Réalisation : Christopher McQuarrie.
Scénario : Christopher McQuarrie.
Production : Tom Cruise, Christopher McQuarrie et Jake Myers.
Musique : Lorne Balfe.
Société de production : Paramount Pictures, Skydance Media, New Republic Pictures, TC Productions et Bad Robot.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 12 juillet 2023.
Date de sortie française : 12 juillet 2023.
Titre original : Mission Impossible : dead reckoning – Part one.
Durée : 2h43.
Budget : 290 millions de dollars.
Box-office mondial : 567,5 millions de dollars.
Box-office USA : 172,1 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 617 032 entrées.
Résumé.
Ethan Hunt et son équipe traquent une nouvelle arme dangereuse et ils font face à un mystérieux ennemi. Ethan va devoir faire des choix qui peuvent menacer son entourage.
Casting.
Ethan Hunt : Tom Cruise (VF : Jean-Philippe Puymartin).
Grace : Hayley Atwell (VF : France Renard).
Benji Dunn : Simon Pegg (VF : Cédric Dumond).
Ilsa Faust : Rebecca Ferguson (VF : Ingrid Donnadieu).
Luther Stickell : Ving Rhames (VF : Saïd Amadis).
Alanna Mitsopolis / La veuve blanche : Vanessa Kirby (VF : Julia Faure).
Paris : Pom Klementieff (VF : Pom Klementieff).
Zola Mitsopolis : Frederick Schmidt (VF : Gilduin Tissier).
Jasper Briggs : Shea Whigham (VF : Loïc Houdré).
Eugene Kittridge : Henry Czerny (VF : Daniel Nicodème).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Mission Impossible : dead reckoning – Partie 1 est la suite de Mission Impossible, Mission Impossible 2, Mission impossible 3, Mission impossible : Protocole Fantôme, Mission Impossible : Rogue Nation et Mission Impossible : Fallout.
Le projet débute en 2019 avec le tournage des deux parties à la suite.
Le film devait initialement sortir le 23 juillet 2021 mais fut repoussé suite à la pandémie.
Le tournage s’est déroulé du 6 septembre 2020 au 10 septembre 2021 en Angleterre, Norvège et Italie.
Notre critique de Mission Impossible : dead reckoning – Partie 1.
Nouvel épisode de la saga d’espionnage aussi célèbre que James Bond.
L’épisode précédent avait mis la barre extrêmement haut et même si la franchise est de qualité, il y a toujours le risque qu’on soit dans la suite de trop. Clairement, on en est encore très loin. Le scénario est toujours d’une écriture exceptionnelle qu’on est dans du grand spectacle. L’histoire est prenante car elle arrive à renouveler encore la saga. On commence déjà avec la modernité. Fini le grand terroriste ou l’arme chimique, ici, Ethan et son équipe doivent contrer une intelligence artificielle. C’est la technologie du moment et bien qu’on l’ait déjà vu de nombreuses fois au cinéma, ici elle prend une autre tournure. Elle n’est pas là pour exterminer l’humanité ou dominer le monde, elle est plus là pour contrôler l’information et la vérité. Cela donne quelque chose de prenant car la technologie est omniprésente de nos jours et l’IA peut tout diriger. Il faut donc que l’équipe use de techniques plus anciennes et non numérique, renforçant alors le danger et rappelant les vieux films d’espionnage.
Ensuite, le film va aborder un sujet jamais vu encore dans la franchise : l’intégration au FMI. Certes, ce n’est pas une intrigue conséquente mais il est plaisant de voir comment des agents rejoignent l’agence, les sacrifices qu’ils doivent faire, l’origine de leur choix… L’autre atout du scénario repose sur la solidarité de l’équipe. Chacun doit faire des choix et en particulier Ethan. Sa mission doit être l’unique objectif mais il est humain, voulant protéger les siens sauf que là, tout n’est pas forcément possible et ça va donner des séquences émotions supplémentaires. Enfin, on ne voit clairement pas le temps passer tant l’histoire se relance sans cesse sans tomber en désuétude. Il faut noter que l’autre intrigue secondaire concerne la traque d’Ethan par une agence gouvernementale, resserrant alors l’étau autour de lui car ça va compliquer chacun de ses actes et infiltrations. On termine sur le fait que l’histoire se veut en deux parties donc on termine sur un cliffhanger haletant.
On retrouve la même équipe au casting. Ethan Hunt est toujours aussi acrobatique et ne subit pas la vieillesse. Si ses aptitudes physiques ne sont pas en berne, sa personnalité n’a cependant pas trop bougé par rapport aux précédents films. Ce pourrait être un bémol car vu que son équipe a une épée de Damoclès au-dessus de leur tête, on aurait pu approfondir davantage le personnage pour lui donner d’autres facettes. Néanmoins, on est toujours admiratif des performances de Tom Cruise concernant les cascades. Luther et Benji sont toujours le soutien logistique d’Ethan mais aussi de terrain même si le premier reste plus derrière l’ordinateur tandis que le second est plus dans l’action, montrant bien l’évolution qu’il a depuis son apparition dans la saga. Ilsa est aussi de la partie et doit vivre comme quelqu’un de traqué par tout le monde. Pourtant, elle met sa vie en jeu pour participer à la mission. Même si pas dans l’équipe, la Veuve blanche mène toujours sa barque avec manipulation et la loi du plus offrant.
Du côté des nouveaux, la grosse révélation provient de Grace, incarnée avec excellence par Haylee Atwell. Cambrioleuse hors pair, elle associe son charme à ses talents pour parvenir à ses fins. Voulant être autonome, elle va pourtant devoir se rallier à Ethan car elle se retrouve coincée malgré elle dans une opération qui la dépasse. Elle est combattive, courageuse mais donne aussi une touche d’humour au film dans certaines séquences. L’antagoniste du métrage se nomme Gabriel, prénom audacieux rappelant l’Ange du même nom. Il est en quelque sorte l’humanisation de l’Entité. Son acteur est charismatique et n’est en rien un cliché du grand méchant. Il ne fait pas forcément peur par sa façon d’être mais son dessein est angoissant. Il travaille avec Paris, une guerrière un peu caricaturale par moment mais qui va donner du fil à retordre à Ethan car elle ne lâche vraiment pas prise.
On le disait, le sixième opus de la franchise était très qualitatif et fort heureusement, elle est toujours au rendez-vous dans la réalisation. C’est intense, c’est fort et c’est ce qu’on attend d’un film d’action réfléchi, et non ultra simpliste. Chaque séquence d’action reste mémorable aussi bien la course poursuite en voitures à bord d’un « pot à yaourt », cassant tous les codes du film d’action, que les combats rapprochés où la mise en scène est belle à voir, jouant beaucoup avec les éclairages. Quant à LA cascade du film, on pourrait regretter que la promotion l’est tellement mise en avant car on n’a donc plus aucune surprise même si elle est superbe à voir. La grande séquence du train vaut le détour car on n’avait pas encore vu ça dans les précédents volumes. Il est un petit regrettable que les effets numériques soient davantage présents à ce moment là même si ça donne visuellement quelque chose de fou à voir. Il est rare de voir aussi un métrage d’une telle durée qui fait une fausse note sur le plant technique avec un bon rythme, de belles images mais aussi une bande son irréprochable. La bande originale donne bien plus d’intensité avec des sons lourds qui donnent une atmosphère pesante et dangereuse.
Mission Impossible : dead reckoning – Partie 1 est un grand spectacle du cinéma, alliant histoire captivante et réalisation superbe. Encore une mission réussie du septième art comme on en veut plus souvent !