney convainc son époux de changer le nom de Mortimer en quelque chose de plus agréable : Mickey Mouse.
Un design devenu mémorable.
Dès Plane Crazy, Mickey dispose d’une silhouette facilement reconnaissable : un rond pour le corps, un pour la tête, deux ronds pour les oreilles (qui resteront des ronds peu importe l’angle de vue), des tubes pour les bras et les jambes, d’un trait pour la queue et des yeux ronds. Les formes rondes permettent ainsi aux animateurs d’avoir plus de facilité pour travailler. De plus, Mickey ne dispose que de quatre doigts, usage courant à cette époque également pour la facilité de l’animation qu’on retrouvera également dans de nombreux autres personnages de dessins animés. Côté vestimentaire, il possède un short avec deux boutons.
Le 28 août 1928, avec Mickey gaucho, soit le second court-métrage, Mickey se voit doté de chaussures.
Quelques mois plus, le 28 mars 1929, avec L’opéra, un accessoire vestimentaire de Mickey ne va plus le quitter. A cette époque, les courts-métrages étant en noir et blanc, il était difficile de distinguer les mains du personnage lorsqu’elle passait devant son corps. La solution fut trouvée en lui faisant porter des gants blancs.
En 1935 avec La fanfare et l’arrivée de la couleur, Mickey se voit doté d’un vêtement rouge avec des boutons jaunes. Ces couleurs restent très liées au personnage que tout le monde a en tête.
Pendant la production de Fantasia (diffusé en 1940), l’animateur Fred Moore propose un nouveau design pour Mickey afin de lui donner plus d’émotions.
Conquis par cette nouvelle version, Walt Disney décide de l’incorporer dès 1939 avec le court-métrage Chien d’arrêt. La tête de Mickey a grossi, ses proportions sont modifiées, sa peau est devenue couleur chaire et ses yeux sont maintenant blancs avec des pupilles noires. Sa tenue vestimentaire change également : le short disparaît au profit de tenues plus traditionnelles, correspondant aux différentes histoires.
Ce n’est qu’en 2013 que Mickey connaîtra sa dernière grosse modification par l’intermédiaire de Paul Rudish. Pour lancer sa nouvelle série, la souris retrouve un design plus proche des années 1920.
Les premiers mots et ses voix.
L’arrivée du cinéma sonorisé a forcément ouvert la porte à de nouvelles possibilités techniques mais aussi scénaristiques. Afin de limiter les budgets, Walt Disney se chargea lui-même de prêter sa voix au personnage. C’est grâce à lui qu’on doit cette voix de fausset à Mickey.
Le 23 mai 1929, Mickey parle réellement avec le court-métrage The Karnival Kid. Ses premiers mots seront « Hot dogs ! ». Exceptionnellement, ce n’est pas Walt qui prononça ses mots mais Carl W. Stalling, le compositeur du court.
Malgré quelques autres exceptions, Walt Disney doubla ainsi le personnage jusqu’en 1946, année où il reconnut ne plus pouvoir prêter sa voix à cause d’être un grand fumeur. Sa voix est entendue une dernière fois dans Coquin de printemps.
Jim MacDonald, employé du département sonore des studios, prend la relève en incarnant Mickey jusqu’en 1983.
La troisième voix officielle de Mickey est incarnée par Wayne Allwine. Il officiera de 1983 à 2009. Pour l’anecdote, il est marié à Russi Taylor qui n’est autre que la voix officielle de Minnie depuis 1986.
Bret Iwan devient alors la nouvelle voix de la souris. Il partagera le rôle avec Chris Diamantopoulos qui lui officiera sur la nouvelle série de Mickey pour Disney Channel.
En France, différents comédiens de doublage se sont succédés. A commencer par Jacques Bodouin (Coquin de printemps) avant d’être remplacé par Roger Carel. Viendront ensuite Marc François, Vincent Violette, Jean-Paul Audrain, Jean-François Kopf et Laurent Pasquier.
II – Mickey au cinéma.
La célèbre icône des studios a débuté sur grand écran.
1928 : son arrivée au cinéma.
En un temps record, Ub Iwerks dessine le premier court-métrage de ce nouveau héros : Plane crazy avec en second rôle Minnie. Ce dernier est projeté le 15 mai 1928 dans une salle de Los Angeles dans l’indifférence générale. Afin de protéger sa nouvelle création, Walt dépose la marque Mickey Mouse le 21 mai 1928 suivi le 26 mai des droits sur Plane crazy. De cette manière, Walt créé et détient les droits complets de son personnage dont il veut en faire une série.
Un autre court voit également le jour, Mickey gaucho, qui lui aussi ne remporte pas l’adhésion du public mais qui montre l’un des méchants cultes de Mickey : Pat Hibulaire.
Avec l’arrivée du cinéma parlant, Walt y voit un moyen de conquérir encore plus de monde. Grâce au nouveau venu de son petit studio, Wilfred Jackson, qui est le seul à avoir une notion de musique, Disney décide de créer un dessin animé parlant afin de se démarquer de ses concurrents. Cet exploit technique de synchroniser une musique et des images animées va se concrétiser avec le court-métrage Steamboat Willie qui sera diffusé le 18 novembre 1928 au Colony Theater de New York. Bien que le personnage fut créé avant et déjà le héros d’un court-métrage, cette date est retenue comme la date anniversaire de Mickey Mouse. Contrairement aux idées reçues, Steamboat Willie n’est pas le premier court-métrage animé au son synchronisé mais c’est Dinner Time qui a droit à cet honneur dès le 14 octobre 1928.
