San Andreas.

Réalisation : Brad Peyton.
Scénario : Carlton Cuse.
Production : Beau Flynn.
Musique : Andrew Lockington.
Société de production : New Line Cinema, Village Roadshow Pictures, RatPac-Dune Entertainment et Flynn Picture Company.
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie USA : 29 mai 2015.
Date de sortie française : 27 mai 2015.
Titre original : San Andreas.
Durée : 1h55.
Budget : 110 millions de dollars.
Box-office mondial : 474,6 millions de dollars.
Box-office USA : 155,2 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 151 994 entrées.

Résumé.

Raymond est pilote d’hélicoptère de secours. Lorsque de violents tremblements de terre secouent la Californie, il se rend à San Francisco pour retrouver sa famille séparée dans la ville en ruine.

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Le projet débute en 2011.

Dwayne Johnson s’est entraîné auprès de secouristes pour les besoins de son rôle.

Les acteurs ont réalisé la plupart de leurs cascades.

Blake, 18 ans dans le film, est incarnée par Alexandra Daddario qui avait 29 ans lors du tournage.

Le tournage s’est déroulé du 22 avril au 27 juillet 2014 en Australie et San Francisco.

Notre critique de San Andreas.

Un film catastrophe moderne, on se doute que ce ne sera pas le scénario du siècle.

Effectivement, tout est absolument prévisible dans l’histoire en utilisant tous les codes habituels. Après une séquence d’ouverture folle pour planter l’ambiance et le héros, on a droit à la famille séparée dans la ville, les sauvetages prodigieux, les catastrophes à la chaîne, les scientifiques qui alertent, les romances… bref, tout y passe. Mais on le savait, on ne pouvait pas espérer des thématiques profondes, des messages véhiculés ou de grands instants d’émotions. Quoi que sur ce dernier point, il y a le sujet du deuil qui est abordé mais ce n’est pas assez approfondi pour être vraiment pris au sérieux. Ce qu’on veut, c’est du divertissement et il faut le reconnaître, on est servi. On a tout pour se vider la tête et on l’avoue, on y prend du plaisir. Car au-delà de l’aspect sensationnaliste, on y voit aussi ce qui pourrait advenir de cette région car la faille de San Andreas existe bien. Dommage cependant que le métier de secouriste ne soit pas vraiment traité pour les mettre à l’honneur (même si le film les place clairement en héros).

Tous les personnages sont vraiment des stéréotypes donc rien de très exceptionnel. On a forcément le héros musclé tout gentil et courageux, sauvant tout le monde, aimant sa famille, traumatisé par la mort de sa fille… Très classique. Son ex-femme est courageuse, ne se laisse pas dépasser par les événements et on se demande ce qu’elle trouve à son nouveau fiancé qui est le jour et la nuit. Sa grande fille est adorable et brave, s’attachant bien sûr au garçon de bureau très timide et à son petit frère téméraire. Quant au scientifique, c’est le sismologue qui prévoit le désastre que personne n’écoute. Leur évolution est tellement prévisible tant on a déjà vu ça dans d’autres productions du même genre.

Et justement, les films catastrophes se doivent d’être spectaculaire et on le reconnait, la mission est grandement réussie ici. C’est visuellement immersif et ils ont mis les moyens. Les effets visuels sont à la hauteur des enjeux et on y ressent de la tension. La mise en scène part donc en ce sens d’en mettre plein les yeux sans forcément tomber dans l’exagération à travers des cascades loufoques même si on a droit à des situations parfois peu crédibles dans leur temporalité pour tout mettre (séismes à répétitions, tsunamis…). La bande originale apporte vraiment quelque chose avec son caractère dantesque pour coller à l’image.

San Andreas est un pur divertissement spectacle de film catastrophe et il remplit parfaitement sa fonction malgré tous les clichés.