Réalisation : Audrey Diwan.
Scénario : Audrey Diwan et Rebecca Zlotowski.
Production : Marion Delord, Reginald de Guillebon.
Musique : Evgueni Galperine et Sacha Galperine.
Société de production : Chantelouve, Rectangle Productions, Goodfellas, Pathé, Logical Content Ventures, Netflix et France Télévisions.
Distributeur : Pathé.
Date de sortie USA : Inconnue.
Date de sortie française : 25 septembre 2024.
Titre original : Emmanuelle.
Durée : 1h47.
Budget : 23 millions d’euros.
Box-office mondial : Inconnue.
Box-office USA : Inconnue.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Emmanuelle est à la recherche d’un plaisir perdu. Pour raison professionnelle, elle part à Hong Kong où elle va multiplier les expériences mais aussi rencontrer Kei.
Casting.
Emmanuelle : Noémie Merlant (VF : elle-même).
Kei Shinohara : Will Sharpe (VF : Gauthier Battoue).
Margot Parson : Naomi Watts (VF : Inconnue).
Sir John : Jamie Campbell Bower (VF : Inconnue).
Zelda : Chacha Huang (VF : Inconnue).
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
Emmanuelle est l’adaptation du roman du même nom d’Emmanuelle Arsan publié en 1959.
Le projet débute en 2022.
Léa Seydoux a été envisagée pour le rôle d’Emmanuelle.
Le tournage s’est déroulé en France et en Chine.
Notre critique de Emmanuelle (2024).
Quête du désir, le genre érotique est si rare au cinéma que ce film a donc un boulevard pour marquer les esprits.
Ça oui, il va marquer les esprits… par son inintérêt global. Alors qu’on espérait une réflexion sur l’absence de désir, la manière de le retrouver, une ambiance de sensualité, le plaisir charnel sans sentiments… et bien non, il n’y a rien de tout ça. C’est d’un ennui abyssale dans un scénario qui n’a rien à offrir. C’est plat, c’est sans péripétie, c’est juste différentes expériences sexuelles (lieu insolite, plan à trois, voyeur, vu, lesbien…) mais sans apporter quelque chose qui va éveiller l’envie. Même la séquence finale est déplorable et tout ce dernier acte du film traîne en longueur. En parallèle, le travail de l’héroïne de trouver la faille dans une directrice d’hôtel n’a là encore aucun intérêt si ce n’est remplir le vide… avec du vide.
Emmanuelle est donc une inspectrice qualité au sein d’hôtel de luxe. Elle a donc un regard incisif, à chercher la petite bête dans les moindres détails… mais au final, ça ne sert pas vraiment le personnage car ça ou un autre métier, ça n’aurait rien changé au film. On comprend vite qu’elle n’éprouve plus aucun désir sexuel et d’enchaîner les conquêtes ne donne rien de probant. C’est en rencontrant un homme mystérieux qu’elle va avoir ce goût du secret, de l’interdit… mais rien qui va faire qu’on s’attache au personnage. Cet homme justement, Kei, a plein de secrets et quand on découvre ce qu’ils sont, c’est totalement ridicule. Il n’a aucun charme. Concernant Margot, elle semblait avoir du potentiel au début du film mais ce n’est pas le cas et elle ne fait qu’étoffer un peu la galerie de personnages.
La sensualité, c’est ce qu’on attend dans un film qualifié d’érotique. Ce n’est effectivement pas avec cette réalisation qu’on va en éprouver. C’est tellement lent que ça en devient soporifique. La mise en scène mise sur les longueurs, sur des plans séquences sans âmes avec des plans fixes interminables. Même les scènes sexuelles sont tournées sans approche artistique. De plus, le terme « érotique » ne prend pas vraiment son sens dans ce film tant d’autres métrages sont parfois plus réussis sur ce domaine sans être dans ce genre. Les musiques, part intégrante pour une ambiance sensuelle, ne font pas le job.
Emmanuelle provoque un désir de vite quitter la salle tant c’est sans intérêt et vide de tout.