The Batman.

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Résumé.

Bruce Wayne agit en tant que Batman pour faire régner la justice à Gotham. Une nouvelle menace plane avec Riddler qui même à la fois les meurtres avec les énigmes pour faire déterrer un secret.

Casting.

Bruce Wayne / Batman : Robert Pattinson (VF : Thomas Roditi).
Selina Kyle / Catwoman : Zoë Kravitz (VF : Lutèce Ragueneau).
Edward Nashton / Riddler : Paul Dano (VF : Donald Reignoux).
James Gordon : Jeffrey Wright (VF : Jean-Louis Faure).
Oswald Cobblepot / le Pingouin : Colin Farrell (VF : Boris Rehlinger).
Carmine Falcone : John Turturro (VF : Vincent Violette).
Alfred Pennyworth : Andy Serkis (VF : Jérémie Covillault).
Gil Colson : Peter Sarsgaard (VF : Guillaume Lebon).
Joker : Barry Keoghan (VF : Julien Crampon).

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

The Batman est inspiré des comics The Long Halloween, Ego et Year Two.

Le projet débute en 2015 avec Ben Affleck en tête. En 2017, Matt Reeves se voit confié la tâche de réalisateur et de scénariste en éloignant le métrage du DCEU naissant.

Le film avait pour titre provisoire Vengeance.

Denis Villeneuve, George Miller, Ridley Scott, Matt Ross et Fede Alvarez ont été approchés pour réaliser le film.

Nicholas Hoult, Daniel Radcliffe, Aaron Taylor-Johnson et Armie Hammer ont été envisagés pour le rôle de Batman ; Ana de Armas, Eiza González, Hannah John-Kamen, Nathalie Emmanuel; Ella Balinska, Zazie Beetz et Alicia Vikander pour celui de Catwoman.

Afin de tester son maquillage, Colin Farrell s’est rendu chez Starbucks en tant que Pingouin. Personne ne l’a reconnu. Il avait besoin de deux à quatre heures pour se maquiller.

À la fin du générique on peut trouver une adresse : www.rataalada.com . Ce site a servi à la promotion du film à travers différentes énigmes. Il est fermé depuis.

Le tournage s’est déroulé du 27 janvier 2020 au 13 mars 2021 en Angleterre et Illinois.

Notre critique de The Batman.

Encore une autre version du chevalier noir mais vu le réalisateur, on part confiant.

Ne vous attendez pas à un gros film d’action parce que c’est le justicier de Gotham car ici, on part sur les débuts du Batman. De ce fait, tout n’est pas encore optimal pour lui. On le voit plutôt ici détective et le film est clairement du genre policier, un thriller bien sombre. C’est un jeu en continu composé d’énigmes et de personnes à sauver afin de mettre au grand jour une vaste manipulation. Le scénario évite ainsi la structure cliché de l’origin story, de grands combats et de la lutte finale. Tout est calme, posé mais surtout dans une forte intensité oppressante. Jamais vous n’aurez un sourire car l’ambiance est un polar noir jouant beaucoup sur la psychologie. On apprécie aussi cette temporalité très floue avec des ordinateurs, des téléphones et pourtant, tout semble ancien dans son ensemble. Comme si c’était une dystopie. Quand au fond de l’intrigue, il y a une sorte de dénonciation sur la perversion, l’hypocrisie politique, les magouilles pour garder le pouvoir… On regrettera juste une absence d’émotions dans le film.

On le disait, on est dans les débuts du justicier et justement, c’est une approche intéressante. En effet, il est Batman, un justicier brutal, violent, impulsif dans l’action tout en étant aussi calme, réfléchi et jouant au détective. Surtout, Batman est tellement dans ce rôle qu’il en a oublié qui il est. Bruce est donc très peu vu en tant que tel, n’étant pas le playboy attendu ni le milliardaire qui joue de son portefeuille. Ce n’est pas la facette la plus vue et on en déduit une forme de perte d’identité. Quant à son acteur, Robert Pattinson est excellent et en surprendra plus d’un. Autre réussite au casting : Zoë Kravitz. Cette dernière incarne Selina, alias Catwoman. La cambrioleuse élégante est aussi motivée par la vengeance et on explore un peu son passé. Elle aide Batman à démêler la vérité et chacun utilise l’autre tout en nouant une relation délicate. L’autre « gentil » de la bande est Gordon, simple lieutenant qui a une grande confiance au chevalier noir tant il voit en lui le sauveur d’une ville dévastée. Petit bémol sur Alfred qu’on verra que trop peu malgré son potentiel. De l’autre côté, on retrouve des noms bien connus avec Falcone et Pingouin (qui s’offre un nouveau visage) mais surtout, le grand méchant est Riddler. Ce spécialiste des devinettes est angoissant à souhait, ayant mis en place un grand jeu machiavélique et morbide. Paul Dano livre une superbe performance tant son calme limite blasé le rend encore plus inquiétant.

Matt Reeves est à la manœuvre et il nous pond ici une œuvre artistique du début à la fin. On sent que chaque plan est pensé, que tout est millimétré pour marquer les esprits. Certaines images sont en effet marquantes par leur composition digne d’un tableau de maître. De plus, il y a un énorme travail apporté à l’éclairage et aux couleurs. On est souvent dans l’obscurité (on ne voit en réalité que très peu la lumière du jour) avec des touches d’orange ou de rouge comme seules chaleur visuelle. Au-delà du visuel, le costume de Batman est excellent et s’ajoute ainsi à la saga. On retient également la Batmobile, première génération avec une simple voiture customisée. Enfin, la bande originale parachève le tout avec un thème principal pesant, à l’image du héros, et des mélodies douces à l’oreille.

The Batman est un film fort, marquant et un régal artistique.