Réalisation : James Wan.
Scénario : Chris Morgan.
Production : Vin Diesel, Neal H. Moritz et Michael Fottrell.
Musique : Brian Tyler.
Société de production : Universal Pictures, Media Rights Capital, China Film Co., Ltd., Original Film, One Race Films, Dentsu, Fuji Television Network, Québec Production Services Tax Credit, Colorado Office of Film, Television & Media et Abu Dhabi Film Commission.
Distributeur : Universal Pictures.
Première mondiale : 16 mars 2015 (Austin).
Date de sortie USA : 3 avril 2015.
Date de sortie française : 1er avril 2015.
Titre original : Furious 7.
Durée : 2h18.
Budget : 250 millions de dollars.
Box-office mondial : 1,5 milliard de dollars.
Box-office USA : 353 millions de dollars.
Entrées françaises : 4 637 718 entrées.
Résumé.
Deckard Shaw a décidé de venger la mort de son frère et a tué Han. Dom et Brian ont pour mission de trouver une technologie afin de le localiser et de le tuer.
Casting.
Dominic Toretto : Vin Diesel (VF : Frédéric van den Driessche).
Brian O’Conner : Paul Walker (VF : Guillaume Lebon).
Deckard Shaw : Jason Statham (VF : Boris Rehlinger).
Leticia « Letty » Ortiz : Michelle Rodriguez (VF : Laëtitia Lefebvre).
Mia Toretto : Jordana Brewster (VF : Cécile d’Orlando).
Roman Pearce : Tyrese Gibson (VF : Bruno Henry).
Tej Parker : Ludacris (VF : Jean-Baptiste Anoumon).
Megan Ramsey : Nathalie Emmanuel (VF : Victoria Grosbois).
Mose Jakande : Djimon Hounsou (VF : Frantz Confiac).
Monsieur Personne : Kurt Russell (VF : Philippe Vincent).
Luke Hobbs : Dwayne Johnson (VF : David Krüger).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Fast and Furious 7 est la suite de Fast and Furious, 2 Fast 2 Furious, Fast and Furious : Tokyo Drift, Fast and Furious 4, Fast and Furious 5 et Fast and Furious 6.
Denzel Washington a été envisagé pour le rôle de Monsieur Personne.
230 voitures ont été détruites durant le film.
L’acteur Paul Walker est mort dans un accident en dehors du tournage alors que le film n’était pas encore terminé. Ce sont ses frère Caleb et Cody qui ont servi de doublure pour la suite du tournage et le visage de Paul a été incrusté numériquement.
Le tournage s’est déroulé du 28 septembre au 10 juillet 2014 au Canada, aux Émirats Arabes Unis, en Californie, en Géorgie et en République dominicaine.
Notre critique de Fast and Furious 7.
Avec un sixième film qui nous avait agréablement surpris, on part donc confiant sur ce nouvel opus.
On dit toujours que c’est douloureux de perdre la confiance et là, c’est la douche froide, voire même glaciale. Voire pire, y a-t-il vraiment un scénariste à la barre ? C’est du grand n’importe quoi du début à la fin que ça n’a aucun sens. On avait compris qu’on avait quitté le monde du rodéo urbain mais là, on entre dans le pur film d’action décérébré. Explosions partout, fusillades hallucinantes, usages de technologies futuristes… Tout va toujours trop loin. La quête de vengeance est noyée dans un ramassis de bêtises ridicules. Mais si encore il y avait un tant soit peu de crédibilité, on pourrait presque pardonner mais non, le scénariste part en roue libre (il faut bien relier ça aux voitures). Soit il était très mauvais à l’école, soit il ne voit pas comment le monde fonctionne. En effet, toutes les lois de la physique sont bafouées et donnent des séquences surréalistes que même la science-fiction n’oserait pas. On peut aussi dire adieu aux émotions car tout semble être là pour plaire aux ados prépubères en manque de testostérone. Alors que c’est le dernier film de Paul Walker, on ne retiendra que l’élégance de l’ultime séquence qui se veut touchante. Quant aux dialogues, c’est risible…
Avec un scénario aussi catastrophique, les personnages ne sont plus l’ombre qu’eux-mêmes. Dom, qui n’avait déjà pas une grande personnalité, ne se résume ici qu’à des grognements et à parler de famille, famille, famille… En gros il n’a que ce mot à la bouche. Brian devient de plus en plus incompréhensible en risquant tout et ne se souciant plus trop de Mia (qui ne sert à rien dans l’intrigue) et de son fils, ni de son futur enfant en route. Il n’y a même pas ce côté « je protège les miens », non il fonce juste dans le temps. Letty n’a pas retrouvé toute sa mémoire mais semble s’acclimater facilement avec tout le monde sans connaître son passé. C’est presque un nouveau personnage mais sans attachement. On retrouve aussi Roman qui ne sert qu’à sortir des blagues douteuses et Tej qui continue de faire son geek. Hobbs perd encore plus en intérêt et continue de faire son gros bras et malheureusement, il repart avec ses punchlines digne d’un enfant de primaire.
Du côté des nouveaux, Deckard Shaw ne prononce quasi aucun mot dans le film et ne sert qu’à « taper / tuer / exploser ». C’est tout. Aucun charisme, aucune consistance, juste du muscle. L’arrivée de Ramsey comme geekette n’est là que pour faire oublier Gisele avec un autre rôle féminin. Mais elle ne sert pas vraiment vu qu’elle fait doublon avec Tej. L’autre méchant, Mose, n’a aucun développement et on ne comprend même pas ce qu’il fait là. Enfin, Monsieur Personne porte bien son nom car il ne fait que donner un apport logistique venu de nulle part et se la jouant cerveau de l’opération pour le peu qu’on le voit.
Changement de réalisateur pour ce septième long-métrage de la franchise. Et bien ça se ressent. Un réalisateur spécialisé dans l’horreur qui tombe dans de l’action pur jus, ce n’est pas du tout le même registre. Ici, tout va dans la surenchère, c’est visuellement pas fou du tout, les effets visuels sont souvent ratés tant il faut pousser les curseurs trop loin pour surprendre. Sauf qu’on est surpris par une telle médiocrité. Même la bande originale frôle par moment le ridicule en voulant donner une émotion supplémentaire mais elle se plante complètement à l’exception de la dernière chanson. Celle-ci rejoint le seul élément positif qui reste l’ultime séquence avec une belle réalisation, contrastant totalement avec le reste du film, pour rendre hommage à Paul Walker.
Fast and Furious 7 va beaucoup trop loin mais dans le fond du trou, c’est horrible et la franchise vient de se détruire toute seule.