Devant l’engouement du public cette fois-ci, Plane crazy et Mickey gaucho seront de nouveaux diffusés en salles en version sonorisée.
1928 – 1935 : la popularité grandit.
Avec l’arrivée du son, les courts-métrages prennent une nouvelle direction. Après avoir signé un contrat avec Pat Powers (Celebrity Productions), Walt Disney décide d’enregistrer d’abord la bande sonore avant de faire l’animation. Cette inversion des étapes permet une meilleure synchronisation et un meilleur travail pour les animateurs. Bal de campagne lance ainsi un renouveau dans les courts-métrages à partir de 1929. Carl Stalling est engagé afin d’aider au processus technique.
Petit à petit, des personnages font leur apparition dans l’entourage de Mickey à commencer par Horace et Clarabelle ainsi que Pluto en 1930 avec Symphonie enchaînée.
Mais 1930 marque un tournant pour Mickey et surtout pour Disney. Ub Iwerks décide de quitter les studios afin de rejoindre celui de Pat Powers et créer ainsi le personnage de Flip la grenouille. Après plus de dix ans, le créateur et le directeur de l’animation de Mickey s’en va, Qui s’y frotte s’y pique sera d’ailleurs sa dernière oeuvre. Il est également suivi par Carl Stalling qui prend aussi son envol en solitaire en 1931.
A partir de 1932, Mickey conquiert l’Europe en apparaissant dans les cinémas de différents pays. Sa popularité ne fait que grandir. Deux « Mickey » vont alors apparaître. Le premier sera celui du cinéma avec un Mickey comique typique des cartoons. Quant au second, il est celui des bandes dessinées où Mickey est plus un aventurier ou un explorateur.
Les années 1930 vont aussi marquer des changements de distributeurs. Columbia Pictures prend le relais de Celebrity Productions jusqu’en 1932, puis United Artists avant de changer en 1937 avec RKO Pictures.
De nouvelles têtes font également leur arrivée au sein de l’équipe de Walt : Wilfred Jackson, Burt Gilett, Dave Hand, Ben Sharpsteen puis Webb Smith. Ce dernier va d’ailleurs apporter une idée novatrice qui sera utilisée encore de nos jours : les storyboards. Cette étape se situe au niveau du scénario et permet d’illustrer des séquences écrites pour se donner une idée du rendu. On peut citer à cette période deux courts qui sont devenus cultes : The mad doctor (1933) et Mickey Gulliver (1934).
Mickey acquiert au fil du temps une belle popularité auprès du public. Son aura est telle qu’il devient difficile pour les artistes de faire des gags qui n’iront pas à l’encontre de la sensibilité des familles. La personnalité du héros va alors changer en devenant plus sage afin de montrer l’exemple aux enfants.
Mickey s’entoure encore de nouveaux personnages : Dingo dans Mickey au théâtre (1932) puis Donald dans Une petite poule avisée (1934). Avec le court-métrage Mickey bienfaiteur en 1934, ses trois personnages apparaissent ensemble pour la première fois, créant ainsi un trio qui marquera les esprits.
1935 – 1953 : une star en couleur qui se raréfie.
1935 marque une grande évolution pour Mickey. Les courts-métrages sont dorénavant en couleur et le héros des studios va y avoir droit lui aussi avec La fanfare.
C’est aussi une forme du déclin du personnage. D’être devenu un symbole, Mickey doit rester dans le correct et ne peut plus avoir de gags bien à lui. D’autres personnages prennent alors le relais avec Pluto, Dingo et surtout Donald, ce dernier incarnant les Mickey du début : espiègle, farceur, mauvais garnement. La souris aura cependant son moment de gloire et de fierté avec Le brave petit tailleur en 1938.
Bien que ses apparitions deviennent moins fréquentes, Mickey va atteindre le sommet de sa performance avec L’apprenti sorcier, ce dernier faisant partie intégrante de Fantasia. Mickey fait donc sa première apparition dans un long-métrage Disney et va porter une tenue culte qui restera dans la mémoire collective : la robe rouge et le chapeau pointu bleu.
Mickey s’efface tellement cependant dans les courts-métrages qu’il se résume parfois à des seconds rôles. De plus, les différentes séries centrées sur Donald, Pluto ou Dingo ne sont plus assez rentables pour Walt qui décide d’y mettre un arrêt. Mickey fait sa dernière apparition au cinéma en 1953 avec le court-métrage Mickey à la plage. Il continuera de se développer dans les bandes dessinées.
1983 : le retour sur grand écran.
Mickey est devenu tellement populaire avec les bandes dessinées et les parcs qu’il reçoit le 18 novembre 1978, en l’honneur de son cinquantième anniversaire, son étoile sur le fameux Walk of Fame à Hollywood. Il est ainsi le premier personnage animé à recevoir cet honneur.
Trente ans, c’est le temps qu’il aura fallu pour que Mickey revienne au cinéma avec le métrage Le Noël de Mickey.
Il faudra attendre 1988 pour assister à un événement « historique ». Alors que Disney est en confrontation direct avec la Warner et les Looney Toons, Bugs Bunny gagne petit à petit du terrain auprès des plus jeunes. Avec le long-métrage Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, Mickey et Bugs partagent l’affiche d’un même film où chacun disposait du même temps d’écran et de paroles.
