Réalisation : Robert Wise.
Scénario : Alan Dean Foster, Harold Livingston et Gene Roddenberry.
Production : David C. Fein et Gene Roddenberry.
Musique : Jerry Goldsmith.
Société de production : Paramount Pictures, Century Associates et Robert Wise Productions.
Distributeur : Paramount Pictures.
Date de sortie USA : 7 décembre 1979.
Date de sortie française : 19 mars 1980.
Titre original : Star Trek: The Motion Picture.
Durée : 2h06 (2h12 en director’s cut).
Budget : 35 millions de dollars.
Box-office mondial : 82,7 millions de dollars.
Box-office USA : 82,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 694 042 entrées.
Résumé.
En 2273, un vaisseau spatial très évolué menace la Terre. L’Amiral Kirk reprend le commandement de l’Enterprise afin de l’intercepter.
Casting.
Un nouveau doublage a eu lieu en 2000.
James Tiberius Kirk : William Shatner (VF : Sady Rebbot / Bernard Bollet (2000)).
Spock : Leonard Nimoy (VF : Jacques Harden / Michel Bedetti (2000)).
Willard « Will » Decker : Stephen Collins (VF : Hervé Bellon / Eric Aubrahn (2000)).
Leonard H. « Bones » McCoy : DeForest Kelley (VF : François Marié / Serge Blumenthal (2000)).
Montgomery « Scotty » Scott : James Doohan (VF : Georges Aubert / Frédéric Cerdal (2000)).
Hikaru Sulu : George Takei (VF : Tola Koukoui / Marc Perez (2000)).
Pavel Chekov : Walter Koenig (VF : Thierry Bourdon / Bernard Métraux (2000)).
Nyota Uhura : Nichelle Nichols (VF : Laure Moutoussamy / Frédérique Tirmont (2000)).
Christine Chapel : Majel Barrett (VF : Paule Emanuele / Ivana Coppola (2000)).
Ilia : Persis Khambatta (VF : Annie Sinigalia / Véronique Desmadryl (2000)).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Star Trek, le film est le premier long-métrage de la franchise Star Trek. Il prend place après la fin de la série Star Trek (1966 – 1969).
Le projet débute en 1975 sous le titre Star Trek : The God Thing. Plusieurs versions du scénario sont proposés aux studios mais ils ne sont jamais acceptés.
Le projet évolue alors en série télévisée sous le nom de Star Trek: Phase II. Plus le développement avance et plus le potentiel de revenir à un long-métrage est présent. Les studios décident alors d’en faire à nouveau un film avec les nouvelles idées.
Steven Spielberg, George Lucas, Francis Ford Coppola et Philip Kaufman ont été approchés pour le poste de réalisateur.
La série étant en avance sur son temps sur le plan technologique et certains produits étant devenus réels entre temps, il a fallu rendre encore plus futuriste certains aspects du film. Des conseillers de la NASA et du MIT ainsi que l’écrivain de science-fiction Isaac Asimov ont travaillé sur le long-métrage.
L’Enterprise présent dans le film est une maquette mesurant 2,50 mètres de long pour un poids de 39 kilos. Elle aura demandé 14 mois de conception et a coûté 150 000 dollars. Une autre maquette fut conçue pour les plans larges et mesurait 50 centimètres de long.
Persis Khambatta avait besoin de deux heures de maquillage par jour pour devenir Ilia.
Les écrans d’affichage sur la passerelle du vaisseau sont des vidéos projetées par des projecteurs 16mm.
Le tournage s’est déroulé du 7 août 1978 au 26 janvier 1979 en Californie et Wyoming.
Notre critique de Star Trek, le film.
Après un succès télévisuel, l’arrivée sur grand écran a de quoi ravir.
Même si vous n’avez pas vu la série, vous ne serez pas trop perdus pour profiter de l’histoire. Et pour cause, le scénario n’est pas des plus excitants. En effet, l’intrigue a de gros enjeux en restant beaucoup dans le mystère (parfois même trop) mais en oublie un point important : les péripéties. L’histoire se veut très plate du début à la fin, il n’y a pas de rebondissements, pas de grosses surprises, pas de tensions véritables et une absence cruelle d’émotions. Il y avait pourtant du potentiel avec cette civilisation encore plus évoluée que Starfleet mais ça reste trop en surface. Les intrigues secondaires ne sont pas développées. La potentielle romance est basique, l’aspect exploration est en retrait et la tension entre les deux commandants n’est pas suffisamment conflictuelle.
Pour un capitaine, Kirk n’est pas ce qu’il y a de plus attirant. Il est trop hautain, trop autoritaire et veut tout contrôler. Son envie de reprendre la barre d’un vaisseau est mal exploitée et le fait plutôt passer pour un chef froid et sans compassion. Spock, l’éternel ami, n’a pas un grand intérêt dans le scénario. Il apporte ses connaissances scientifiques mais ça s’arrête là. C’est plutôt Decker qui a du mérite car il se trouve déposséder de son vaisseau, ne partage pas la même point de vue que Kirk et ça donne ainsi une confrontation d’idées. Il va aussi servir de lien avec l’entité alien en cherchant à créer une humanité. On ne peut pas vraiment dire qu’il y a un antagoniste dans le film vu que c’est plus une compréhension difficile à obtenir.
Commençons à aborder la technique par les points positifs. Visuellement, c’est superbe pour cette époque. Les effets visuels sont à la hauteur, ils donnent une grande immersion et il y a de la variété proposée. Que ce soit les vaisseaux, l’espace… tout y est. On apprécie aussi que les maquettes renforcent le réalisme. Sur les décors, l’Enterprise est vaste et marque bien son côté futuriste. Enfin, les bruitages sont une réussite. Parlons maintenant des points négatifs : le rythme. Le film souffre d’une lenteur profonde qui n’a pas de réel intérêt. En plus de ne pas donner de dangers ou de dimension épique, cela plombe littéralement des séquences. Comme par exemple des pauses en plein dialogues qui cassent tout naturel d’une conversation. Ensuite, les costumes sont trop ternes et sans âme. Ils sont trop simplistes. Quant à la bande originale, elle est correcte mais manque d’un thème marquant.
Star Trek, le film a de beaux visuels mais souffre d’une trop forte lenteur et d’un scénario manquant de panache.