Réalisation : David Carson.
Scénario : Rick Berman, Ronald D. Moore et Brannon Braga.
Production : Rick Berman.
Musique : Dennis McCarthy.
Société de production : Paramount Pictures.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 18 novembre 1994.
Date de sortie française : 29 mars 1995.
Titre original : Star Trek: Generations.
Durée : 1h58.
Budget : 35 millions de dollars.
Box-office mondial : 118 millions de dollars.
Box-office USA : 75,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 220 935 entrées.
Résumé.
En 2371, le Capitaine Picard du vaisseau Enterprise doit arrêter les agissements de Tolian Soran qui veut détruire un système stellaire avec un nouveau dispositif.
Casting.
Jean-Luc Picard : Patrick Stewart (VF : Jean-Claude de Goros).
William T. Riker : Jonathan Frakes (VF : Sylvain Lemarié).
Data : Brent Spiner (VF : Yves Beneyton).
Geordi La Forge : LeVar Burton (VF : Marc Bretonnière).
Worf : Michael Dorn (VF : Benoît Allemane).
Beverly Crusher : Gates McFadden (VF : Inconnue).
Deanna Troi : Marina Sirtis (VF : Déborah Perret).
Tolian Soran : Malcolm McDowell (VF : Alain Choquet).
Montgomery « Scotty » Scott : James Doohan (VF : Georges Aubert).
Pavel Chekov : Walter Koenig (VF : Gilbert Lévy).
James Tiberius Kirk : William Shatner (VF : Denis Savignat).
John Harriman : Alan Ruck (VF : Charles Borg).
Demora Sulu : Jacqueline Kim (VF : Hélène Chanson).
Lursa : Barbara March (VF : Inconnue).
B’Etor : Gwynyth Walsh (VF : Inconnue).
Guinan : Whoopi Goldberg (VF : Maïk Darah).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Star Trek : Générations est tiré de la série Star Trek : la nouvelle génération (1987 – 1994). C’est le septième film de la franchise Star Trek.
Le tournage s’est déroulé du 24 mars au 9 juin 1994 en Californie.
Notre critique de Star Trek : Générations.
Tout est dans le titre, ce film nous entraîne vers une nouvelle génération (tout en étant bien évidemment une continuité de la série).
Alors que les premiers longs-métrages ont eu des hauts et des bas, c’est l’occasion ici de repartir sur autre chose. Alors peu importe car c’est le scénario qui doit primer et on ne peut pas dire qu’ici l’écriture brille pleinement. Si elle n’est pas mauvaise d’un point de vue général, elle n’arrive pas à nous émerveiller. Les enjeux semblent importants et pourtant, l’intrigue ne parvient pas à donner de la tension. Surtout qu’on part sur quelque chose d’encore bien classique avec un grand méchant destructeur. Les émotions sont de ce fait aussi absentes car même dans la scène la plus marquante c’est plutôt négligé. Même la séquence d’ouverture ne semble n’avoir aucun intérêt et se veut plutôt mal gérée tant il faudra attendre quasi la fin du film pour en comprendre la signification. On n’est pas loin par moment de s’ennuyer tant il n’y a pas une thématique dans l’histoire. Il faut attendre d’être dans le Nexus pour avoir un vrai potentiel mais ça aurait été agréable de l’avoir tout au long du film pour explorer différentes versions de l’histoire.
Si on ne regarde pas la série, c’est donc ici un tout nouveau casting car tout nouvel équipage. On va malheureusement retrouver le même défaut que précédemment : aucun personnage ne se démarque vraiment ou n’est même développé correctement. Picard est un Capitaine qui se veut autoritaire et qui tente de nous amadouer à travers une scène dramatique un peu trop gratuite vu qu’elle n’impacte pas la personnalité du personnage. Le seul autre intérêt (et encore) est Data, un robot qui va avoir des émotions mais c’est plutôt catastrophique car il découvre l’humour et ça le rend insupportable rapidement. Les autres membres font office de figuration. Concernant Soran, l’antagoniste, pas grand chose à dire. Il veut juste maîtriser l’arme pour détruire plusieurs planètes et voilà. Ses motivations ne sont pas bien travaillées.
La réalisation n’a rien de bien marquant en misant sur quelque chose de plutôt simple. Cela fait le job mais on espérait quand même mieux. Seul point notable : les effets visuels. On sent que l’ordinateur est présent à travers les animations en images de synthèses qui permettent ici de proposer quelque chose d’un peu plus spectaculaire sur les scènes d’action. Le nouveau décor de la passerelle de l’Enterprise se veut plus détaillé et modernisé, donnant un cadre plus agréable. On terminera sur la bande originale qui n’est pas mauvaise et qui se démarquera lors de la scène du Nexus qui donne un caractère onirique très envoûtant.
Star Trek : Générations ne donne pas un renouveau remarquable et se contentera d’être un film correct mais assez vite oublié.