En 1990, Le Prince et le Pauvre, adaptation de l’œuvre de Mark Twain, permet à Mickey d’apparaître en double dans ce moyen-métrage.
Avec Mickey perd la tête en 1995, le court-métrage fait son retour avec un personnage plus proche de ses origines (farceur, avec son look d’époque) mais dans une forme plus contemporaine aussi bien sur l’aspect technique que dans le contexte du métrage.
Avec Fantasia 2000 (2000), Mickey fait une apparition remarquée en interagissant avec le chef d’orchestre.
Une décennie plus tard, en 2013, Mickey investit à nouveau les écrans de cinéma mais au format court-métrage avec A cheval !. Un tour de force aussi bien scénaristique que technique avec la transition d’un Mickey en animation traditionnelle en noir et blanc à un Mickey en couleur et en images de synthèse.
La souris fera également d’autres apparitions dans Mickey, il était une fois Noël (1999) ou encore Mickey, Donald, Dingo, : les trois mousquetaires (2004).
Mickey, il était deux fois Noël (2004) permet d’avoir Mickey animé par ordinateur en images de synthèse.
III – Un héros de bandes dessinées.
Dès 1930, Mickey n’est plus présent uniquement sur le grand écran mais aussi dans un autre média accessible au plus grand nombre : la presse.
Mickey en petites cases.
La souris apparaît donc d’abord sous forme de comics strips (des très courtes histoires). Ces deux premiers auteurs sont Ub Iwerks et Win Smith. « King Features Syndicate » contacte Walt Disney pour utiliser ses personnages dans des bandes dessinées et « King Features » se chargera de la distribution. Le 13 janvier 1930 est publié le premier strip mettant en scène Mickey, reprenant des gags des précédents cartoons. Perdu sur une île déserte (Lost on Desert Island) sera le nom de la compilation des premiers strips parus de janvier à mars 1930.
Suite au départ d’Iwerks la même année, Win Smith devait prendre le relais mais il décide de quitter les studios quelques temps plus tard, ne voulant assurer l’écriture et le dessin à la fois. C’est alors Floyd Gottfredson qui prend sa place en avril 1930. Les histoires sont alors découpées en plusieurs parties pour en faire un feuilleton. Il termine les trames en court et la compilation (avril à septembre 1930) sera intitulée La vallée de la mort (Race to Death Valley). Clarabelle, Horace, l’oncle Mortimer y font leur première apparition.
Floyd Gottfredson devait être là que temporairement. Finalement, il occupera le rôle jusqu’en 1975 lors de sa retraite (même si à partir de 1955 il va arrêter l’aspect feuilleton pour reprendre des strips courts). On lui doit ainsi une grosse partie de toutes les histoires et dessins de cette période mais surtout la création de personnages devenus connus : Commissaire Finot, le Fantôme Noir,… Le 15 novembre 1975, Gottfredson signe son dernier strip. Entre temps, Merrill De Maris, Ted Osborne, Manuel Gonzales, Carson Van Osten et Bill Walsh, entres autres, s’occupent de certains des scénarios.
La popularité des comics strips sur Mickey s’étend et il est demandé de faire une planche de dessins en couleur chaque dimanche en 1932. De nouveaux artistes viennent ainsi épauler Gottfredson : Earl Duvall (qui ne restera qu’un an) et Al Taliaferro sont là pour l’encrage et Ted Osborne occupe le poste de scénariste.
En 1938, Manuel Gonzales devient également dessinateur de strips jusqu’en 1981 s’associant avec Bill Walsh pour le scénario. Gonzales abandonne le côté « épisodique » pour refaire des strips plus courts et proposant ainsi de nouvelles petites histoires sur la vie quotidienne des héros.
Mickey va également avoir droit à des histoires plus longues en bandes dessinées. En 1943, Mickey Mouse and the Seven-Colored Terror marque la première histoire signée et dessinée par Ken Hultgren.
Paul Murry a également apporté sa pierre à l’édifice. Sa première histoire est publiée dans Vacation Parade #1 en juillet 1950 avec Mickey Mouse and the Monster Whale, scénarisé par Carl Fallberg avec qui il va collaborer encore longtemps dont un autre de leur succès avec The last resort en 1953.
La célèbre souris va connaître d’autres conteurs et dessinateurs de talent et ce en Italie. Dès 1953, Romano Scarpa va marquer les esprits avec son style et son trait allant même jusqu’à réussir à être publié aux Etats-Unis en 1968. On lui dont notamment Mickey et le Mystère de Tap Yocca, Alerte à la dimension Delta !, Mickey et le Super-Champion, Le double secret du Fantôme noir, Mickey empereur de Calidornie, Mickey rencontre le professeur Neutron, Mickey et le mystère de Kali…
La France connaîtra également son lot d’auteurs et dessinateurs autour de Mickey dont Claude Marin. En 1979, il devient dessinateur pour Le Journal de Mickey, un rêve qu’il avait depuis longtemps. Scénarisé par François Corteggiani, Marin va dessiner les aventures de la souris. En 1986, il participe à la série Les bébés Disney qui va cartonner dans le monde entier.
Mickey en grandes pages.
