Réalisation : Jon Turteltaub.
Scénario : Dean Georgaris, Jon Hoeber et Erich Hoeber.
Production : Belle Avery, Lorenzo di Bonaventura et Colin Wilson.
Musique : Harry Gregson-Williams.
Société de production : Di Bonaventura Pictures, Apelles Entertainment, Maeday Productions, Flagship Entertainment Group et Gravity Pictures..
Distributeur : Warner Bros..
Date de sortie USA : 10 août 2018.
Date de sortie française : 22 août 2018.
Titre original : The Meg.
Durée : 1h53.
Budget : 130 millions de dollars.
Box-office mondial : 530,5 millions de dollars.
Box-office USA : 145,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 622 161 entrées.
Résumé.
Jonas Taylor est un plongeur expérimenté en eaux profondes. Il est recruté afin de sauver une équipe de scientifiques piégée dans une un submersible. Sur place, il va devoir affronter un Megalodon, un requin d’une vingtaine de mètres de long.
Casting.
Jonas Taylor : Jason Statham (VF : Boris Rehlinger).
Suyin Zhang : Li Bingbing (VF : Anne Dolan).
Jack Morris : Rainn Wilson (VF : Bruno Magne).
Jaxx Herd : Ruby Rose (VF : Manon Azem).
Minway Zhang : Winston Chao (VF : Yann Guillemot)
Meiying Zhang : Shuya Sophia Cai (VF : Inconnue).
James “Mac” Mackreides : Cliff Curtis (VF : Xavier Fagnon).
DJ : Page Kennedy (VF : Namakan Koné).
Heller : Robert Taylor (VF : Michel Vigné).
Affiches.
Images.
Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.
En eaux troubles est l’adaptation du roman roman Meg: A Novel of Deep Terror de Steve Alten publié en 1997.
Le projet débute dès 1997 avec les studios Disney (sous le label Hollywood Pictures) qui ont acquis les droits du roman avant de finalement l’abandonné. New Line Studios ont pris la relève en 2005 avant de le laisser à nouveau au profit de Warner Bros. en 2015.
À l’exception des plus dangereuses, Jason Statham a réalisé la plupart de ses cascades.
Le tournage s’est déroulé du 13 octobre 2016 au 11 janvier 2017 en Nouvelle-Zélande.
Notre critique de En eaux troubles.
Un film d’action avec un gros prédateur, rien de bien vendeur car c’est du déjà-vu.
Dur de nier que le métrage fait office de grande originalité. La structure en elle-même est très classique avec la première catastrophe, le sauvetage, le retour de la catastrophe encore plus grande, un plus grand sauvetage, une autre catastrophe encore plus gigantesque, une traque… Bref, rien de bien novateur. Néanmoins, ça fait bien le travail et on est pleinement dans le film d’action qui coche toutes les cases. On notera aussi une présence humoristique mais pour autant, ce n’est pas des gags clichés et lourds. C’est plutôt les personnages qui déraillent sous la pression. Certes, l’écriture des dialogues n’est pas de la grande lecture mais ça reste correct. Dommage quand même qu’il n’y ait pas un approfondissement des thèmes de la protection marine et de l’excès de trop explorer pour des besoins pécuniers au risque de tout détruire. C’est trop succinctement abordé. La dernière partie du grand combat reste dans une forme de retenue car d’autres films ont déjà proposé bien pire.
Un film d’action, en général on retrouve les mêmes acteurs et Jason Statham était tout désigné avec son passé de plongeur olympique. Comme à son habitude, il nous livre une prestation simple mais efficace, ne se la jouant pas gros bras ni gros sauveur du monde. Son personnage a un passif traumatisant ainsi qu’un côté pince sans rire pour détendre l’atmosphère et évacuer son stress. Là encore, on aurait apprécié un plus fort travail sur son personnage et au moins sur son expérience de plongeur en haute profondeur, un milieu qu’on voit peu au cinéma. Suyin est une scientifique spécialiste des requins et on reste un peu dans un cliché dans le sens qu’elle est là pour faire naître petit à petit une intrigue romantique dont on aurait pu se passer. C’est une femme de terrain et elle n’hésite pas à prendre part aux plongeons pour faire profiter de son expérience. Les autres rôles sont tous des cases à cocher (la pirate informatique, celui qui ne sait pas nager, le milliardaire, l’ancien détracteur du héros…) et manquent d’attachements, certains n’étant là que pour devenir des friandises pour le mégalodon.
Avec un métrage aquatique, on sait que ça demande des moyens différents d’un tournage sur la terre ferme. En effet, on passe l’énorme majorité du film sous l’eau ou sur un bateau. Si en surface tout est propre, les phases sous-marines étaient attendues au tournant. Même constat, c’est plutôt réussi et on sent bien les profondeurs de l’océan. La réalisation est sobre et ne vise pas l’explosion visuelle. Les effets numériques sont bien évidemment présents et ils sont de bonnes factures quasi tout le temps, à l’exception du grand combat où ça baisse d’un cran. Même le mégalodon est crédible et il en impose dans le danger et la menace. On pourrait signaler que la bande originale manque d’envergure ou d’aspect mélodieux pour représenter une immersion océanique.
En eaux troubles est un film d’action qui se veut plutôt net mais qui ne renouvelle en rien le genre des grosses bestioles destructrices.