Réalisation : George Pan Cosmatos.
Scénario : James Cameron et Sylvester Stallone.
Production : Buzz Feitshans.
Musique : Jerry Goldsmith.
Société de production : Estudios Churubusco Azteca S.A. et Anabasis N.V..
Distributeur : TriStar Pictures.
Date de sortie USA : 22 mai 1985.
Date de sortie française : 16 octobre 1985.
Titre original : Rambo: First Blood Part II.
Durée : 1h36.
Budget : 44 millions de dollars.
Box-office mondial : 300,4 millions de dollars.
Box-office USA : 150,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 5 851 030 entrées.
Résumé.
Emprisonné, John Rambo reçoit la visite du Colonel Trautman qui lui confie une mission en échange de sa liberté : trouver la preuve de prisonniers américains au Vietnam.
Casting.
John Rambo : Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval).
Samuel Trautman : Richard Crenna (VF : Pierre Hatet).
Marshal Murdock : Charles Napier (VF : Marc de Georgi).
Podovsky : Steven Berkoff (VF : Igor De Savitch).
Co Bao : Julia Nickson (VF : Martine Irzenski).
Ericson : Martin Kove (VF : Jacques Frantz).
Tay : George Cheung (VF : Inconnue).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Rambo 2 : la mission est la suite de Rambo.
Sylvester Stallone s’est entraîné durant huit mois pour son rôle.
Dolph Lundgren a été envisagé pour le rôle de Podovsky.
Le tournage s’est déroulé de juin à août 1984 au Mexique.
Notre critique de Rambo 2 : la mission.
Il est de retour mais sa mission vaut-elle le coup ?
Clairement, non. Là où le premier opus traitait du traumatisme de guerre, ce second film n’a rien à proposer. On part sur une mission de reconnaissance qui vire mission de sauvetage pour finalement n’être qu’un enchaînement de combats, fusillades, explosions, tueries en tout genre. Il n’y a rien de plus à dire sur un scénario écrit sur un post-it avec des dialogues par moment caricaturaux proches du ridicule. L’histoire ne cherche même pas à dénoncer quelque chose tant ses maigres tentatives se soldent par un échec retentissant. On retrouve aussi trop facilement le concept du premier film avec de la survie et de la débrouillardise de Rambo.
Car oui, Rambo est égal à lui-même en étant une machine de guerre impitoyable qui n’a peur de rien, survivant à tout, résistant à toutes les tortures et sortant des répliques de gros bras. Il est dommage qu’on perde toute la psychologie du personnage. Alors qu’il a été abandonné par son gouvernement qui rampe pour le faire revenir une nouvelle fois, il accepte sans broncher en tant que bon patriote. Il ne souffre plus non plus de la guerre alors qu’il est de retour sur le terrain qui l’avait traumatisé. Les autres personnages ne sont pas mieux avec le retour de son ami officier qui n’a rien à offrir, le chef de mission où on comprend vite qu’il n’est pas net et l’agent de terrain qui sera la seule femme du film mais dont on ne saura pas grand chose.
Au revoir la forêt et bonjour la jungle. Ce n’est donc pas une grande originalité. La réalisation est très basique et se contente de miser sur l’action pour nous réveiller. Mais trop d’action tue l’action. Le dernier tiers du film ne se résume qu’à des fusillades, des explosions, des courses poursuites.. mais c’est tellement redondant que ça ne fait plus effet. On retient juste la séquence en hélicoptère assez sympathique à voir. Les musiques n’ont rien de bien sensationnelles et colleraient à n’importe quel film d’action bête et méchant.
Rambo 2 : la mission n’a rien de mémorable et ne sert que de la testostérone entre deux explosions.