Puis avec toutes ces bandes dessinées et strips, Mickey se devait d’avoir son propre magazine.
Ainsi, début 1933, Mickey Mouse Magazine voit le jour avec des histoires mais aussi des jeux et des articles. Mais il n’était diffusé que dans très peu de boutiques et ne connaîtra que quelques numéros.
Au fil du temps, le magazine évolue avec un recommencement en 1933 et se diffuse au plus grand nombre avant de connaître un nouveau recommencement (troisième série) en devenant mensuel en 1935 jusqu’à son arrêt en 1940.
Le magazine renaître sous le nom de Walt Disney’s Comics and Stories en 1943.
De nombreux éditeurs vont se relayer pour publier les magazines : Dell Comics (1952-1962, numéro 28 à 84), Gold Key Comics (1962-1980, numéro 85-204), Whitman (1980-1984, numéro 205 à 218), Gladstone Publishing (1986-1990, numéro 219 à 256), Gemstone Publishing (2003-2006, numéro 257 à 295), BOOM! Studios (2009-2011, numéros 296 à 309). Depuis 2015, IDW Publishing se charge de la diffusion et a repris la numérotation à partir du numéro 1 (en conservant la numérotation également d’origine).
Mickey dans les autres pays.
En 1932, l’Italie va sortir un magazine appelé Topolino (le nom italien de Mickey). Un succès retentissant toujours publié. Il renaîtra en 1949 après la Seconde Guerre Mondiale en changeant de rythme de publication et en reprenant la numérotation à 1.
En France, Mickey arrive le 21 octobre 1934 sous le nom de Le Journal de Mickey. Il s’arrêtera en 1944 suite à la Seconde Guerre Mondiale. En 1952, le journal est de retour avec un succès encore plus fort et une diffusion hebdomadaire en repartant au numéro 1.
D’autres pays feront également leur propre magazine. Don Miki en Espagne, Miky Maous en Grèce, Mikijevo Carstvo en Serbie (1936 – 1941), Musse Pigg-tidningen en Suède (1936 – 1938), Micky Maus en Allemagne (depuis 1951). En 1958, Mickey débarque dans le magazine arabe Sameer jusqu’en 2003.
Mickey va également apparaître en France sous un autre format le 3 avril 1966 avec Mickey Parade contenant des compilations d’histoires et Mickey Parade Géant en 2002.
IV – La souris de télévision.
Disparu du cinéma, Mickey s’immisce sur le petit écran. La télévision se développe progressivement dans les foyers et deux émissions permettent à la souris de se montrer.
Le monde merveilleux de Disney.
Tout d’abord avec Le monde merveilleux de Disney en 1954 dans le but de financer le projet de parcs Disneyland. Ayant eu plusieurs changements de noms au fil du temps (Disneyland, Walt Disney Presents puis The Wonderful World of Disney et Walt Disney’s Wonderful World of Color), le programme diffusait entre autre des dessins animés en plus de faire la promotion des parcs mais aussi de productions télévisuelles.
The Mickey Mouse Club.
Une émission va pourtant marquer fortement les esprits et asseoir la notoriété du personnage au public américain : The Mickey Mouse Club. Cette émission est diffusée sur ABC du 3 octobre 1955 au 25 septembre 1959. Le programme alterne entre séquences sur plateaux avec les très jeunes enfants (surnommés Mouseketeers, supervisé par Jimmie Dodd et Roy Williams), dessins animés et programmes éducatifs. Diffusé quotidiennement en semaine pendant une heure, The Mickey Mouse Club aborde de nombreux sujets et propose également des dessins animés divers et variés. De plus, chaque émission porte sur un thème. L’introduction est ainsi faite par Mickey lui-même dans différentes tenues.
Malgré son arrêt, The Mickey Mouse Club renaît de ces cendres. Tout d’abord de 1977 à 1979 sur NBC où l’émission est cette-fois ci en couleurs. Enfin, de 1989 à 1995 sur Disney Channel. Cette version diffère des deux premières éditions de par sa forme mais certains des Mouseketeers font ici leurs premières apparitions avant de devenir plus tard des célébrités à succès : Ryan Gosling, Britney Spears, Christina Aguilera, Justin Timberlake…
Rang du bas : Ryan Gosling, Britney Spears.
Mickey et ses autres programmes.
D’autres émissions verront également le jour comme The Mouse Factory en 1972 (diffusion de courts-métrages Disney présentés par un invité) et Good Morning, Mickey ! en 1983 (diffusion de différents cartoons Disney).
La France a également eu droit à son programme Mickey avec l’émission Salut les Mickey sur TF1, diffusé du 11 octobre 1983 au 24 décembre 1984. Elle est à comparer avec The Mickey Mouse Club.
Mickey apparaîtra également en tant qu’invité et présentateur dans les années 1980 de programmes où il est en version animé et interagit avec des personnes et décors réels. On notera ainsi The Best of Disney : 50 Years of Disney Magic en 1991 où Mickey rend hommage aux différents artistes Disney aux côtés de Mickael Eisner, le nouveau PDG de The Walt Disney Company.
La souris en série.
Il faudra attendre 1999 pour que Mickey dispose de sa propre série à la télévision, là où d’autres personnages de sa bande en avaient déjà. Intitulée Mickey Mania (Mickey Mouse Works en VO), cette série est une compilation de différents cartoons inédits sur 27 épisodes de 30 minutes.
