Réalisation : Brad Peyton.
Scénario : Leo Sardarian et Aron Eli Coleite.
Production : Jennifer Lopez, Greg Berlanti, Jeffrey Fierson, Joby Harold, Benny Medina, Brad Peyton, Sarah Schechter, Tory Tunnell, Elaine Goldsmith-Thomas.
Musique : Andrew Lockington.
Société de production : ASAP Entertainment, Berlanti Productions, Moving Picture Company, Netflix Studios, Nuyorican Productions, Safehouse Pictures et Schecter Films.
Distributeur : Netflix.
Date de sortie USA : 24 mai 2024.
Date de sortie française : 24 mai 2024.
Titre original : Atlas.
Durée : 2h00.
Budget : 100 millions de dollars.
Résumé.
Atlas Sheperd a pour mission de retrouver Harlan, un robot doté d’une intelligence artificielle qui a reprogrammé tous les robots pour attaquer l’humanité. Elle va devoir s’associer avec une autre IA.
Casting.
Atlas Maru Shepherd : Jennifer Lopez (VF : Annie Milon).
Harlan : Simu Liu (VF : Arthur Khong).
Elias Banks : Sterling K. Brown (VF : Baptiste Marc).
Smith : Gregory James Cohan (VF : Gilduin Tissier).
Jake Boothe : Mark Strong (VF : Serge Faliu).
Casca Decius : Abraham Popoola (VF : Vincent Touré).
Val Shepherd : Lana Parrilla (VF : Nathalie Homs).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Le tournage s’est déroulé du 26 août au 26 novembre 2022 en Californie et Nouvelle-Zélande.
Notre critique de Atlas.
Intelligence artificielle et robotique, deux grands sujets d’actualité de ce siècle qui trouvent à nouveau l’objet d’un film de science-fiction.
Ne vous attendez vraiment pas à quelque chose de révolutionnaire tant c’est du déjà-vu tant de fois dans le même genre qu’on n’arrive pas du tout à y prendre du plaisir. Dans les gros défauts, la dose d’humour qui n’a pas du tout sa place ici et qui casse tout le potentiel sérieux des thématiques. Ensuite, des dialogues tellement simplistes que ça ne cherche aucune réflexion très profonde et qui mise sur des punchlines nanardesques. Sans compter les péripéties classiques et prévisibles. Pourtant, il y avait des sujets intéressants comme la place de l’IA dans le monde mais surtout est-ce qu’une IA peut avoir une conscience. Il aurait été bon d’approfondir pleinement cette problématique mais c’est survolé. Puis encore une fois, l’IA est montrée comme destructrice de l’humanité. Dommage de ne pas avoir voulu s’orienter dans une autre direction.
Jennifer Lopez est la tête d’affiche et si elle livre une performance correcte, elle n’a pas de chance avec l’écriture de son personnage. Tout est caricatural en elle avec le traumatisme de l’enfance, un mystère qui la suit, une analyste qui va devenir une grande guerrière, un manque de conviction dans ce qu’elle fait… On ne s’attache absolument pas à elle. Au contraire de Smith, l’IA alliée qui pose de bonnes questions, qui a une petite touche de sarcasme appréciable et qui ne se voit pas différent des humains. Quant au méchant, gros cliché en vue avec le robot IA qui veut tout détruire pour créer un nouveau monde.
Alors on est pleinement dans la science-fiction et les effets visuels pleuvent à grandes eaux. Ils sont globalement bons. C’est plus du côté de la réalisation que c’est décevant car il n’y a rien de novateur. Ni approche artistique ni audace quelconque. On reste dans une mise en scène d’action très basique avec son lot de surenchère visuelle de blockbuster sans vraiment d’âme. Puis on regrette aussi un peu d’originalité tant l’exosquelette est du déjà-vu dans la science-fiction. La bande originale n’a pas aussi de grandes envergures en étant trop passe-partout.
Atlas n’a pas de grandes ambitions en misant sur du très classique sans profondeur et parfois trop comique pour être divertissant.