Réalisation : Neill Blomkamp.
Scénario : Neill Blomkamp et Terri Tatchell.
Production : Simon Kinberg.
Musique : Hans Zimmer.
Société de production : Columbia Pictures, Media Rights Capital, LStar Capital, Simon Kinberg Productions, Genre Films, Alpha Core, Kinberg Genre, Ollin VFX et Sony Pictures Entertainment.
Distributeur : Columbia Pictures.
Date de sortie USA : 6 mars 2015.
Date de sortie française : 4 mars 2015.
Titre original : Chappie.
Durée : 2h00.
Budget : 49 millions de dollars.
Box-office mondial : 102,8 millions de dollars.
Box-office USA : 31,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 602 360 entrées.
Résumé.
En Afrique du sud, l’autorité est respectée grâce aux Scouts, des robots policiers. Deon, son créateur, passe à l’étape supérieur en créant une intelligence artificielle encore plus forte. Il l’intègre à Chappie, un robot qui va devoir tout apprendre mais il se retrouve volé par des criminels.
Casting.
Chappie : Sharlto Copley (VF : Thomas Roditi).
Vincent Moore : Hugh Jackman (VF : Jérémie Covillault).
Deon Wilson : Dev Patel (VF : Juan Llorca).
Michelle Bradley : Sigourney Weaver (VF : Tania Torrens).
Ninja : Watkin Tudor Jones (VF : Vincent Barazzoni).
Yolandi : Yolandi Visser (VF : Jade Jonot).
Yankie « Americano » : Jose Pablo Cantillo (VF : Benjamin Penamaria).
Hippo : Brandon Auret (VF : Frédéric Souterelle).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Chappie est l’adaptation en long-métrage du court-métrage Tetra Vaal de Neill Blomkamp sorti en 2003.
Le film devait donner lieu à une trilogie.
Le tournage s’est déroulé d’octobre 2013 à avril 2014 en Afrique du sud.
Notre critique de Chappie.
Robotique, IA, des thèmes de plus en plus présents au cinéma pour le meilleur comme pour le pire.
Il y a en effet de bonnes idées dans l’histoire. Tout d’abord, une vision futuriste de la société où la criminalité a baissé grâce à l’utilisation massive de robots au sein des services de l’ordre. La technologie est donc au cœur mais le vrai apport concerne l’intelligence artificielle. Souvent fantasmée, ici on découvre la « conscience numérique », une IA qui réfléchit par elle-même, s’adapte, apprend et ressent des émotions. Tout est assez prenant sur ces domaines là mais malheureusement, c’est aussi noyé dans un scénario bien trop simpliste et assez cliché. Deux visions qui s’affrontent, des magouilles, des rivalités entre gangs, la soif du pouvoir et de l’argent… La structure du scénario n’a rien de bien original, qui plus est associé à des dialogues pas très fins et un niveau d’humour parfois regrettable.
Pour rester dans une certaine forme de caricatures, les personnages ne sont pas très élaborés. Deon est le créateur des robots et de l’IA et se veut le geek de service avec de bonnes valeurs et tout ce qui va avec. Son rival, Vincent, veut plutôt son propre projet avec son gros robot de combat. Il est trop le méchant basique. Concernant les criminels, alors là on est dans le pur cliché « gangsta » bien ridicule. Seule l’une d’elle se veut plus intéressante car elle se considère comme une « mère » avec sa douceur et sa compréhension. Enfin, son nom est le titre du film, Chappie. Ce robot est une franche réussite tant on s’attache rapidement à lui. D’apparence très métallique et robot, il va pourtant être très expressif et on voit vraiment un humain dans ses actes et sa façon de penser. C’est un jeune enfant, très perméable aux connaissances, qui va découvrir petit à petit les mauvais côtés de l’humanité. Surtout, il a une conscience et il veut survivre.
Bon point sur la réalisation qui gère habilement les séquences d’action (pas si nombreuses finalement) et le reste. Surtout, en voyant le faible budget, on est vraiment surpris par le réalisme des robots. Il y a en effet pas mal d’images de synthèses et d’interaction numérique avec le réel et pourtant, on ne voit aucun défaut. Il est aussi intéressant d’avoir centrer l’histoire en Afrique du Sud, cassant un peu les codes de faire ça dans une grande ville américaine ou asiatique. Quant à la bande originale, Hans Zimmer livre une prestation correcte avec des mélodies porteuses mais cependant pas suffisamment mémorables.
Chappie a un très bon concept et des thématiques intéressantes mais le scénario use trop de clichés et de facilité d’écriture.