De 2001 à 2003, Mickey sera le maître d’orchestre de l’émission Disney’s tous en boîte (Disney’s House of Mouse en VO). Avec ses compagnons (Donald, Dingo…), Mickey présente les courts-métrages qui seront diffusés. Les épisodes sont parfois à thèmes.
Les images de synthèse remplacent l’animation traditionnelle en 2006 avec le programme La maison de Mickey (Mickey Mouse Clubhouse en VO). S’adressant à un public vraiment plus jeune, Mickey touche ainsi une toute nouvelle génération. Durant dix ans, cette émission, diffusée sur Disney Junior, mettra à l’honneur la souris et ses amis dans un contexte ludique qui plait aux plus petits.
C’est finalement en 2013 que la fibre nostalgique se fait sentir chez Disney mais aussi dans le cœur des fans. Diffusée sur Disney Channel, afin de viser un public plus adulte, la série Mickey Mouse rend hommage aux années 1920. Tout d’abord le style visuel est beaucoup plus moderne dans le tracé de ses personnages mais aussi par ses décors. Enfin, les histoires se veulent plus humoristiques et dynamiques.
En 2017, Mickey revient en images de synthèse avec la série Mickey et ses Amis : Top Départ ! (Mickey and the Roadster Racers en VO) sur Disney Junior. Cette fois-ci, le programme se veut plus divertissant que ludique.
V – L’emblème des parcs Disneyland.
Qui n’a jamais rêvé de voir son héros en vrai ? Mickey va donc prendre vie et surtout devenir le personnage incontournable des parcs Disneyland.
Mickey en chair et en os.
Avec la création des parcs Disneyland, Walt Disney ne pouvait pas ne pas mettre sa souris fétiche comme mascotte. Cependant, Mickey aura fait une première apparition en 1937 lors de l’avant-première de Blanche-Neige et les Sept Nains, aux côtés de Walt Disney.
En 1950, à l’occasion d’un spectacle de patinage artistique Walt Disney’s Toy Shop mené par la troupe Ice Capades, Walt Disney accepte que ses personnages soient les héros du numéro.
Il reprendra alors le concept en 1955 pour l’ouverture du parc Disneyland en Californie mais en améliorant le visage qui disposait de trop d’ouvertures pour les yeux de l’interprète sous le costume.
En 1958, les têtes évoluent en quelque chose de moins effrayant.
En 1959, la tête de Mickey devient celle des cartoons et il porte toujours un short.
En 1961, le concepteur John Hench propose de nouveaux costumes avec des têtes exagérément grosses afin de donner une impression d’un personnage de petite taille. Ces costumes disposaient cependant de bras inutilisables.
Afin de rendre le personnage plus « réaliste », l’animateur Bill Justice est chargé de créer un costume intégral. En 1962, le « nouveau » Mickey déambule dans les parcs. Il porte dorénavant un smoking et l’interprète est recruté pour sa petite taille.
En 1978, les costumes sont retravaillés, les gants ne possèdent plus que quatre doigts et sont plus épais.
En 1987, le design de la tête va alors être amélioré et va devenir presque celle qu’on connait à présent. La tête devient plus ronde et les yeux plus petits.
Afin d’être plus interactif, 2004 va permettre à Mickey de parler avec les visiteurs (mouvements des yeux et de la bouche).
Enfin, en 2016, Mickey connait de légères modifications au niveau des yeux (qui deviennent plus grands), des lèvres (qui deviennent plus fines) et des costumes avec l’ouverture de Shangai Disneyland. Cette nouvelle version va s’étendre aux autres parcs.
Evidemment, Mickey va avoir plusieurs costumes selon le spectacle auquel il est acteur. Le pantalon rouge et la veste noire resteront les classiques mais il peut être aussi aventurier, sorcier, tenue de Noël et d’Halloween…
Il est également possible de voir Mickey dans les parades, dans les allées du parc mais surtout dans le pavillon qui lui est dédié dans la plupart de ses parcs. Mickey’s House and Meet Mickey permet ainsi de visiter la maison de la souris pour finir par une rencontre privilégiée avec Mickey. Disneyland Paris dispose quant à lui de Meet Mickey Mouse qui reprend un théâtre dont on visite les coulisses jusqu’à la fameuse rencontre.
Il est possible de voir également Mickey sur les Disney Cruise Line (les croisières Disney). Dans ces dernières, il dispose également de son attraction interactive Midship Detective Agency sur les paquebots Disney Dream et Disney Fantasy depuis le 31 mars 2012. Le visiteur doit résoudre des énigmes en compagnie de Mickey. Il apparaît également comme personnage à photographier et dans des spectacles.
Mickey a son land.
La souris dispose également d’un land spécifique : un quartier a été construit reprenant le design cartoon du personnage et des bandes dessinées.
Ce land ouvre le 18 juin 1988 à Walt Disney World (Floride) et connaîtra différents noms dont le dernier Mickey’s Toontown Fair même s’il fermera ses portes en 2011.
Le 24 janvier 1993, Mickey a droit à son quartier au Disneyland Park (Californie) : Mickey’s Toontown.
Il aura également sa maison à Tokyo Disneyland le 15 avril 1996 dans un quartier nommé Toontown.
Mickey en spectacles.
