Réalisation : Michel Hazanavicius.
Scénario : Jean-François Halin.
Production : Éric et Nicolas Altmayer, Sidonie Dumas, Nicolas Seydoux, Manuel Alduy, Franck Chorot, Bertrand Maheux et Christophe Riandee.
Musique : Ludovic Bource et Kamel Ech-Cheikh.
Société de production : Gaumont, Mandarin Films, M6 Films, Canal+, CinéCinéma, Artémis Productions et M6.
Distributeur : Gaumont.
Date de sortie USA : 9 mai 2008.
Date de sortie française : 19 avril 2006.
Titre original : OSS 117 : Le Caire, nid d’espions.
Durée : 1h39.
Budget : 14 millions d’euros.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : 2 304 430 entrées.
Résumé.
En 1955, Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, est envoyé en Égypte pour remettre de l’ordre où différents espions et secte religieuse veulent prendre le contrôle.
Casting.
Hubert Bonisseur de La Bath / OSS 117 : Jean Dujardin.
Larmina El Akmar Betouche : Bérénice Bejo.
Al Tarouk : Aure Atika.
Gerhard Moeller : Richard Sammel.
Jack Jefferson : Philippe Lefebvre.
Ieveni Setine : Constantin Alexandrov.
Slimane : Abdallah Moundy.
Gilbert Plantieux : Éric Prat.
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
OSS 117 : Le Caire, nid d’espions est une adaptation libre des romans OSS 117 de Jean Bruce.
Les techniciens se sont efforcés à reprendre des méthodes de tournage d’époque pour coller à la période proposée.
Le tournage s’est déroulé au Maroc et en France.
Notre critique de OSS 117 : Le Caire, nid d’espions.
Parodie d’espionnage, ce n’est pas très original et ça ne sent pas forcément très bon.
Si on se concentre sur l’intrigue pure, comme souvent avec le genre de l’espionnage, il y a des ramifications de tous les côtés pour déjouer un complot et retrouver les coupables. Parfois c’est un peu confus car le travail d’écriture ne réside pas à faire un scénario complexe mais plus à faire rire. En effet, c’est avant tout une comédie qui va jouer sur tous les codes de l’espionnage pour les détourner. C’est très bien fait car on ne tombe pas dans les gags ridicules et lourdingues. C’est plus tourner en dérision avec en plus un choc des cultures jouant sur les clichés. On passe donc un bon moment car l’ambiance est légère et ne néglige pas pour autant l’action. Le mélange est vraiment bien géré et donne une histoire plutôt captivante.
Le gros atout du film est Jean Dujardin. Il incarne parfaitement bien l’espion avec toute sa caricature. Il est misogyne, xénophobe… et c’est tourné de telle façon que ça le rend clairement ridicule. De l’autre, il est aussi un espion aguerri qui a le sens de la punchline. Il fait aussi très sûr de lui mais on comprend vite qu’il n’a pas une grande culture et il le cache difficilement par son arrogance. On salue aussi son côté débrouillard et son sens de l’improvisation. Larmina est son contact sur place. Amoureuse de son pays et de sa religion, forcément cela va créer des confrontations entre les deux et renforcer le côté humoristique. Le casting, excellent, va aussi dans le surjeu volontaire et ça rend vraiment bien.
Dur aussi d’être indifférent à la réalisation proposée. On retrouve vraiment le style des années 1960 avec une mise en scène très simple, des effets visuels faits de maquettes ou d’incrustations vidéos flagrantes… C’est plaisant à voir car cela donne un charme supplémentaire en jouant sur la carte de la nostalgie. Les décors sont aussi bien reproduits pour nous immerger dans l’univers égyptien. On apprécie aussi la bande originale qui suit la même mouvance en donnant un côté comique sans trop l’être et en reprenant des mélodies d’époque du genre de l’espionnage.
OSS 117 : Le Caire, nid d’espions est une comédie sympathique en offrant une parodie convaincante sans tomber dans l’excès.