
Réalisation : Christopher Jenkins.
Scénario : Christopher Jenkins et Ken Cinnamon.
Production : Adrian Politowski, Martin Metz, Guy Collins, Sean Feeney, Valerie d’Auteuil, Andre Rouleau et Yann Zenou.
Musique : Tom Howe et Geoff Zanelli.
Société de production : GFM Animation, Align, Caramel Films, Quad et The Happy Producers.
Distributeur : KMBO.
Première mondiale : 20 janvier 2024 (Salt Lake City).
Date de sortie anglaise : 5 avril 2024.
Date de sortie USA : 11 octobre 2024.
Date de sortie française : 16 octobre 2024.
Titre original : 10 Lives.
Durée : 1h18.
Budget : 26 millions de dollars.
Box-office mondial : 16,2 millions de dollars.
Box-office USA : Inconnu.
Entrées françaises : 628 642 entrées.
Résumé.
Les chats ont neuf vies et Croquette vient d’épuiser sa dernière. Cependant, il veut à tout prix retrouver sa maîtresse Rose. Une dernière vie lui sera accordée sauf qu’il sera réincarné en d’autres animaux.
Casting.
Croquette : Mo Gilligan (VF : Artus).
Rose : Simone Ashley (VF : Melissa Windal).
Grace : Sophie Okonedo (VF : Muriel Bersy).
Professeur Fâcheux : Bill Nighy (VF : Franck Dacquin).
Larry : Dylan Llewellyn (VF : Maxime Donnay).
Kirk et Cameron : Zayn Malik (VF : Nicolas Matthys).
Joyeux : Jeremy Swift (VF : Julien Bésure).
Beatrice : Tabitha Cross (VF : June Plateau-Bertels).
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
À venir.

Notre critique de Croquette, le chat merveilleux.
Une idée accrocheuse si tant elle est qu’elle soit bien gérée. C’est donc sans grande conviction qu’on se lance.


C’était effectivement original mais au final, ce n’est jamais exploité de la bonne façon. On va revivre en réalité la même séquence de nombreuses fois, toujours avec une version animale différente, reprenant la même structure de découverte puis d’action et enfin du décès et rebelote. C’est vite redondant et donc très lassant car il y a peu de réelle variété. Surtout, le public cible est très enfantin alors c’est donc axé sur beaucoup de gags et d’humour pas toujours drôle. On regrette aussi que les émotions ne soient pas davantage au rendez-vous pour montrer l’amour entre un animal et son propriétaire. On se doute aussi de la finalité du métrage et le cheminement n’a pas de quoi nous surprendre. Enfin, il y a un message environnemental qui est diffusé avec la protection des abeilles pour la biodiversité et ça sert d’intrigue secondaire. Néanmoins, ce n’est pas ce qui sera retenu en sortant du film.
Croquette est un personnage plutôt détestable en soi. Débutant comme un adorable animal, il grandit et devient surtout terriblement possessif, égocentrique et beau parleur. Il n’y a que de très rares moments où le personnage arrive à être plus attachant. Sa personnalité n’évolue guère malgré les obstacles. Sa propriétaire, Rose, est une scientifique à fond dans son travail pour la bonne cause et qui tient énormément à son chat… Puis lorsqu’il disparait, elle est peinée mais elle tourne vite la page pour se remettre au travail. On a du mal à s’identifier à elle malheureusement. Son partenaire, Larry est assez maladroit et il en pince pour Rose. Vous l’aurez deviné, tous deux vont servir d’intrigue romantique et c’est plutôt prévisible mais ça passe bien. Quant à l’antagoniste, sa motivation est d’un ridicule que ça ne donne aucune crédibilité. Pire, ça part même en science-fiction dominateur et conquérant du monde. Enfin, Grace est celle qui donne de nouvelles vies à Croquette sauf que son rôle tourne en rond.


Par chance, on peut se consoler avec les graphismes cartoon qui sont plaisants à voir. Nous ne sommes ni dans le photoréalisme ni dans le grossier. L’animation est correcte dans l’ensemble mais manque de fluidité par moment, soit par trop de saccades soit au contraire par manque de vitesse. Le visuel bon n’est pas forcément servi par une mise en scène folle. On reste dans quelque chose d’assez simple. Pourtant, avec les différences d’échelle des animaux il y avait de quoi s’amuser. Les musiques sont plutôt basiques en général mais elles performent dans les moments dramatiques.
Croquette, le chat merveilleux n’a pas le titre le plus adéquat en n’arrivant pas à exploiter à fond son concept trop répétitif.