Mickey va également être l’acteur de différents spectacles au sein des parcs Disneyland, aussi bien comme héros principal que comme l’un des personnages scéniques. On peut citer :
- Mickey’s PhilharMagic : un spectacle cinématographique en 4D où Mickey est un chef d’orchestre. Il débute le 8 octobre 2003 en Floride, en 2005 à Hong Kong, en 2010 à Tokyo et en 2018 en France.
- Fantasmic! : un spectacle nocturne où Mickey voyage à travers différents films. Il débute le 13 mai 1992 en Californie, depuis 1998 en Floride et depuis 2011 à Tokyo.
- Ignite the Dream : un spectacle nocturne où Mickey voyage à travers différents films. Il ouvre à Shanghai Disneyland le 16 juin 2016.
- Mickey and the Wondrous Book : un spectacle scénique où Mickey donne vie à des histoires dans un livre. Il débute le 17 novembre 2015 à Hong Kong Disneyland.
- Mickey and the Magical Map : un spectacle scénique où Mickey interprète différentes chansons des films Disney. Il commence le 25 mai 2013 à Disneyland en Californie.
- Mickey’s Royal Friendship Faire : un spectacle scénique où Mickey et ses amis célèbrent différents films. Il débute le 17 juin 2016 devant le château à Walt Disney World.
En France, la souris est l’héroïne du spectacle Mickey et le magicien qui fut inauguré le 2 juillet 2016. Mickey rêve d’être magicien et va réaliser des prouesses sur scènes en compagnie d’autres personnages.
VI – Mickey en pixels.
Mickey s’est également invité sur un autre média afin de toucher principalement les plus jeunes grâce à l’évolution de la technologie : les jeux vidéo. Même si ciblé enfant, les jeux vidéo ont avec le temps conquis le coeur de nombreuses générations et ainsi Mickey a pu être présent partout et pour tout le monde. Voici une sélection de jeux.
Mickey : ses premiers jeux vidéo.
Mickey apparaît comme personnage dans les Game & Watch de Nintendo avec Mickey Mouse (1981), Mickey & Donald (1982) et Mickey Mouse 2 (1984).
En 1984, la célèbre souris devient héroïne de jeu vidéo avec Mickey’s Space Adventure créé par Al Lowe et édité par Sierra Entertainment. Jouable sur ordinateur, le joueur pouvait incarner Mickey et Pluto dont le but était de collecter des cristaux sur différentes planètes. Le jeu se présente sous forme de choix à faire par un système de commandes rudimentaires (époque oblige). Les graphismes sont constitués d’images fixes et de quelques couleurs.
En 1987 au Japon et en 1988 aux Etats-Unis, Mickey fait sa place sur la NES de chez Nintendo. Edité par Hudson Soft (Japon) et Capcom (USA) avec Mickey Mousecapade, Mickey a pour objectif de sauver Alice de la Reine de Cœur (version japonaise) ou de Maléfique (version américaine). Mickey partage le jeu avec Minnie. Chaque niveau fait avancer les deux personnages dans différents décors avec des obstacles à franchir et des boss à battre. Les versions japonaises et américaines diffèrent par l’utilisation de certains personnages.
En 1989, Mickey débarque sur la Game Boy dans un jeu intitulé Mickey Mouse.
Mickey : star des années 90.
La décennie 90 va être prolifique pour Mickey, pour le meilleur comme pour le pire.
En 1991, la Sega Genesis de SEGA dispose du jeu Fantasia (développé par Infogrames) où Mickey traverse plusieurs séquences du film en référence avec les éléments afin de récolter des notes de musique. Le jeu dispose malheureusement d’une difficulté tellement élevée qu’il est vite conspué en plus d’avoir une mauvaise jouabilité. Pour l’anecdote, ce jeu ne devait pas exister car Roy E. Disney s’opposait aux produits dérivés autour du film Fantasia. En apprenant la sortie du jeu, il a contraint SEGA a retiré tous les jeux de la vente.
La même année, Mickey’s Dangerous Chase arrive sur la Game Boy. On peut y jouer Mickey mais aussi Minnie dans différents niveaux.
En 1994, Mickey’s Ultimate Challenge permet aux joueurs de la Super Nintendo d’incarner Mickey à travers des épreuves.
1994 est surtout l’année de lancement de Mickey Mania : The Timeless Adventures of Mickey Mouse. Le jeu traverse plusieurs des productions célèbres de Mickey.
Nintendo possède Mickey et ne compte pas le lâcher. Trois jeux vont sortir dans les années 1990 mettant à l’honneur la souris dans une série : The Magical Quest starring Mickey Mouse, The Great Circus Mystery starring Mickey and Minnie et Disney’s Magical Quest 3 starring Mickey and Donald.
De nombreux autres jeux vont sortir lors de cette décennie comme Mickey’s Adventures in Numberland ou encore Mickey Mouse: Magic Wands ! ainsi que tant d’autres.
La série « Illusion ».
Mickey a été s’immiscer chez SEGA pour une série culte. En 1990, il a droit au jeu Castle of Illusion starring Mickey Mouse sur Sega Genesis, Master System et Game Gear. Il connaître même un remake en ligne en 2013 destiné aux joueurs XBox et Play Station. Mickey doit sauver Minnie qui a été enlevée.
Land of Illusion Starring Mickey Mouse marque le second épisode (même s’il ne s’agit pas d’une suite) avec une sortie sur Sega Master System en 1992 et sur Sega Game Gear en 1993. Mickey doit récupérer un cristal afin de rendre le bonheur aux habitants d’un village. Daisy, Dingo, Minnie, Donald et Horace apparaissent dans le jeu.
