Réalisation : Emile Ardolino.
Scénario : Eleanor Bergstein.
Production : Linda Gottlieb.
Musique : John Morris.
Société de production : Great American Films Limited Partnership et Vestron Pictures.
Distributeur : Vestron Pictures.
Première mondiale : 12 mai 1987 (Cannes).
Date de sortie USA : 17 août 1987.
Date de sortie française : 9 décembre 1987.
Titre original : Dirty Dancing.
Durée : 1h40.
Budget : 6 millions de dollars.
Box-office mondial : 214,6 millions de dollars.
Box-office USA : 64,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 365 371 entrées.
Résumé.
Durant l’été 1963, Bébé, 17 ans, part avec sa famille en vacances. Dans le camp, elle fait la rencontre de Johnny, un danseur hors pair. Elle s’associe à lui pour monter un numéro mais doit tout apprendre en un temps record.
Casting.
Frédérique « Bébé » Housemana : Jennifer Grey (VF : Virginie Ledieu).
Johnny Castle : Patrick Swayze (VF : Richard Darbois).
Jake Houseman : Jerry Orbach (VF : Pierre Hatet).
Marjorie Houseman : Kelly Bishop (VF : Liliane Patrick).
Penny Johnson : Cynthia Rhodes (VF : Martine Meirhaeghe).
Max Kellerman : Jack Weston (VF : Yves Barsacq).
Robbie Gould : Max Cantor (VF : Éric Baugin).
Lisa Houseman : Jane Brucker (VF : Françoise Rigal).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Val Kilmer a été envisagé pour le rôle de Johnny Castle ; Sharon Stone pour Bébé.
Le tournage s’est déroulé du 5 septembre au 19 octobre 1986 en Virginie.
Notre critique de Dirty Dancing.
Les années 1980 ont plusieurs films musicaux et celui-ci en fait partie. Original ou trop classique ?
On va plutôt dire que c’est un peu des deux. Côté classique, on a bien entendu cette romance qui n’a rien de bien touchant tant c’était prévisible et que tout va très vite. On n’a pas le temps de vraiment s’y attacher vu que peu de rebondissements. Côté original, c’est assez simpliste mais cette intrigue sur la danse est plutôt intéressante bien qu’elle n’occupe que la première partie du film. En parallèle du film, il y a aussi la question de la maturité, de la jeune fille qui devient une jeune femme et du jeune homme qui va devoir se regarder dans le miroir. Le sujet est suffisamment approfondi, il a le mérite d’étoffer le scénario de base. Chacun des protagonistes va devoir faire des choix, assumer ses actes et évoluer. C’est un thème qui permet à n’importe qui de s’y identifier.
Le couple vedette n’use pas trop des clichés et c’est plutôt une bonne chose. Johnny est un séducteur profitant de la danse pour aligner les conquêtes mais il regrette aussi ce qu’il devient. Il a aussi une image de fier à bras alors qu’en réalité, il est plutôt renfermé et a des doutes. Il vit pour la danse et s’épanouit sur la piste. Il va commencer à trouver des réponses aux côtés de Bébé. Cette dernière, petite fille sage, va commencer à s’ouvrir davantage avec la danse. Elle grandit, au grand désarroi de son père plutôt stricte, et elle a besoin de s’émanciper. Elle va devoir vivre sa relation cachée tout en aidant aussi l’amie d’enfance de Johnny malgré les risques.
Film de danse et pourtant, réalisation très sobre et même trop sobre. Autant que la majorité du métrage soit classique dans la mise en scène, on peut le comprendre. Néanmoins, pour les scènes de danse, on s’attendait à quelque chose de plus dynamique, de plus immersif et qui marque davantage les esprits. Rien ne révolutionne vraiment le genre et c’est dommage. La bande originale est correcte avec plusieurs chansons de l’époque qui se veulent plus orientées romantiques pour symboliser l’amour ou bien exotiques pour les danses.
Dirty Dancing se regarde agréablement mais avait moyen d’offrir une mise en scène plus relevée vu son sujet.