Réalisation : Gabriele Muccino.
Scénario : Steve Conrad.
Production : Todd Black, Jason Blumenthal, James Lassiter, Will Smith, Steve Tisch et Teddy Zee.
Musique : Andrea Guerra.
Société de production : Columbia Pictures, Relativity Media, Overbrook Entertainment et Escape Artists.
Distributeur : Columbia Pictures.
Date de sortie USA : 15 décembre 2006.
Date de sortie française : 31 janvier 2007.
Titre original : The Pursuit of Happiness.
Durée : 1h58.
Budget : 55 millions de dollars.
Box-office mondial : 307,1 millions de dollars.
Box-office USA : 163,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 894 770 entrées.
Résumé.
Chris Gardner n’arrive pas à vivre de son travail. Sa femme le quitte, il doit s’occuper de son enfant, payer les factures sans argent. Il décide de postuler pour devenir courtier en bourse afin de s’en sortir.
Casting.
Chris Gardner : Will Smith (VF : Greg Germain).
Christopher : Jaden Smith (VF : Bilal Ena-Jean-Baptiste).
Linda : Thandiwe Newton (VF : Magali Berdy).
Jay Twistle : Brian Howe (VF : Guillaume Lebon).
Alan Frakesh : Dan Castellaneta (VF : Bernard Demory).
Martin Frohm : James Karen (VF : Frédéric Cerdal).
Walter Ribbon : Kurt Fuller (VF : Bernard Alane).
Tim Ribbons : Domenic Bove (VF : Vincent Grass).
Dean : Erin Cahill (VF : Günther Germain).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
À la recherche du bonheur est tiré du roman autobiographique The Pursuit Of Happiness de Chris Garder publié en 2006.
Will Smith a été entraîné par des professionnels de la discipline pour résoudre des Rubik’s Cube.
Le tournage s’est déroulé en Californie.
Notre critique de À la recherche du bonheur.
Un sujet qui semble bien dramatique au fort potentiel.
On ne peut pas le nier, le scénario est vraiment prenant. On y retrouve la vraie vie et ses aléas où on peut tout perdre, où tous les problèmes peuvent s’enchainer sans solution ni miracle. Pourtant, malgré tout cette facette triste, on ne tombe jamais dans l’excès car c’est vraiment convaincant. Rupture de couple, factures à n’en plus finir, perte du logement, devoir s’occuper d’un enfant avec trois fois rien voire rien du tout, tout y passe. Mais le plus touchant est le fond du film : ne jamais baisser les bras. C’est une sorte de message d’espoir en restant toujours sur le droit chemin. Le film est aussi chargé en émotion à travers la relation entre le père et son fils. L’écriture est vraiment maitrisée et ça fait plaisir à voir.
Le vrai atout du métrage sont ses personnages (et son casting impeccable). Chris est admirable dans sa façon d’être. Malgré tous ses échecs, tous ses obstacles, il va toujours relever la tête pour trouver un moyen d’avancer. C’est un battant, très motivé et surtout, ne perdant jamais la face envers son fils. Il se permet de craquer que quand son fils dort. Alors qu’il pourrait passer par les solutions de facilité en allant dans l’illégalité pour se faire de l’argent, il ne va jamais se laisser tenter en restant honnête pour donner le bon exemple à son enfant. Ce dernier représente vraiment l’insouciance. Il ne comprend pas tout ce qui arrive mais ça l’affecte quand même par moment car il voit que ce n’est pas une vie normale. Comme il n’y a pas d’autres rôles vraiment importants, cela permet de bien les développer tous les deux et on s’attache rapidement à eux.
Malgré l’impact émotionnel du film, la réalisation n’a rien de bien exceptionnel. Elle reste académique, se contenant de rester dans sa zone de confort et c’est sans doute le seul reproche qu’on peut faire : ne pas prendre de risques. Même si l’exercice pouvait s’avérer périlleux mais c’est ce qui aurait pu sortir le film davantage du lot. Même constat sur l’époque des années 1980 qui ne sont pas suffisamment représentés et qui manque le côté immersif. La bande originale heureusement donne une petite touche plaisante en mêlant à la fois l’espérance et le désarroi, reflétant ainsi le fond de l’histoire.
À la recherche du bonheur est aussi magnifique que touchant et qui montre que l’espoir finira par arriver si on se donne la peine de se battre.