World of Illusion Starring Mickey Mouse and Donald Duck est le troisième épisode de la série sorti en 1992 sur Sega Genesis. Mickey et Donald sont aspirés dans un monde magique et doivent s’en échapper.
Enfin, Legend of Illusion starring Mickey Mouse est le quatrième épisode sorti en 1995 sur Game Gear. Mickey doit sauver le royaume de l’ombre maléfique qui y rôde.
2000 : la série « Kingdom Hearts ».
Une saga importante va marquer les années 2000 : Kingdom Hearts. De plus, c’est une collaboration inattendue entre Disney et l’éditeur Square Enix, permettant de mélanger les personnages Disney avec ceux du jeu, mixant ainsi le design oriental et occidental.
Kingdom Hearts sort donc en 2002 sur PlayStation 2. Mickey affronte les ténèbres qui envahissent son royaume mais n’est qu’un second rôle n’apparaissant qu’au début et à la fin du jeu.
Deux ans plus tard, Kingdom Hearts : Chain of Memories s’installe chez Nintendo sur Game Boy Advance mais Mickey y joue toujours qu’un rôle de figurant.
Arrive en 2006 Kingdom Hearts II. Mickey apparaît toujours aussi peu mais a en revanche un rôle bien plus important, ce qui va ensuite être identique sur les épisodes suivants.
Kingdom Hearts 358/2 Days débarque en 2009 sur Nintendo DS puis est suivi de Kingdom Hearts : Birth by Sleep (PSP, 2010), Kingdom Hearts coded (Nintendo DS, 2011) et Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance (Nintendo 3DS, 2012).
Mickey s’immiscera dans les téléphones avec les jeux mobiles Kingdom Hearts χ (2013) et Kingdom Hearts Union χ [Cross] (2016).
Mickey apparaît également dans des compilations remastérisées : Kingdom Hearts HD I.5 ReMIX (2013), Kingdom Hearts HD II.5 ReMIX (2014) et Kingdom Hearts HD II.8 Final Chapter Prologue (2017).
En 2019, Mickey est présent dans Kingdom Hearts 3.
Mickey sur tous les fronts.
Si chez Nintendo Mario est présent dans tous les genres, Mickey va faire de même et n’est plus le héros principal mais il partage l’affiche avec d’autres personnages. Pilote de course dans Mickey’s Racing Adventure (Game Boy, 1999) puis dans Mickey’s Speedway USA (Nintendo 64, 2000), joueur de foot dans Disney Sports Football (Game Cube), joueur de basketball dans Disney Sports Basketball (Game Cube), golfeur dans Disney Golf (PlayStation 2) et même snowboarder avec Disney Sports Snowboarding (Game Cube).
En 2002, Mickey est présent dans Disney’s Party (Game Cube), un ensemble de mini-jeux mais aussi My Disney Kitchen puis en 2003 dans le jeu d’aventure Disney’s Hide & Sneak (Game Cube).
2010 : la série « Epic Mickey ».
Mais la série qui va surtout donner ses lettres de noblesse à Mickey dans la sphère du jeu vidéo est Epic Mickey.
En 2010, Mickey se lance sur la Wii de Nintendo. Avec Epic Mickey, le joueur incarne la souris et va découvrir un monde de créations oubliées dirigé par Oswald (autre figure mythique de Disney) afin d’affronter le Fantôme Noir. Le jeu cartonne dans le cœur des fans, déjà par son graphisme qui rappelle les origines de Mickey, mais aussi car Oswald est sur le devant de la scène alors qu’il avait été oublié à l’exception des puristes.
Succès étant, sa suite arrive en 2012 avec Epic Mickey : Le retour des héros mais cette fois-ci sur toutes les plateformes. Mickey a toujours son pinceau magique et Oswald dispose d’une télécommande.
La même année, Epic Mickey : the power of illusion se fait une place sur Nintendo 3DS. Ce jeu fait référence à la série Illusion présentée plus haut.
Epic Mickey 3 était sur les rails mais l’échec du précédent opus a fit annulé le projet.
Mickey voit grand avant de se réduire.
Les années 2010 voient arriver un jeu de grande envergure en la personne de Disney INFINITY en 2013. Mélangeant à la fois des figurines à collectionner qui peuvent être intégrer dans le jeu grâce à un socle spécifique, le joueur peut ainsi être en immersion dans différents niveaux tirés des productions Disney. De plus, il peut également concevoir son propre univers en créant des mondes où sa seule limite est l’imagination. Il était alors possible de mélanger différents personnages dans différents films.
Trois éditions du jeu seront commercialisées avec un second opus qui ajoutera les personnages Marvel (2012) et un troisième qui intégrera les personnages de la franchise Star Wars (2015). Le studio de développement ferme ensuite ainsi que les jeux prévus.
Depuis, Mickey fait des apparitions dans des applications mobiles : Disney Crossy Road (2016), Disney Magic Kingdoms (2016) et Disney Emoji Blitz (2016).
VII – La famille Mouse.
On connait tous Mickey mais ce dernier dispose également de sa propre famille qui a été créée au fil de ses histoires.
Ses parents.
Ils ne sont jamais montrés mais ils sont mentionnés en tant que Walter Elias Mouse et Lillian O’Mouse. Petits clins d’oeil à Walter Elias Disney et à son épouse Lillian.
Sa sœur.
Mickey a une sœur aînée : Amélia Fieldmouse (née Mouse, qui porte également parfois le prénom Felicity). Ce personnage (dont le design et la filiation se clarifieront au fil du temps) est apparu pour la première fois dans le comics Mickey’s Nephews en 1932.
Ses neveux.
Grâce à sa sœur, Mickey possède deux neveux : Jojo et Michou (Morty et Ferdie Fieldmouse en VO) Ils apparaissent pour la première fois dans Mickey’s Nephews en 1932. Ils apparaîtront également dans des dessins animés dont Mickey’s Steamroller, en 1934.
Trois autres neveux non nommés apparaissent dans Cadeau de Noël ! en 1955.
Ses cousins et cousines.
Madeline Mouse est la cousine de Mickey. Se nommant elle-même Millicent Van Gilt-Mouse, elle apparaît en 1941 dans le comics Mickey et le nouveau « fiancé » de Minnie !.
Milicent Mouse est une autre cousine apparue dans Mickey Énigme dans Le journal de Mickey #3076 en 2011.
Matilda Mouse est apparue dans With Cousin Digger en 1959. De même que l’australien Digger Mouse.
En 1985, Jonah Mouse se dévoile en gardien de phare dans Cap sur les lingots.
Laflem Mouse (Moocher Mouse en VO) est un cousin apparu dans À chacun sa peine ! en 1959.
En 1964, le cuisinier français Louie Mouse montre ses talents dans Et que ça saute !.
Marty Mouse vit en Amérique du Sud et est apparu dans The Cat and Mouse Game en 1964.
Mozzarello Mouse apparaît brièvement dans La guerre des pizzas en 2000.
Ses oncles et tantes.
Murdoch McMouse est écossais et est apparu dans Où va se nicher la coquetterie ! en 1964.
Barnabé Mouse (Uncle Barnaby en VO) apparaît dans Un vrai cauchemar ! en 1954.
McFactor Mouse vit dans le grand nord. Sa première apparition date de 1960 dans Ciel, la grande ourse !.
Agatha Mouse est apparue dans Uninvited Guest en 1954.
Manley Mouse est un archéologue qui s’illustre dans Le spectre de Shishkabob en 1964.
Ben Ali Maus fait une apparition dans Le chauffeur d’air en 1959.
Boomer apparaît dans Un beau voyage gratuit en 1959.
Gracieuse (Zia Topolinda en VO), parfois aussi nommé Précieuse ou Miquette, est apparue dans Mickey et le collier chirikawa en 1960. Elle reviendra de nombreuses fois dans d’autres histoires.
Jeremy Mouse arrive en 2000 dans Topolino e il tesoro di Alligator Bay.
En 2016, Jessica Mouse se montre en gérante d’hôtel dans La crique craque.
Mathieu Mouse (Mukluk Mouse en VO) vit en Alaska. Il est apparu dans Une fructueuse amitié ! en 1959.
Mathusalem Mouse (Marmaduke Mouse en VO) apparaît dans Un festival mouvementé en 1956.
Maximilian Mouse est le grand-oncle de Mickey. Il se dévoile dans La maison des mystères en 1944.
Mickianne Rattinger est la grande-tante. Elle apparaît dans Le retour de Rottinger en 1994.
Vivant en Floride, l’oncle Milty Mouse est apparu dans Mission impossible en 1960.
Monty Mouse apparaît dans Pluto devient sourcier ! en 1959.
Oscar Mouse (Churchmouse Mouse en VO) est apparu dans Le meilleur reportage de Dingo en 1963.
Roulsabosse Mouse (Digger Mouse en VO) se montre dans Le boomerang sacré en 1958.
Mickey possède un autre oncle qui ne porte pas de nom mais qui est présenté comme tel dans un Mickey Énigme en 2015.
Ses ancêtres.
En 1642, Long John Mouse écumait les océans. En 1742, le bandit Dick Mouse faisait peur aux villageois. En 1869 sévissait Tex Mouse, la terreur de l’Ouest. Tous trois apparaissent dans Folle lignée en 1945.
Jonathan Tobias Mouse est l’arrière-arrière-arrière-grand-père de Mickey et serait né le 30 septembre 1754 dans le Massachusetts. Il apparaît dans La boîte aux watts en 1943.
Nathaniel John Mouse et Patience Pricilla Mouse sont les arrière-arrière-arrière-arrière-grands-parents de Mickey et les parents de Jonathan Tobias Mouse. Tous deux sont cités dans La boîte aux watts en 1943.
Albemarle Mouse est l’arrière-grand-père de Mickey. Il apparaît dans L’arrière-grand-oncle d’Amérique en 1946.
Malcom Mouse est cité dans Où va se nicher la coquetterie ! en 1964 comme un lointain aïeul.
Mick de Mick (Top de Tops en VO) apparaît dans plusieurs histoires dont la première est Mick de Mick et la pierre de Balenque en 1999.
Mickagnan Mouse est un mousquetaire qui joue de sa lame dans Minnie dans : une romantique aventure en 1989.
Mickeylinio Fortunato (Topolinio Forcola en VO) est un aïeul italien très éloigné apparu dans La proue de la fortune en 1984.